Interventions sur "cmu-c"

8 interventions trouvées.

Photo de Yves DaudignyYves Daudigny :

...lle contribuera ainsi dans le même temps à améliorer la prévention et à assurer la prise en charge plus précoce des pathologies. Elle allégera d’autant les services d’urgence des hôpitaux. Pour ces différentes raisons, la mesure doit être approuvée à l’unanimité. Doit-on craindre que cette disposition n’entraîne une inflation du nombre d’actes ? L’expérience que nous avons acquise concernant la CMU-C, ainsi que les constats établis dans d’autres pays européens qui pratiquent le tiers payant, nous prouvent que non. L’argument inflationniste est donc contredit par les faits et il n’est pas recevable. Existe-t-il des difficultés techniques insurmontables pour mettre en œuvre ces dispositions ? Pour ce qui est du périmètre d’application de l’article 29, dont je rappelle qu’il est le seul sur leq...

Photo de Laurence CohenLaurence Cohen :

Dans le contexte économique et social actuel, il paraît plus que jamais nécessaire d’intervenir afin d’éviter une crise sanitaire dans notre pays. Dans le sens de l’article 29, qui prévoit l’extension du tiers payant aux bénéficiaires de la CMU-C, nous faisons donc la proposition d’interdire les dépassements d’honoraires – tel est l’objet de l’amendement n° 240 –, ou du moins de les limiter à hauteur de 15 % du tarif opposable – tel sera l’objet de l’amendement n° 241. Notre démarche répond à une nécessité de justice sociale, les plus fragiles socialement ayant le plus de risques de rencontrer des difficultés de santé en 2014. Alors que...

Photo de Aline ArchimbaudAline Archimbaud :

Cet amendement vise à rendre automatiques l’ouverture et le renouvellement des droits à la CMU-C, la CMU complémentaire, pour les personnes allocataires du RSA socle. Les droits à la CMU-C sont théoriquement ouverts dans un délai de deux mois après le dépôt du dossier complet de demande et pour une période d’un an renouvelable. Or les faits sont là : la constitution d’un dossier complet par les demandeurs est complexe, surtout pour le public visé, qui est particulièrement touché par la préc...

Photo de Aline ArchimbaudAline Archimbaud :

J’avoue être quelque peu surprise. Le Gouvernement, qui compte un secrétaire d’État chargé de la simplification administrative, engage dans cette perspective un important travail, qui concerne de nombreux domaines. Or les faits sont là : les équipes dans les CPAM sont absolument surchargées, le délai d’attente de deux mois qui est prévu par la loi pour l’accès à la CMU-C est, malheureusement, souvent dépassé, le dossier de demande de la CMU-C est extrêmement complexe et les démarches sont très longues. De plus, d’après les textes de loi, les bénéficiaires du RSA socle ont droit à la CMU-C, puisque les plafonds de ressources ouvrant droit à ces deux prestations sont à peu près les mêmes. Dans ces conditions, pourquoi doivent-ils constituer un second dossier, alor...

Photo de René-Paul SavaryRené-Paul Savary :

Je soutiens, pour ma part, la position de Mme la ministre. En effet, la CMU-C fait partie des droits connexes au RSA, et à force d’accumuler ces derniers, on en arrive à dévier du but premier du RSA. Quel était l’objectif du RSA ? Il s’agissait, d’une part, de lutter contre la pauvreté, et, d’autre part, d’inciter à retourner à l’emploi. Or plus on accorde de droits connexes, moins le dispositif incite à retrouver du travail, parce que, une fois que la personne a retrouvé...

Photo de Gérard RocheGérard Roche :

... y a celles qui sont vraiment très avancées dans l’exclusion, qui sont signalées à nos services et prises en charge. Nous menons un travail d’insertion approfondi avec ces personnes, qui ne se réduit pas à l’insertion par le travail, mais qui passe aussi par la famille, par l’habitat et par tout un ensemble de facteurs. Tout en cherchant à les responsabiliser, on leur indique bien qu’il existe la CMU-C. D’un autre côté, il y a les personnes – elles représentent 70 % des cas – qui ne sont pas très avancées dans l’exclusion et qui peuvent s’insérer directement par le travail. Ces personnes-là sont prises en charge par Pôle emploi, et il est vrai que, souvent, elles n’ont pas l’information, je l’ai constaté à plusieurs reprises.

Photo de Aline ArchimbaudAline Archimbaud :

...6 euros pour une personne seule vivant en métropole. Ces plafonds se situent respectivement 71 euros et 60 euros au-dessus du plafond de ressources de la CMU complémentaire, ce qui interdit à ces allocataires de bénéficier de cette dernière. Ces montants restent, en dépit du rattrapage substantiel opéré ces dernières années, très en deçà du seuil de pauvreté, fixé à 964 euros. Ne pas octroyer la CMU-C aux bénéficiaires de ces minima sociaux est une forme d’injustice, car après avoir payé une complémentaire pour ceux qui le peuvent, leur reste à vivre est de peu supérieur à celui des personnes qui bénéficient de la CMU-C. C’est aussi une source de situations inextricables, kafkaïennes, où le bénéfice de l’AAH, qui fait suite à l’aggravation d’un handicap, se traduit paradoxalement par une excl...

Photo de Jean-Marie VanlerenbergheJean-Marie Vanlerenberghe, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Au regard de l’extension de l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé, qui, dans le cadre de ce PLFSS, entraîne les mêmes avantages que la CMU-C, la commission ne pense pas que ce rapport soit véritablement opportun. En conséquence, elle a émis un avis défavorable.