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Tous les amendements auxquels nous venons de donner un avis favorable sont-ils compatibles entre eux ? Autoriser la césure suffirait...
Non. Cela ne prolongerait pas la durée des stages de fin d'études, comme le demandent notamment les grandes écoles. Quant à la césure d'un an, elle facilitera les séjours à l'étranger.
Certes mais c'est un autre sujet, qui concerne la gestion des universités. La France est une exception en Europe et dans le monde. Partout ailleurs, l'année de césure est une pratique courante, qui participe à la maturation du jeune et l'aide à mettre en place son projet professionnel. Nous devons encourager son développement. Son effet sur l'organisation universitaire sera-t-il gênant ?
C'est vrai qu'en France, le parcours est très linéaire. Du coup, l'âge de fin d'études est le plus faible d'Europe. Une césure de six mois, c'est très court ! Les autres pays ont de bien meilleurs résultats que nous en matière de création d'entreprises par les jeunes diplômés et d'intégration dans la vie professionnelle : investir plus longtemps dans la formation des jeunes peut s'avérer payant.
Il ne s'agit pas d'opposer grandes écoles et universités mais de comparer nos universités à leurs homologues en Europe et ailleurs dans le monde. Hors de France, la plupart des étudiants font une césure entre la fin du premier cycle et l'entrée en master. Il est dommage que n'adoptions pas cette pratique. Cela complique l'accueil des étudiants étrangers en France, comme l'accueil à l'étranger des jeunes Français - d'autant que ceux-ci parlent peu de langues étrangères...