129 interventions trouvées.
...s atteints. Dans l'esprit des concepteurs de cet amendement, les indices de performance sont explicitement et exclusivement les résultats atteints par les élèves, autrement dit leurs résultats aux examens. Aucune référence n'est faite aux progrès des élèves, à leurs efforts, à l'évolution de leurs motivations, à leur intégration dans la vie scolaire, à leur participation à la vie sociale de leur classe ou de leur établissement, bref à tout ce qui mobilise au quotidien les enseignants pour favoriser la réussite de tous. Un tel amendement appelle plusieurs commentaires. Premièrement, cette perception du travail des enseignants est extrêmement réductrice au regard de la complexité des actions éducatives et pédagogiques qu'ils déploient pour permettre à chaque élève de progresser et de réussir. E...
...issions sont clairement définies par la circulaire du 23 mai 1997, parue au Bulletin officiel du 29 mai 1997, et doivent être remises en valeur. Il convient donc d'affirmer le droit à l'innovation et le devoir pour l'institution de favoriser ces innovations, en particulier celles qui permettent une aide plus adaptée et plus efficace pour les élèves en difficulté, voire le travail dans les classes concernant plus précisément la culture commune. Le travail en équipe des enseignants est la clé d'une plus grande efficacité. A ce titre, il doit représenter une part constitutive du métier, et non un supplément laissé au bon vouloir de chacun. Monsieur le ministre, vous mettez l'accent sur la confiance que la nation fait aux enseignants, sur la valeur individuelle de chacun, libre dans sa cla...
...et l'esprit du statut changerait de façon non anodine. C'est la raison pour laquelle il nous paraît préférable de préciser que : « Le conseil pédagogique prévu à l'article L. 421- 5 ne peut porter atteinte à cette liberté. » Monsieur le ministre, vous mettez l'accent sur la confiance que la nation fait aux enseignants. Vous insistez sur la valeur individuelle de chaque enseignant, libre dans sa classe et responsable de l'avenir scolaire de ses élèves. Toutefois, cette liberté sera d'ores et déjà sera fortement encadrée par deux nouvelles structures. Ainsi, le Haut conseil de l'éducation sera « chargé d'émettre un avis ». Par ailleurs, dans le second degré, le conseil pédagogique, présidé par le chef d'établissement et composé de représentants désignés des professeurs, veillera à la « cohérenc...
L'amendement n° 597 a pour objet de supprimer la reconnaissance du principe de liberté pédagogique. Or les enseignants sont très attachés à l'affirmation de ce principe par la loi. Nous émettons donc un avis défavorable. En ce qui concerne l'amendement n° 316, la liberté pédagogique n'existe que pour l'enseignant seul devant sa classe. Elle s'exerce toutefois dans le cadre du projet d'établissement, dont le volet pédagogique est élaboré par le conseil pédagogique en concertation avec les équipes éducatives. La commission émet donc également un avis défavorable. Pour ce qui est de l'amendement n° 595, la création d'un conseil pédagogique destiné à favoriser le travail en équipe et la concertation entre les enseignants ne me se...
...important que le DIF, qu'il s'applique dans l'enseignement ou dans tout autre secteur professionnel, permette une formation effectuée pendant le temps de travail, surtout si l'on considère que cette formation accordée aux enseignants est un atout supplémentaire pour la réussite des élèves. La formation des enseignants réside dans l'apprentissage de la diversité des élèves, de l'hétérogénéité des classes. Ils prennent ainsi connaissance des diverses pédagogies auxquelles ils peuvent se référer, et les enseignants doivent acquérir ces connaissances nouvelles non pour eux-mêmes, mais en vue de la réussite des élèves. Puisque la formation individuelle tend à améliorer la réussite scolaire, il nous semble qu'elle doit être une obligation pour les enseignants. De ce fait, elle doit se faire durant l...
Cet amendement vise à faciliter le passage des élèves de la classe de CM2 à la sixième, en encourageant la maîtrise et l'enseignement de deux disciplines par un plus grand nombre d'enseignants. Tel est d'ailleurs déjà le cas des professeurs d'histoire-géographie, par exemple, et d'un certain nombre d'enseignants des lycées professionnels. Comme l'a souligné notre collègue André Vallet à l'occasion d'une audition de la commission des affaires culturelles, de no...
