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Ainsi, monsieur le Premier ministre, le déconfinement aura lieu, normalement, le 11 mai prochain, puisque c’est cette date que, lundi soir dernier, le Président de la République a annoncée devant des millions de Français. Par conséquent, au moins jusqu’à cette date, le remède sera le confinement, puis, seulement à partir de cette date, on procédera à la généralisation du port du masque et à une extension du dépistage. Mais pourquoi, sur ces deux points, attendre encore ? Je m’interroge et je vous interroge, monsieur le Premier ministre, sur la stratégie française qui consiste à tout miser sur le confinement. Entendez-moi bien ; la stratégie du confinement est indispensable, notamment pour soulager nos hôpitaux, mais elle a d’énormes effets collatéraux. Sans doute permet-elle, ...
...inistre, si le confinement n’est pas toujours facile à vivre pour les Français, il l’est encore moins pour les plus fragiles d’entre eux. De ce point de vue, la pandémie aura joué un rôle de révélateur implacable. Quelles leçons vis-à-vis des plus fragiles comptez-vous tirer de cette situation ? Dans son allocution, le Président de la République a vanté, ce qui est nouveau, les vertus du port du masque pour tous. Dont acte ! Il a indiqué que les masques seront distribués par les communes, mais il n’a pas été précis sur certains points. D’où viendront ces masques ? Qui les financera ? Les maires se posent déjà des questions. Certaines communes ont pris les devants et ont commencé à acheter des masques, en priorité pour le personnel médical. Ne pensez-vous pas qu’il serait souhaitable qu’elles b...
...s les partis se sont mobilisés pour répondre aux besoins exprimés par le personnel des hôpitaux, par celui des Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), par les pharmaciens et par les soignants libéraux. Ces besoins n’étaient, pour certains, pas satisfaits par l’État. Des régions, des départements et des communes se sont démenés pour combler les manques, notamment en masques. Ils l’ont fait en informant l’État, par l’intermédiaire des préfets et des agences régionales de santé (ARS). L’État a malheureusement pu donner l’impression de ne pas être capable d’accompagner l’action de chacun de ces acteurs. Un épisode malheureux a ainsi eu lieu lors de la réception d’une livraison de masques commandée par les régions Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est, ainsi que par l’...
Je vous remercie, monsieur le ministre, de cette réponse. Ce que nous constatons sur le terrain, c’est que, dans ma région du moins, nous travaillons bien avec l’État, avec le préfet et avec l’ARS, mais que les préfets ne se parlent pas forcément entre eux, non plus que les ARS entre elles, et que les premiers n’échangent pas toujours avec les secondes, que ce soit sur cette question des masques ou sur d’autres problèmes. Il s’agit d’une question non pas d’achat ou d’approvisionnement, mais de coordination. Face au coronavirus, nous avons besoin d’une équipe soudée. Elle l’est. Mais il nous faut aussi un bon entraîneur : l’État !
...parents ou, pour les plus jeunes d’entre nous, de nos grands-parents âgés, en particulier ceux qui résident dans les maisons de retraite médicalisées. La commission des affaires sociales a entendu, ce matin, la présidente de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie. Nous constatons que, dans de très nombreuses maisons de retraite, le personnel n’a toujours pas, en nombre suffisant, les masques dont il a besoin pour éviter les contaminations. Il est très important que le Gouvernement accélère la mise à disposition, pour ce personnel, des équipements qui sont indispensables, afin de faire face au risque d’épidémie mortifère dans les maisons de retraite.
...d Agnès Buzyn a prévenu le Président de la République et l’ensemble de votre gouvernement. Vous saviez, et vous avez choisi de mentir. Vous avez menti, et des Français sont morts. Le 18 février, le ministre de la santé, Olivier Véran, déclarait que la France était prête. Le 26 février, Jérôme Salomon, directeur général de la santé, affirmait qu’il n’y avait pas de sujet de pénurie concernant les masques. Le 20 mars, c’est Laurent Nunez qui refusait de reconnaître le manque de masques. Mais alors, pourquoi Jérôme Salomon a-t-il affirmé, en privé, quatre jours plus tôt : « Les stocks de masques sont limités et on en cherche partout. ». Pourquoi, le 5 avril, Christophe Castaner a-t-il appelé les Français à donner leurs masques aux hôpitaux ? Le 13 mars, monsieur le Premier ministre, vous avez vou...