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...gera l'évolution des pratiques des professionnels, alors que l'accès aux soins visuels est souvent difficile du fait de délais d'attente excessifs. Inciter les ophtalmologistes à travailler en coopération avec d'autres professionnels raccourcirait ces délais et améliorerait la prise en charge des patients. Pour autant, je rejoins l'inquiétude exprimée par Gilbert Barbier sur la rémunération des auxiliaires médicaux qui travailleront en collaboration avec les ophtalmologistes. Seront-ils tous salariés ? La nomenclature, qui n'a pas évolué depuis le décret de compétences de la profession en 2007, comprend peu d'actes orthoptiques : elle ne reflète pas la réalité des actes pratiqués par ces professionnels. Avis défavorable.
Je rejoins le rapporteur. Le sujet a été largement abordé dans le projet de loi relatif à la santé. Beaucoup reste à faire pour les ophtalmologistes. Pourquoi parler d'auxiliaires médicaux et non d'orthoptistes ?
L'amendement n° 14 rectifié bis restreint les contrats de coopération pour les soins visuels aux seuls orthoptistes, au lieu de viser l'ensemble des auxiliaires médicaux. Si l'intention de réserver à des professionnels formés le travail en coopération avec les ophtalmologistes est louable, je ne suis pas certain qu'il existe assez d'orthoptistes diplômés en activité pour répondre aux besoins...
L'article 42 présente toutes les garanties de sécurité : l'alinéa 2 précise que l'ophtalmologiste pourra recruter ou former un auxiliaire médical grâce au contrat de coopération. Je demanderai à la ministre pourquoi le Gouvernement cite les auxiliaires médicaux en général, et non les seuls orthoptistes. Il n'est bien sûr pas question d'inciter les pédicures-podologues ou les diététiciens à organiser des coopérations avec les ophtalmologistes ; mais cette formulation large permettrait aux opticiens-lunetiers formés en optométrie de ...
Il est curieux de viser la catégorie des auxiliaires médicaux, très large, au lieu de se centrer sur le champ de la rééducation visuelle. Nous attendons des explications de la ministre. Nous avons été alertés par les orthoptistes qui sont inquiets. La profession, au métier très spécialisé, travaille notamment avec les orthophonistes pour la rééducation visuelle d'enfants ayant des difficultés d'acquisition du langage écrit. Je m'étonne que l'on n'...
Dans le cadre du projet de loi relatif à la santé, nous avions salué la concertation au sein de la filière visuelle. Les orthoptistes et ophtalmologistes sont prêts à coopérer mais le terme d'auxiliaire médical n'a fait l'objet d'aucune concertation préalable.
Autant j'approuve la philosophie de l'article 42 qui décline des dispositions du projet de loi relatif à la santé, autant je regrette la confusion qu'induit le terme d'auxiliaires médicaux. La ministre avait reconnu la profession d'orthoptiste mais refusé la spécialisation en optométrie, défendue sur plusieurs bancs du Sénat. Résultat, il n'y a que l'orthoptiste aux côtés de l'ophtalmologiste ; l'opticien a une autre fonction. La ministre nous doit des précisions.
Le texte proposé envoie un très mauvais signal aux personnes qui ont le courage de se lancer dans des études longues ou de la formation continue : s'ils peuvent être remplacés in fine par des auxiliaires médicaux, cela nivellera par le bas et découragera les bonnes volontés.
Les orthoptistes ont récolté 5 000 signatures sur leur site Internet. Le terme d'auxiliaire médical désigne des professions réglementées comme les infirmiers, les masseurs-kinésithérapeutes, les orthophonistes, les orthoptistes, les manipulateurs radio, les psychomotriciens, les prothésistes dont les orthoprothésistes... Elle va jusqu'aux aides-soignants et ambulanciers. Mieux vaudrait une liste plus courte des diplômes avec des compétences précises.
Les optométristes suivent en faculté une formation de bac plus cinq - plus qu'un opticien - sans être reconnus. On voit l'habileté du Gouvernement qui mentionne les auxiliaires médicaux. Les optométristes seront-ils intégrés dans cette catégorie ? Il faut interroger le Gouvernement. Clarifions les choses : soit on reconnaît cette profession, soit on supprime la formation.