...s reçus aux instituts de préparation aux enseignements du second degré, les IPES, dans les universités. Ces dispositifs ont permis à des enfants de famille modeste, qui n'auraient jamais eu ni l'idée ni la possibilité matérielle de s'engager dans des études longues, de devenir enseignants. Ils ont ainsi contribué à diversifier le corps enseignant, en y faisant entrer des personnes originaires de classes sociales moins favorisées que la majorité des étudiants, voire de cultures différentes, et ont permis de donner une nouvelle image de l'école, ouverte et multiculturelle, rendant confiance à tous. Aujourd'hui, on attend que la diversité féconde du corps enseignant rencontre la diversité des enfants sur les bancs des écoles, des collèges et lycées.
...mendement, monsieur le ministre. Je considère qu'il est indispensable que des travailleurs, venus du monde de la production, qui ont un savoir-faire technique, la pratique du travail en équipe, le goût du travail bien fait puissent intégrer l'éducation nationale. Mais on ne peut pas dire à quelqu'un qui est âgé de quarante ans ou quarante-cinq ans : « Tentez votre chance, inscrivez-vous dans une classe préparatoire grâce aux revenus de votre rente ou à la fortune de votre famille, passez le concours, et on verra si vous êtes reçu... » Cet amendement vise donc à assurer les conditions sociales et intellectuelles de la période de transition préalable au recrutement dans l'éducation nationale d'un technicien supérieur, d'un ouvrier hautement qualifié. Monsieur le ministre, l'actualité nous fourn...
Le rapport annexé prévoit que « les formateurs des IUFM devront avoir un lien direct soit avec la recherche (pour les enseignants-chercheurs), soit avec la pratique de la classe (pour les professeurs du premier ou du second degré) ». S'agissant du contact avec la recherche, dans mon amendement j'évoque notamment les méthodes d'apprentissage de la lecture, car, depuis plusieurs décennies maintenant, la réflexion et la recherche scientifique sur le fonctionnement du cerveau en lien avec la pratique et l'apprentissage de la lecture se sont considérablement développées. Il ...
Alors que les chercheurs travaillant sur l'efficacité des écoles et des enseignants se sont intéressés au comportement de ces derniers en tant que pédagogues, les économistes ont examiné ce même comportement en tant qu'employés des écoles ou des autorités éducatives. Ces travaux ont généralement été menés pour savoir dans quelle mesure la productivité d'un enseignant dans la salle de classe était liée à sa rémunération et si le renforcement de ce lien pouvait améliorer les résultats de l'apprentissage. Or il semble qu'un tel lien soit actuellement faible : les caractéristiques retenues pour déterminer la rémunération des enseignants, comme leur niveau d'instruction, de formation et d'expérience, n'ont guère d'impact sur les acquis des élèves, alors que la qualité de la formation de...
...on émet un avis défavorable, car des éléments de programmation ont été introduits par l'Assemblée nationale dans le rapport annexé. Cette programmation traduit de façon visible l'engagement financier du Gouvernement, sur lequel repose la mise en oeuvre des principales mesures annoncées : le renforcement des bourses au mérite, les dispositifs de soutien, l'enseignement des langues étrangères, les classes relais, les infirmières, la formation, pour ne citer que quelques exemples de cet engagement du Gouvernement.
Il est important de préciser que les stages pratiques sont conduits par les maîtres formateurs. Qui sera mieux qu'eux à même de conduire ces stages ? Eux seuls ont l'expérience de la classe et savent de quoi ils parlent. Le rattachement aux universités - nous l'avons dit et redit - va inexorablement conduire à théoriser davantage la formation des maîtres. Alors, de grâce, faites que le peu de formation pratique qui leur restera soit vraiment efficace et dispensée par des personnes réellement compétentes !
