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Si j'ai bien compris la démarche stratégique des Occidentaux en général et de la France en particulier, il s'agit d'une part d'unifier l'opposition - et cela est fait depuis Doha - et d'autre part de proposer un gouvernement de transition qui soit acceptable par tous y compris les Russes. Pour ma part, j'ai retenu de l'intervention de l'ambassadeur Orlov le fait qu'il nous ait dit que les Russes n'étaient pas attachés plus que cela à Bachar El Assad. Qu'en pensez-vous ?
Pour ce qui est des Assad, le fils n'est pas le père. Et puis il y a un risque, c'est que tout cela ne débouche sur la mise en place d'un régime radical islamiste. Pour ce qui est des Russes, l'ambassadeur Orlov ne nous a pas menti ; on sent bien qu'il y a rapport de forces global entre les Russes et les Américains, et que le conflit syrien, parmi d'autres, en fait partie.
Est-ce que l'hypothèse d'un repli des alaouites dans ce que l'on appelle le « réduit alaouite » est une hypothèse crédible ? Est-ce que l'on peut trouver un chef militaire qui soit capable d'unifier le mouvement ? Je pensais que le port de Tartous revêtait plus d'importance que vous ne le décrivez pour les Russes. Enfin, est-ce que les Etats-Unis aident l'opposition ?
L'ambassadeur russe à l'ONU avait une position très claire : il faut arrêter le bain de sang. Il faut trouver une solution. Cette solution, nous devons la trouver tous ensemble. L'ambassadeur chinois avait la même position. Il disait même qu'il fallait trouver une solution tout de suite. Pour ce qui est de nos amis européens, je ne suis pas certain que nos amis allemands, que je connais bien, soient aussi favorables...