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Le rapport annexé prévoit que « les formateurs des IUFM devront avoir un lien direct soit avec la recherche (pour les enseignants-chercheurs), soit avec la pratique de la classe (pour les professeurs du premier ou du second degré) ». S'agissant du contact avec la recherche, dans mon amendement j'évoque notamment les méthodes d'apprentissage de la lecture, car, depuis plusieurs décennies maintenant, la réflexion et la recherche scientifique sur le fonctionnement du cerveau en lien avec la pratique et l'apprentissage de la lecture se sont considérablement développées. Il convient de le mentionner pour que cela ne soit pas oublié.
Il s'agit une nouvelle fois de faciliter l'apprentissage de cette culture commune permettant l'exercice de la citoyenneté, que le projet de loi d'orientation place au coeur des missions de l'école en lui assignant l'objectif de « donner conscience, à chaque élève, des valeurs de la République ». En effet, la formation d'un citoyen passe nécessairement par l'acquisition du sens de ses responsabilités, qui suppose en premier lieu l'accès permanent et pu...
Cet amendement procède du même esprit que l'amendement n° 350. Toujours dans la perspective de mieux valoriser l'enseignement professionnel, il est nécessaire de renforcer les liens entre toutes les filières du second degré afin d'améliorer la cohérence du système éducatif en permettant échanges d'expériences et apprentissages communs. Tel est le sens de cet amendement qui tend à créer de nouvelles passerelles entre la filière professionnelle et la filière générale dans le second degré.
...sation de méthodes pédagogiques actives et innovantes. Cette formule est notamment appréciée par les enseignants de sciences économiques et sociales, qui la considèrent comme particulièrement bien adaptée aux méthodes de travail spécifiques à leur discipline. Or la disposition proposée dans le rapport annexé va à l'encontre d'autres mesures du projet de loi qui favorisent l'individualisation des apprentissages. Il est donc logique de supprimer une telle disposition, qui risque de remettre en cause la personnalisation des apprentissages, objectif par ailleurs affiché dans le projet de loi.
...cation des langues étrangères proposées aux élèves, dans le sens des propositions qu'a formulées notre collègue Jacques Legendre dans son rapport d'information sur l'enseignement des langues étrangères, et qu'il vient de réitérer. Cet amendement prévoit que les élèves et les familles sont informés sur les parcours de langues proposés à l'échelon de l'académie et sont sensibilisés aux enjeux de l'apprentissage de ces langues.
Nous sommes tous conscients de la situation préoccupante qui est, depuis plusieurs années, celle de la langue allemande dans notre système d'enseignement. Néanmoins, les politiques de quotas me laissent toujours sceptique. Or fixer des pourcentages d'augmentation de l'apprentissage de la langue allemande revient à fixer des quotas. Ces derniers sont susceptibles de constituer une entrave au libre choix des élèves et de leur famille ainsi qu'à l'élaboration des projets d'établissement. Aussi préférons-nous substituer à ce pourcentage arbitraire le mot « significativement », qui démontrera la volonté du législateur d'augmenter l'enseignement de la langue allemande. En effet,...
Il s'agit de s'appuyer sur l'expérience du réseau des établissements scolaires français à l'étranger, en encourageant la mobilité des élèves en vue d'un apprentissage linguistique pratique et concret. Pour les élèves, un séjour à l'étranger est une occasion à saisir pour une scolarité réussie. L'apport particulier de l'enseignement français à l'étranger peut être bénéfique pour faire progresser en Europe, dans le monde, mais aussi en France, l'apprentissage de deux langues vivantes, outre la langue maternelle. Le savoir-faire des établissements scolaires fra...
...ens. C'est refuser de voir qu'elles sont au coeur du développement personnel des jeunes et qu'elles constituent des leviers considérables d'éducation. C'est occulter le fait que ces activités, parce qu'elles sont créatrices de lien social au sein de l'école, participent à l'harmonie de la vie de la cité. En réalité, chacun reconnaît que l'enseignement de l'EPS constitue un extraordinaire moyen d'apprentissage du goût de l'effort, de l'engagement, du dépassement de soi, du partage d'objectifs communs, de conquête, parfois de reconquête, de l'estime de soi. L'ancrage dans l'école de l'EPS et du sport scolaire en fait d'importants vecteurs du respect d'autrui, de l'acceptation des différences et, plus largement, d'une certaine conception de la citoyenneté. Pour toutes ces raisons, et après avoir tenté ...
La commission est défavorable à cet amendement. Le rapport annexé précise déjà que l'EPS favorise la citoyenneté par l'apprentissage des règles. L'objet de cet amendement est donc satisfait et les dispositions qu'il vise à introduire seraient redondantes.
Il s'agit de développer l'apprentissage de la langue arabe au sein de l'école républicaine, afin de valoriser les connaissances diverses de la population et d'exploiter les compétences de langage précoces d'une partie de notre jeunesse comme une richesse et un atout collectifs. Il faut remarquer que la transmission de la langue revêt une importance cruciale pour l'équilibre identitaire des jeunes issus de l'immigration. Même si aucune...
Je suis désolé de ne pouvoir vous suivre sur ce point, monsieur le ministre. En effet, je ne pense pas qu'il faille établir un parallèle entre la relance de l'apprentissage de l'allemand et un modeste développement de l'enseignement de l'arabe. A cet égard, je rappellerai que le nombre d'apprenants de l'arabe est actuellement incomparablement plus faible que le nombre d'apprenants de l'allemand. Par conséquent, vouloir augmenter de 10 % un effectif pour l'heure très faible n'est tout de même pas extraordinaire, et cet objectif n'est pas à mettre en parallèle avec l...