...eunes de Wallis et Futuna, qui poursuivent leur scolarité dans des conditions difficiles et dont les résultats scolaires ne sont guère brillants. Et c'est un euphémisme : les différentes évaluations obligatoires révèlent un pourcentage de réussite inférieur de vingt points au pourcentage national, et même encore inférieur à celui des zones d'éducation prioritaires. L'objectif d'amener 80 % d'une classe d'âge au baccalauréat paraît actuellement un rêve totalement irréalisable sur un territoire où un si grand nombre d'élèves abandonnent l'école bien avant la terminale, et où le taux de redoublement est extraordinairement élevé. Il convient de rappeler qu'à ce jour l'alinéa 4 de l'article L.111-1 du code de l'éducation ne s'applique pas à Wallis et Futuna, et que la scolarisation n'y est obligato...
Cet amendement vise à développer les internats, en collaboration avec les collectivités concernées. Ce dispositif est parfaitement complémentaire des classes relais dont il est question dans le texte. En effet, les internats permettent à nombre d'enfants qui sont confrontés à des situations familiales difficiles de travailler dans de meilleures conditions.
...nde option, les élèves répartissent leur choix entre sciences économiques et sociales - 40 % -, mesures physiques et l'informatique - 9 % -, initiation aux sciences de l'ingénieur - 8 % -, informatique de gestion et de communication - 7 % -, LV3 - 6 % -, enseignements artistiques - 3 % - et latin-grec classique - 2, 5 % . Or, dans l'alinéa concerné du rapport annexé, il n'est désormais prévu, en classe de seconde, qu'un seul enseignement de détermination, rebaptisé d'ailleurs « enseignement de spécialisation ». Mais comment justifier une telle réduction alors que le caractère général de la classe de seconde est affirmé dans ce même alinéa ? Il y a là une contradiction flagrante, qui ne peut refléter que la volonté de dissimuler la réalité : dorénavant, le choix de l'orientation, qui se faisait ...
Comme vous le savez, les enseignants apprécient les classes dédoublées, qui permettent un travail en petits groupes, le suivi individualisé des élèves et l'utilisation de méthodes pédagogiques actives et innovantes. Cette formule est notamment appréciée par les enseignants de sciences économiques et sociales, qui la considèrent comme particulièrement bien adaptée aux méthodes de travail spécifiques à leur discipline. Or la disposition proposée dans le r...
Je tiens beaucoup à cet amendement, dont l'adoption revêt une importance capitale, surtout à la Réunion, où le nombre moyen d'élèves par classe dans la série ES est beaucoup plus élevé qu'en métropole. C'est pourquoi je préfère maintenir cet amendement.
Le renforcement de l'égalité des chances, qui doit permettre d'atteindre, dans les meilleures conditions, le taux de 80 % d'une classe d'âge au niveau du baccalauréat, n'entrera dans les faits que si des mesures concrètes sont prises pour améliorer, notamment, la préparation des élèves. Tel est le sens de cet amendement, qui vise à ce que des partiels soient organisés périodiquement en classe de première et de terminale, afin que les élèves rompent avec l'habitude du bachotage, soient mieux entraînés aux examens et plus détendu...
Nous sommes ici pour aider le Gouvernement à sortir de l'impasse dans laquelle nous a conduits le vote de l'amendement Charasse au mois de juillet dernier. Les petites communes rurales font des efforts considérables pour sauver leur école publique, qui ne comporte parfois qu'une seule classe, et il est toujours difficile pour les membres du conseil municipal de demander que l'on paie pour des enfants scolarisés dans une autre commune, que ce soit dans le public ou dans le privé. Je vous demande donc, monsieur le ministre, de penser, lorsque vous rédigerez le décret d'application, à ces petites communes rurales.
Je reprendrai ici l'argumentation que vient de développer Gérard Cornu car, dans les secteurs ruraux tels que ceux que nous connaissons bien avec Paul Girod dans l'Aisne, les maires et les conseillers municipaux acceptent mal de payer pour que les élèves soient scolarisés dans une autre commune, alors que l'on supprime parfois une classe, voire l'école elle-même, dans leur commune. L'amendement n° 236 rectifié ter n'est certes pas parfait, mais il permet de limiter les dépenses. C'est pourquoi je le voterai volontiers.