Interventions sur "cycle"

14 interventions trouvées.

Photo de Sophie PrimasSophie Primas :

Nous ne nous faisons guère d’illusion sur le sort de cet amendement, mais nous souhaitons redire ici nos convictions en matière d’aménagement et d’organisation de l’école primaire. Le principe de l’organisation de l’école primaire en cycles a été introduit par la loi Jospin du 10 juillet 1989, puis réaffirmé par le vote de la loi Fillon du 23 avril 2005. L’objectif assigné à cette organisation est de permettre à chaque élève de progresser à son rythme. La loi du 10 juillet 1989 dispose que l’enseignement est adapté à la diversité des élèves par une continuité éducative au cours de chaque cycle, permettant d’assurer l’égalité et la...

Photo de Françoise LabordeFrançoise Laborde :

L’article 23 du projet de loi vise à renvoyer au décret la détermination du nombre et de la durée des cycles d’enseignement. Il tend également à préciser que la progression des programmes scolaires sera régulière, ce qui permet d’éliminer les rigidités d’un apprentissage fondé sur une progression annuelle et de prendre en compte le fait que l’acquisition de certaines connaissances ou compétences requiert plus d’une année. Le lien entre les programmes scolaires et le socle commun doit donc être étroit...

Photo de Jacques LegendreJacques Legendre :

Dans la présentation de cette réforme, on a insisté à juste titre sur la nécessité de rapprocher la dernière année de l’école élémentaire de la première année du collège. Il nous semble tout aussi important de rapprocher la dernière année de l’école maternelle de l’année de cours préparatoire et d’en faire un cycle commun. Il est en effet essentiel, même au cours de cette dernière année d’école maternelle, de renforcer l’acquisition de la lecture et de l’écriture en créant une meilleure continuité pédagogique entre la grande section et le cours préparatoire. Le projet de loi prévoit, au contraire, de refermer l’école maternelle sur elle-même, en créant un cycle unique regroupant ses trois années. J’insiste...

Photo de Éliane AssassiÉliane Assassi :

Il est proposé, dans l’article 23, de remplacer la notion de progression « annuelle » par celle de progression « régulière ». Si l’objectif est de réaffirmer la politique globale des cycles, la notion de progression régulière nous semble floue et l’idée de progression étalée sur la totalité d’un cycle nous paraît plus adaptée. D’une manière générale, nous pensons que la question des cycles doit être envisagée de manière globale et non isolément. C’est le sens de cet amendement. Poser la question des cycles devrait nous conduire d’abord à nous interroger sur la scolarité dans son ...

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron, rapporteur :

...ernelle et du CP : la spécificité de l’école maternelle serait ainsi entamée et sa « primarisation », consacrée. La commission, qui n’approuve pas cette vision de l’école maternelle, a émis un avis défavorable. S’agissant de l’amendement n° 209, la commission considère qu’il faut donner plus de souplesse à la définition de la progression attendue des élèves. À défaut, on empêchera de nouveau les cycles d’être effectifs. La commission a donc émis un avis défavorable. L’amendement n° 252 rectifié vise également les programmes du lycée, alors que le socle commun ne s’étend pas au-delà de la troisième et de la fin de la scolarité obligatoire. Je vous demande donc, madame Laborde, de bien vouloir retirer cet amendement. J’en viens à l’amendement n° 411, présenté par le Gouvernement. La commissio...

Photo de Jacques-Bernard MagnerJacques-Bernard Magner :

...tons. Nous sommes donc farouchement opposés aux amendements qui sont présentés par nos collègues de l’UMP, notamment les amendements n° 37 rectifié et 213. Je dirai, pour finir, que le groupe socialiste votera l’amendement n° 411, présenté par le Gouvernement, sur lequel Mme le rapporteur a émis, au nom de la commission, un avis défavorable. Il nous semble en effet que le nombre et la durée des cycles relèvent plus du domaine réglementaire que du domaine législatif.

Photo de Sophie PrimasSophie Primas :

...l, monsieur le ministre, sensible au principe de la passerelle. Si j’ai bien compris, vous souhaitez créer des passerelles entre le CM2 et la sixième, ce qui est d’ailleurs plutôt une bonne idée. L’intégration de la grande section de maternelle dans l’école primaire n’est peut-être pas le Graal, mais cette idée pourrait être expérimentée, pour voir si les enfants ne réussiraient pas mieux avec un cycle d’enseignement d’une durée de trois ans. Aujourd’hui, ce cycle ne dure que deux ans, et c’est regrettable.