Nous avons précédemment été amenés à supprimer une disposition relative à l'apprentissage des langues régionales de France, qui avait été insérée dans le texte à l'Assemblée nationale, par le biais de l'adoption d'un amendement présenté par M. Reiss. Cette suppression pouvait être motivée à bon droit par le fait que l'amendement subordonnait l'enseignement des langues régionales à la passation de conventions avec les collectivités territoriales, essentiellement les régions. Il y avai...
La commission est défavorable à cet amendement pour deux raisons. En premier lieu, il s'agit d'être cohérents avec la décision que nous avons prise hier de revenir à la rédaction initiale du texte présenté par le Gouvernement. En second lieu, nous ne sommes pas favorables à la fixation d'un objectif chiffré pour l'apprentissage des langues régionales, qui serait placé sur le même plan que les objectifs prioritaires du projet de loi.
...ant, il est insupportable : 25 % des élèves entrant en sixième chaque année ne savent pas bien lire, écrire et compter. La maîtrise de ces savoirs fondamentaux au sortir de l'école primaire est bien la préoccupation première à laquelle les pouvoirs publics doivent s'attacher à trouver une solution. Réformer réellement l'école primaire pour éradiquer l'illettrisme en privilégiant les techniques d'apprentissage éprouvées et en étant attentif de manière concrète à l'avenir de nos enfants, c'est aussi renoncer à ne valoriser que les seules filières dites intellectuelles et générales au niveau du collège et du lycée. L'intelligence de la main vaut tout aussi bien celle de l'esprit. Le système éducatif et, plus largement, toute la société n'ont que trop longtemps entretenu l'idée que les élèves orientés v...
...nouvelles exigences. Leur mise en forme dans le cadre de la loi serait une fois de plus l'occasion de montrer le dynamisme et la force de notre école maternelle, dont les objectifs prioritaires doivent être la prise en compte des caractéristiques sociales et culturelles de chaque élève et la réussite scolaire de tous. Nous devons faire preuve d'ambition afin que tous les élèves entrent dans les apprentissages et osent s'aventurer dans les savoirs. Tel est l'objet de cet amendement.
L'amendement n° 554 tend à inclure de façon confuse l'école maternelle dans l'école primaire. L'article 14 du projet de loi prévoit déjà que la formation maternelle prépare les enfants aux apprentissages fondamentaux dispensés à l'école primaire. Par ailleurs, l'article L. 321-2 du code de l'éducation prévoit que l'Etat affecte dans les classes le personnel enseignant nécessaire à l'exercice de ses missions éducatives. Pour toutes ces raisons, je vous demande, madame Assassi, de bien vouloir retirer votre amendement. A défaut, la commission émettra un avis défavorable.
...n° 555 est donc inspiré par la volonté de voir particulièrement reconnue la valeur des actions éducatives menées dans nos écoles maternelles. Il faut, nous semble-t-il, inscrire dorénavant dans la loi l'intégration organique de notre école maternelle au sein de notre système éducatif obligatoire. En effet, tout le monde s'accorde à reconnaître notre école maternelle comme un lieu indispensable d'apprentissage et de socialisation. Notre école maternelle nous est même enviée par de nombreux pays, en particulier en Europe. Le législateur devrait donc entériner le succès reconnu de notre école maternelle et renforcer les premiers apprentissages, comme le nécessaire développement précoce de la socialisation de nos enfants, en inscrivant officiellement ces deux missions dans un premier niveau essentiel à l...
...que nous pensons. Certaines communes rurales manquent, en effet, de garderie. Si les parents demandent la scolarisation de leurs enfants de moins de trois ans, c'est parce que les enfants en ont effectivement besoin. D'ailleurs, nous avons déposé un amendement afin que l'on parle non plus d'accueil en école maternelle, mais de scolarisation. Ce mot, qui a une valeur forte, symbolise les premiers apprentissages des savoirs que les enfants doivent pouvoir emmagasiner tout au long de leur vie d'élève, puis d'étudiant, que nous leur souhaitons la plus longue possible afin de pouvoir acquérir des connaissances leur permettant d'avoir un métier intéressant. Monsieur le ministre, j'espère que de nombreuses personnes pourront participer à votre conférence de consensus. Si vous y invitez des personnalités pol...
...'y a pas de livre, où il n'y a pas de vie culturelle, où les parents sont au chômage, où les parents sont RMIstes, dont le nombre, vous le savez, dépasse aujourd'hui le million et s'accroît de jour en jour. Les enfants de ces familles doivent avoir la possibilité d'aller à l'école maternelle parce que celle-ci représente pour eux le meilleur lieu de socialisation et le tout premier contact avec l'apprentissage des connaissances. La possibilité de fréquenter l'école maternelle dès l'âge de deux ans n'est pas une condition suffisante, malheureusement, mais c'est une condition nécessaire pour que ces enfants retirent du cours préparatoire un bénéfice et qu'ils sachent lire correctement à la fin de celui-ci afin de poursuivre normalement leurs études à l'école élémentaire. Voilà pourquoi nous tenons beau...
...t le primaire, ce qu'on fera en primaire. La maternelle est un moment éducatif particulier, où l'enfant découvre ce qu'est un savoir, que celui-ci soit abstrait ou concret. Ce savoir n'est pas seulement donné par l'autorité, il ne se produit pas magiquement, mais il est construit par l'expérience, par la mise en relation, par la découverte, par le contact, par la négociation avec les autres. Cet apprentissage met en jeu une certaine régulation de soi, de ses émotions : en maternelle, apprendre c'est d'abord résoudre un problème en comprenant des liens. La maternelle fait ainsi découvrir à l'enfant un nouveau statut, celui d'apprenant, dans lequel il y a des rôles : l'institutrice, le professeur, la dame de service, la directrice ; j'emploie le féminin parce que c'est aujourd'hui la réalité, même si j...