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...n Nouvelle-Calédonie. Les habitants de l'archipel ont traversé une deuxième nuit de violences, plus terrible encore que la précédente. Là-bas, le temps s'est arrêté ; des policiers et gendarmes ont été blessés, des gendarmeries prises d'assaut. Après vous, monsieur le président, monsieur le Premier ministre, nous tenons ici à rendre un hommage appuyé au courage et à l'engagement des forces de l'ordre. Nos pensées émues vont à nos concitoyens calédoniens qui vivent dans l'angoisse, pris qu'ils sont au milieu des tirs, des incendies et des attaques à l'arme blanche. Nous sommes tous conscients que la violence doit cesser. Les premières victimes de ces violences sont les Calédoniens eux-mêmes. Je tiens à saluer le courage des responsables politiques, loyalistes comme indépendantistes, qui ont a...
...re pays. Ces Jeux sont une chance formidable pour la France, pour notre rayonnement et pour notre économie, mais l'organisation de cet événement mondial représente un défi majeur, a fortiori pour ce qui est de sa sécurisation. Monsieur le Premier ministre, nos forces de sécurité font déjà face à de multiples menaces. Nos policiers et nos gendarmes doivent en effet assurer le maintien de l'ordre public, malgré des émeutes de plus en plus violentes et récurrentes. Les forces de l'ordre sont également engagées dans la lutte contre la drogue, à travers des opérations « place nette » de grande ampleur. Elles doivent enfin continuer de protéger nos concitoyens contre la menace terroriste, portée au niveau d'alerte « urgence attentat ». Nous saluons le travail de ces femmes et de ces hommes. ...
...t à Nouméa et, à 17 000 kilomètres de Paris, la République vacille. La Nouvelle-Calédonie s'embrase et renoue avec une histoire douloureuse de tensions et de violences, que je condamne. Trois personnes ont été tuées lors de la dernière nuit d'affrontements. C'est dramatique. Mes pensées vont aux familles endeuillées. Je veux aussi apporter tout mon soutien aux sapeurs-pompiers et aux forces de l'ordre déployés sur le terrain, qui ont à déplorer plus d'une centaine de blessés, parmi lesquels un gendarme se trouve entre la vie et la mort. L'ordre républicain doit être rétabli en Nouvelle-Calédonie, dans les rues autant que dans les esprits. Pour cela, il faut naturellement une réponse sécuritaire, mais il faut aussi construire de justes équilibres pour parvenir à une désescalade de la crise. L...
...rends à l'instant le décès du gendarme qui se trouvait en urgence absolue : il a payé de sa vie la défense de la République et la protection des Calédoniens. Plus d'une centaine d'entreprises ont été détruites ou pillées. Pour faire face à cette situation insurrectionnelle, des milices civiles ont été mises en place dans différents quartiers. À mon tour, je tiens à rendre hommage aux forces de l'ordre, épuisées, qui affrontent avec courage et ténacité ces situations de chaos urbain, ainsi qu'à tous les Calédoniens qui ont vu leurs biens ravagés et partir en fumée et qui sont reclus dans l'angoisse et la crainte, sans céder aux provocations. Nous saluons l'instauration de l'état d'urgence décidée cet après-midi par le Président de la République à la suite de nos appels au sursaut. Comme vous l...
Monsieur le ministre, je vous remercie de cette réponse. Oui, il faut rétablir l'ordre. Ce sera long. Il faut reconstruire ce qui a été détruit ces trois derniers jours. Ça aussi, ce sera long. Il faut à tout prix renouer de manière sérieuse les fils du dialogue. Confierez-vous ce chantier à des personnalités qualifiées et à de nouveaux interlocuteurs, qui sauront lancer un nouveau format et repenser la méthode, comme cela a été demandé plusieurs fois ? Monsieur le Premier minis...
