Interventions sur "sûreté"

18 interventions trouvées.

Photo de Jean-Jacques HyestJean-Jacques Hyest :

Pour une fois je suis d'accord avec le Gouvernement. La rétention de sûreté, telle qu'elle a été validée par le Conseil constitutionnel, est une mesure utile, même si elle ne concerne que quelques rares cas, et pas ceux auxquels on avait pensé à l'origine. Que se passera-t-il lorsque M. Dutroux sortira de prison ? Il continue à écrire aux victimes. Ne faut-il pas le placer sous surveillance dans un établissement ? Laissons cet outil à la justice pour des cas très spécifi...

Photo de Jean-Jacques HyestJean-Jacques Hyest :

Pour une fois je suis d'accord avec le Gouvernement. La rétention de sûreté, telle qu'elle a été validée par le Conseil constitutionnel, est une mesure utile, même si elle ne concerne que quelques rares cas, et pas ceux auxquels on avait pensé à l'origine. Que se passera-t-il lorsque M. Dutroux sortira de prison ? Il continue à écrire aux victimes. Ne faut-il pas le placer sous surveillance dans un établissement ? Laissons cet outil à la justice pour des cas très spécifi...

Photo de Jean-René LecerfJean-René Lecerf :

Cette loi sur la rétention de sûreté n'est pas un échec, elle n'a jamais été réellement appliquée. Si nous supprimons la rétention de sûreté, les jurés seront tentés d'allonger la durée des condamnations, ce qui aboutira au résultat contraire au but poursuivi par le législateur.

Photo de Jean-René LecerfJean-René Lecerf :

Cette loi sur la rétention de sûreté n'est pas un échec, elle n'a jamais été réellement appliquée. Si nous supprimons la rétention de sûreté, les jurés seront tentés d'allonger la durée des condamnations, ce qui aboutira au résultat contraire au but poursuivi par le législateur.

Photo de René VandierendonckRené Vandierendonck :

Je voterai cet amendement. La rétention de sûreté devient d'autant plus nécessaire que la prise en charge par la psychiatrie a reculé, ainsi que l'internement d'office.

Photo de René VandierendonckRené Vandierendonck :

Je voterai cet amendement. La rétention de sûreté devient d'autant plus nécessaire que la prise en charge par la psychiatrie a reculé, ainsi que l'internement d'office.

Photo de Yves DétraigneYves Détraigne :

Les peines servent également à protéger la société - ce que l'article 1er ne rappelle pas. Dans certains cas, cet objectif impose le recours à la rétention de sûreté.

Photo de Yves DétraigneYves Détraigne :

Les peines servent également à protéger la société - ce que l'article 1er ne rappelle pas. Dans certains cas, cet objectif impose le recours à la rétention de sûreté.

Photo de Jean-Pierre MichelJean-Pierre Michel, rapporteur :

De quoi parle-t-on ? Lorsque l'on condamne un individu à une peine criminelle, on suppose qu'il est dangereux et risque de récidiver. La rétention de sûreté intervient après l'achèvement de la peine : c'est inadmissible. Le Conseil constitutionnel a d'ailleurs refusé d'y voir une peine, et s'est montré incapable de la définir.

Photo de Jean-Pierre MichelJean-Pierre Michel, rapporteur :

De quoi parle-t-on ? Lorsque l'on condamne un individu à une peine criminelle, on suppose qu'il est dangereux et risque de récidiver. La rétention de sûreté intervient après l'achèvement de la peine : c'est inadmissible. Le Conseil constitutionnel a d'ailleurs refusé d'y voir une peine, et s'est montré incapable de la définir.

Photo de Jean-Pierre MichelJean-Pierre Michel, rapporteur :

Je suis pour la suppression de cette anomalie. D'ailleurs, plus personne n'est aujourd'hui sous le régime de la rétention de sûreté. Ceux qui l'étaient sont désormais sous surveillance de sûreté, dispositif que je propose de maintenir.

Photo de Jean-Pierre MichelJean-Pierre Michel, rapporteur :

Je suis pour la suppression de cette anomalie. D'ailleurs, plus personne n'est aujourd'hui sous le régime de la rétention de sûreté. Ceux qui l'étaient sont désormais sous surveillance de sûreté, dispositif que je propose de maintenir.

Photo de Christophe BéchuChristophe Béchu :

On ne peut simultanément défendre la responsabilisation des juges et leur retirer la faculté d'apprécier le droit. La rétention de sûreté n'a rien à voir avec la peine plancher, puisque la décision d'y recourir appartient à ceux qui rendent la justice.

Photo de Christophe BéchuChristophe Béchu :

On ne peut simultanément défendre la responsabilisation des juges et leur retirer la faculté d'apprécier le droit. La rétention de sûreté n'a rien à voir avec la peine plancher, puisque la décision d'y recourir appartient à ceux qui rendent la justice.

Photo de Jean-Pierre MichelJean-Pierre Michel, rapporteur :

L'important, c'est que les individus dangereux soient suivis : avec la surveillance de sûreté, ils continueront de l'être. Je refuse en revanche qu'au moment de la condamnation, on puisse affirmer que dans vingt ans le condamné sera toujours dangereux et qu'il devra donc rester enfermé.

Photo de Jean-Pierre MichelJean-Pierre Michel, rapporteur :

L'important, c'est que les individus dangereux soient suivis : avec la surveillance de sûreté, ils continueront de l'être. Je refuse en revanche qu'au moment de la condamnation, on puisse affirmer que dans vingt ans le condamné sera toujours dangereux et qu'il devra donc rester enfermé.