Interventions sur "médecin"

18 interventions trouvées.

Photo de Bernard CazeauBernard Cazeau, rapporteur :

...des personnes en bonne santé ; on ne peut donc admettre que la vie des gens qui y recourent soit mise en danger. Je dirais même qu'il est logique que ces interventions ne présentent aucun danger. Une prise de conscience semble se dessiner, si j'en crois le recul sensible des techniques les plus invasives. En clair, la chirurgie esthétique n'a plus la cote. En revanche, de nouvelles techniques de médecine esthétique apparaissent sans cesse. Chacun veut sa part du marché, bien sûr, qu'il s'agisse des médecins, des dentistes, des professionnels de l'esthétique ou des industriels. L'imagination est sans limite et si elle n'est pas condamnable en soi, la volonté de nos contemporains de vivre en meilleure forme ne doit pas leur faire perdre de vue l'essentiel : ne pas nuire à leur santé. Evidemment, t...

Photo de Bernard CazeauBernard Cazeau, rapporteur :

...des personnes en bonne santé ; on ne peut donc admettre que la vie des gens qui y recourent soit mise en danger. Je dirais même qu'il est logique que ces interventions ne présentent aucun danger. Une prise de conscience semble se dessiner, si j'en crois le recul sensible des techniques les plus invasives. En clair, la chirurgie esthétique n'a plus la cote. En revanche, de nouvelles techniques de médecine esthétique apparaissent sans cesse. Chacun veut sa part du marché, bien sûr, qu'il s'agisse des médecins, des dentistes, des professionnels de l'esthétique ou des industriels. L'imagination est sans limite et si elle n'est pas condamnable en soi, la volonté de nos contemporains de vivre en meilleure forme ne doit pas leur faire perdre de vue l'essentiel : ne pas nuire à leur santé. Evidemment, t...

Photo de Nathalie GouletNathalie Goulet :

Le lien entre démographie médicale et création d'une nouvelle spécialité ne me semble pas évident. Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas suffisamment de médecins qu'il ne faut pas mieux former les médecins esthétiques. Je ne partage pas votre point de vue sur ce point et je considère qu'il ne faut pas laisser de côté cette spécialité qui, selon vous, n'en est pas une. Vous ne pourrez pas empêcher un médecin de se spécialiser en médecine esthétique, et le refus d'améliorer la formation ne fera rien pour diminuer les risques existants.

Photo de Nathalie GouletNathalie Goulet :

Le lien entre démographie médicale et création d'une nouvelle spécialité ne me semble pas évident. Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas suffisamment de médecins qu'il ne faut pas mieux former les médecins esthétiques. Je ne partage pas votre point de vue sur ce point et je considère qu'il ne faut pas laisser de côté cette spécialité qui, selon vous, n'en est pas une. Vous ne pourrez pas empêcher un médecin de se spécialiser en médecine esthétique, et le refus d'améliorer la formation ne fera rien pour diminuer les risques existants.

Photo de Bernard CazeauBernard Cazeau, rapporteur :

Il n'y a pas de problème pour la chirurgie esthétique. En revanche, il me semble légitime de s'interroger sur les évolutions à apporter en ce qui concerne la formation à la médecine esthétique. C'est le rôle de notre mission d'information.

Photo de Bernard CazeauBernard Cazeau, rapporteur :

Il n'y a pas de problème pour la chirurgie esthétique. En revanche, il me semble légitime de s'interroger sur les évolutions à apporter en ce qui concerne la formation à la médecine esthétique. C'est le rôle de notre mission d'information.

Photo de Bernard CazeauBernard Cazeau, rapporteur :

...il nous faut également nous pencher à nouveau sur les relations entre les professionnels de santé et les fabricants. Le sujet n'est pas simple car plus les spécialités sont pointues plus il est difficile de trouve des experts qui ne soient pas en relation avec des industriels. Les Etats-Unis ont résolu la question de manière pragmatique en généralisant la transparence : c'est le Sunshine Act. Les médecins ont tout à gagner à ne plus être soupçonnés d'une connivence qui altèrerait leur jugement sur l'intérêt thérapeutique et le risque d'un nouveau dispositif. Si ces liens se traduisent par des flux financiers, ceux-ci pourraient être mutualisés au sein d'un fonds qui servirait d'intermédiaire entre le laboratoire et le professionnel de santé, afin qu'il n'y ait pas de lien direct entre eux. Force...

Photo de Bernard CazeauBernard Cazeau, rapporteur :

...il nous faut également nous pencher à nouveau sur les relations entre les professionnels de santé et les fabricants. Le sujet n'est pas simple car plus les spécialités sont pointues plus il est difficile de trouve des experts qui ne soient pas en relation avec des industriels. Les Etats-Unis ont résolu la question de manière pragmatique en généralisant la transparence : c'est le Sunshine Act. Les médecins ont tout à gagner à ne plus être soupçonnés d'une connivence qui altèrerait leur jugement sur l'intérêt thérapeutique et le risque d'un nouveau dispositif. Si ces liens se traduisent par des flux financiers, ceux-ci pourraient être mutualisés au sein d'un fonds qui servirait d'intermédiaire entre le laboratoire et le professionnel de santé, afin qu'il n'y ait pas de lien direct entre eux. Force...

Photo de Bernard CazeauBernard Cazeau, rapporteur :

...t-il créer une base de données accessible à tous, retraçant tous les incidents répertoriés de chaque dispositif ? Autant de pistes à explorer, sachant que beaucoup reste à faire en matière d'éducation à la santé. C'est aussi vrai dans le domaine de l'esthétique : il est grand temps de responsabiliser l'ensemble de la filière. La première chose à faire est de clairement distinguer les actes de médecine esthétique de ceux qui peuvent être pratiqués par des non-professionnels de santé. Afin de ne pas être rapidement contredits par les faits, nos propositions devront s'appuyer sur des distinctions claires et précises, par exemple entre interventions définitives et réversibles ou entre actes pratiqués sur des tissus vivants ou non vivants. Ici encore il peut y avoir débat. A mes yeux, la peau est ...

Photo de Bernard CazeauBernard Cazeau, rapporteur :

...t-il créer une base de données accessible à tous, retraçant tous les incidents répertoriés de chaque dispositif ? Autant de pistes à explorer, sachant que beaucoup reste à faire en matière d'éducation à la santé. C'est aussi vrai dans le domaine de l'esthétique : il est grand temps de responsabiliser l'ensemble de la filière. La première chose à faire est de clairement distinguer les actes de médecine esthétique de ceux qui peuvent être pratiqués par des non-professionnels de santé. Afin de ne pas être rapidement contredits par les faits, nos propositions devront s'appuyer sur des distinctions claires et précises, par exemple entre interventions définitives et réversibles ou entre actes pratiqués sur des tissus vivants ou non vivants. Ici encore il peut y avoir débat. A mes yeux, la peau est ...

Photo de Bernard CazeauBernard Cazeau, rapporteur :

Il existe effectivement quelques indications cliniques, comme les psoriasis, mais le traitement doit être réalisé par un médecin.

Photo de Bernard CazeauBernard Cazeau, rapporteur :

Il existe effectivement quelques indications cliniques, comme les psoriasis, mais le traitement doit être réalisé par un médecin.

Photo de Bernard CazeauBernard Cazeau, rapporteur :

Nous avons entendu un dermatologue, médecin spécialiste le mieux placé pour se prononcer sur les dangers des UV.

Photo de Bernard CazeauBernard Cazeau, rapporteur :

Nous avons entendu un dermatologue, médecin spécialiste le mieux placé pour se prononcer sur les dangers des UV.