Monsieur le ministre, l'écart est grand entre le discours que vous tenez devant nous et les actes du Gouvernement. Vous affirmez que la drogue est la plus grande menace sécuritaire que notre pays et que le monde vont connaître. Nous partageons cet avis, mais nous estimons que votre réponse n'est pas à la hauteur de la menace. Sur le terrorisme, nous sommes en ordre de bataille. Sur le narcotrafic, nous avançons en ordre dispersé. Corruption, outre-mer, blanchiment, sécurité des ports, prison, procédure pénale, coopération internationale, magistrats et policiers en demande de moyens : tous les chantiers sont ouverts. Le Sénat propose la création d'un parquet national antistupéfiants, avec pour corollaire du côté répressif une sorte de Drug Enforcement Ad...
...e nos quartiers, ne mérite pas cette définition. Son écrasante majorité travaille, elle est courageuse, elle est audacieuse, elle est solidaire et elle se bat, au quotidien, pour prendre l'ascenseur social. Non, ces individus ne sont ni des insurgés ni des insoumis. Ils ont fait le choix de la violence, non par fatalité, mais par facilité. Face à cette violence, il nous faut de la fermeté, de l'ordre et de la justice. Il est temps, madame la Première ministre, de refonder notre pacte républicain autour des valeurs de solidarité, de mérite, d'ordre et de travail. Il est temps d'avoir ce sursaut civique, nécessaire pour notre pays. Cela ne se fera pas sans les élus locaux, qui ont plus que jamais besoin de la République, qui ont besoin d'avoir l'État à leurs côtés. Madame la Première ministre...
Monsieur le ministre de l'intérieur, la semaine dernière, un enfant est mort. Cette mort est tragique, et nous pensons à la douleur de la famille de Nahel. Cette mort a eu des conséquences collectives terribles. Des quartiers se sont embrasés, partout en France et en Île-de-France, dans de grandes villes comme dans de plus petites communes. Nos forces de l'ordre ont rétabli le calme ; il faut les en remercier. Une colère, compréhensible au début, s'est transformée progressivement en haine aveugle, propice aux pillages. Les sénatrices et sénateurs socialistes ont évidemment appelé au calme, car la République ne peut exister sans ordre. Cependant, elle ne peut pas reposer que sur l'ordre. Le concours Lépine des postures autoritaires nous laisse entre col...
...P et REP+, qui semble aussi porter ses fruits. Néanmoins, madame la Première ministre, peut-on sérieusement dire que 75 % du plan Borloo ont été mis en œuvre ? On ne peut pas demander davantage aux maires, qui sont déjà beaucoup exposés. Ce n'est pas non plus le Président de la République qui pourra, seul à l'Élysée, régler durablement les problèmes. On ne peut pas plus croire que le rappel à l'ordre des parents, certes nécessaire, sera suffisant. C'est en conjuguant toutes nos forces que nous nous en sortirons : État, régions, départements, Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf), Caisse nationale de l'assurance maladie (Cnam), Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav), Action Logement, chambres consulaires, Caisse des dépôts et consignations, monde du HLM, secteur privé et ...
Pouvez-vous nous dire aujourd'hui si vous envisagez de mettre de l'ordre dans la jungle des plateformes, qu'il faut empêcher d'invoquer à tort la liberté d'expression pour se rendre complices des appels à l'émeute et de l'apologie des violences ? Pouvez-vous aussi nous préciser si vous comptez demander à Mme la ministre des affaires étrangères de protester contre les ingérences de dictateurs qui se permettent de nous donner des leçons de démocratie ?
Madame la Première ministre, vous avez raison, une mort tragique ne peut pas servir de prétexte. Ces nuits de violences et de chaos exigent une double réponse : pour aujourd'hui, que la République serre les rangs ; pour demain, que le Gouvernement ouvre grand les yeux. Il faut serrer les rangs, car, dans la mesure où l'ordre public n'est pas revenu, tant qu'il ne sera pas rétabli, la seule attitude républicaine et responsable consiste à soutenir sans réserve les forces de l'ordre : les policiers nationaux et municipaux, les sapeurs-pompiers et, bien entendu, les élus !