Photo de Françoise LabordeFrançoise Laborde :

Madame la rapporteur, je me suis peut-être quelque peu laissée aller en évoquant les lycées, alors que j’aurais dû m’en tenir à l’école primaire et au collège ! L’amendement présenté par le Gouvernement me semble remettre les choses au clair : les programmes, les cycles et leur durée sont en effet généralement définis par décret. Dans ces conditions, je retire mon amendement.

Photo de Annie DavidAnnie David :

...nt illustre nos différences quant à la vision de l’école. Monsieur Legendre, vous souhaitez une scolarisation obligatoire à partir de cinq ans. Cela laisse sous-entendre que la scolarisation des enfants de trois et quatre ans – sans même parler de la scolarisation précoce des moins de trois ans – n’est pas votre priorité : eh bien, ce n’est pas du tout cette vision-là que, de ce côté-ci de l’hémicycle, nous avons de l’école publique laïque. Je reviens un instant sur l’article 23, que notre groupe a voté, même si notre amendement, qui avait reçu un avis favorable de la commission, est devenu sans objet du fait de l’adoption de celui du Gouvernement. En effet, s’agissant du nombre et de la durée des cycles, la proposition de M. le ministre nous convenait.

Photo de Catherine Morin-DesaillyCatherine Morin-Desailly :

Cet amendement a pour objet de corriger la logique de l’article 24 quant à la définition des contenus des enseignements. En effet, selon nous, ce ne sont pas les programmes qui définissent les connaissances et les compétences qui devront être acquises au cours du cycle, ou les méthodes à assimiler. Au contraire, les programmes doivent être définis en fonction de ces compétences et méthodes à acquérir, prévues par le socle commun. Aussi, le nouveau Conseil supérieur des programmes devra élaborer des programmes pour l’enseignement primaire et le collège qui soient en totale adéquation avec les savoir-être et les savoir-faire constituant le socle commun de connai...

Photo de Marie-Annick DuchêneMarie-Annick Duchêne :

Aux termes de notre proposition, qui me paraît susceptible de recevoir l’approbation de tous, l’alinéa 2 de l’article 24 se lirait ainsi : « Les programmes définissent, pour chaque année et chaque cycle, les connaissances et les compétences qui doivent être acquises au cours du cycle et les méthodes qui doivent être assimilées ».

Photo de Françoise LabordeFrançoise Laborde :

...rtementale en prenant en compte l’avis des parents et de l’enfant. Il permet un suivi régulier de l’élève et une scolarisation adaptée. Le programme personnalisé de réussite éducative – le PPRE – peut, au cours de la scolarité obligatoire, être mis en œuvre à tout moment dès lors que l’on craint qu’un élève n’encoure le risque de ne pas maîtriser les éléments du socle commun requis à la fin d’un cycle. Ce programme peut concerner également les élèves en situation de handicap bénéficiant d’un PPS. Dans ce cadre, pour harmoniser les dispositifs d’aide qui peuvent être proposés à ces enfants, il conviendrait d’intégrer le PPRE au sein de leur PPS.

Photo de Sophie PrimasSophie Primas :

Cet amendement vise à interdire définitivement le redoublement des deux premières années du cycle des apprentissages fondamentaux – grande section de maternelle et CP – et des deux premières années du cycle des approfondissements – CE2 et CM1. Corollaire de l’organisation de l’école primaire en cycles, l’interdiction du redoublement lors des deux premières années du cycle des apprentissages fondamentaux et des deux premières années du cycle des approfondissements doit enfin être effective. ...

Photo de Catherine Morin-DesaillyCatherine Morin-Desailly :

...dans les meilleures conditions possibles. Le fait de recourir à des assistants ou à des locuteurs natifs ne suffit pas : encore faut-il que ceux-ci maîtrisent les éléments de pédagogie et qu’ils soient formés. Comme les débats éclairent toujours l’esprit la loi, je veux insister, en qualité de linguiste, sur l'absolue nécessité de disposer de personnels compétents et formés, quels que soient le cycle scolaire et l’âge des élèves. Qu’il s’agisse d’enseignants patentés, d’assistants recrutés ou de locuteurs natifs, il importe de porter une attention particulière à leur formation, afin qu’ils possèdent les qualités requises pour dispenser cet enseignement. Dans le domaine des langues vivantes, tout s'apprend dès le plus jeune âge : ce que nous entendons, la manière dont on nous transmet ce savo...