Interventions sur "chasseur"

24 interventions trouvées.

Photo de Marie-Christine BlandinMarie-Christine Blandin :

Les écologistes ne voteront pas l’amendement de Jean-Jacques Mirassou. Je me réjouis d’avoir entendu invoquer l’argument de la sauvegarde et de la restauration des haies. En effet, j’ai été la seule présidente de région des Verts entre 1992 et 1998 : c’est avec les associations de défense de l’environnement et les chasseurs – oui, et les chasseurs ! – que nous avons engagé le premier programme français de restauration de corridors verts pour que circule la faune. Je n’ai donc aucun état d’âme et ne peux être soupçonnée d’intégrisme sur ce sujet. Pourquoi ne voterons-nous pas cet amendement ? Tout simplement parce que les associations de chasse, par la plume de M. Mirassou, réclament le beurre et l’argent du beurre...

Photo de Jean BizetJean Bizet :

Je me réjouis des propos tenus par M. le rapporteur, qui a bien souligné que la chasse était désormais indissociable de la gestion de l’espace rural. Il a même été précisé que les chasseurs étaient des acteurs de la biodiversité de nos territoires. Si je ne suis pas chasseur comme M. Mirassou – personne n’est parfait ! –, j’ai régulièrement l’occasion de rencontrer les chasseurs de gibier d’eau de la baie du Mont-Saint-Michel, qui font preuve d’une grande technicité et gèrent avec une grande pertinence un biotope tout à fait particulier, identique à celui de la baie de Somme. L’am...

Photo de Jean-Jacques MirassouJean-Jacques Mirassou :

Je souhaite répondre à l’interpellation qui m’a été lancée en rappelant que les chasseurs s’intéressent d’autant plus à ce dossier que la loi sur la chasse les a consacrés officiellement comme des acteurs de la biodiversité. Dans le département du Gers, par exemple, 4 euros par mètre ont été consacrés par le conseil général à la replantation des haies et 2 euros par la fédération des chasseurs. Il me semble que l’on pourrait s’épargner de telles dépenses en veillant, de manière en q...

Photo de Yvon CollinYvon Collin :

Il s’agit d’un amendement de repli et il a été en grande partie défendu. Je veux préciser que l’agriculteur qui a maintenu pendant trois ans son exploitation en mode biologique ne remettra pas en cause son activité. En revanche, en cas de difficulté, il doit pouvoir, dans un délai raisonnable, changer son fusil d’épaule – pour prendre une image de chasseur ! §