Il faut aussi laisser le Gouvernement et le ministre de l'intérieur travailler, pour rétablir l'ordre républicain en France. Nous sommes d'accord, madame la Première ministre : comme vous, je condamne ces élus de l'extrême gauche qui ont choisi leur camp. Ce camp est celui non pas celui de la République, mais des émeutiers ! Ce sont des professionnels de l'excuse sociale, mais, en l'occurrence, ils n'ont strictement aucune excuse ! Ensuite, le Gouvernement devra ouvrir grand les yeux et établir...
..., pour des raisons multiples – nous aurons l'occasion d'y revenir. Simplement, je le dis très tranquillement, avec l'expérience de mon département, mais aussi de tout le pays, lorsque cela va mal, lorsque nous sommes en crise, l'autorité de l'État et le rétablissement de la République reposent sur deux piliers, deux jambes : le tricolore des écharpes des élus locaux et le bleu de nos forces de l'ordre, de nos gendarmes, de nos policiers et de nos sapeurs-pompiers.
Nous vous demandons de dire que nous avons confiance dans nos forces de l'ordre et de ne pas tenir un discours alternatif ou du « en même temps ». Vous devez incarner l'autorité de l'État. Sinon, il n'y aura plus de République !
Le pilier de l'État de droit qu'est la justice ne peut pas critiquer impunément un autre pilier que sont les forces de l'ordre.
L'autorité judiciaire ne peut pas se transformer en pouvoir politique. Nous ne ramènerons pas l'ordre dans le pays si nous n'avons pas d'ordre dans nos institutions.
Ma question s'adressait à M. le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique. Plus de 1 000 commerces pillés, 250 bureaux de tabac détruits, plus de 1 milliard d'euros de dégâts pour les entreprises : ces chiffres sont édifiants. Ils auraient pu être encore plus importants sans le travail de nos forces de l'ordre, que nous remercions. La mort d'un jeune ne justifie pas les vagues de violences et de pillages auxquelles nous avons assisté. Aucun commerce n'est à l'abri. Je ne vous cache pas notre inquiétude et je suis certain que vous la partagez, madame la ministre. Ces événements affectent durement les commerçants, ces professionnels qui, aux quatre coins du pays, vivent une situation de triple insécur...
... d'une fusée à plusieurs étages. Ce qui m'inquiète, c'est que la fusée a bien du mal à décoller. Si la proposition de loi portant mesures pour bâtir la société du bien vieillir en France, dite Bien vieillir, examinée à l'Assemblée nationale au mois d'avril dernier, n'apporte pas toutes les réponses attendues, elle a été enrichie de mesures concrètes positives. La poursuite de son examen est à l'ordre du jour, je m'en réjouis, mais il faudra encore attendre de longues semaines avant qu'elle ne soit discutée au Sénat. Pendant ce temps, à la suite des travaux de la Fabrique du bien vieillir menés dans le cadre du Conseil national de la refondation (CNR), vous deviez nous annoncer au début du mois de juin dernier un plan d'action détaillé qui ne relève pas de la loi. Nous attendons toujours, mon...
...territoire français. L’opération Wuambushu, que vous avez eu le courage d’engager, monsieur le ministre, est une réponse forte très attendue par la population. Elle n’est ni honteuse ni glorieuse. §Elle est nécessaire pour réaffirmer l’autorité de l’État et protéger nos compatriotes de Mayotte. Elle tranche avec l’inertie de ces dernières décennies. Je veux ici rendre hommage à nos forces de l’ordre, à leur engagement sans faille. Wuambushu, qui signifie « reprise » en shimaorais, se fixe comme objectif de restaurer le droit à la sécurité. Toutefois, demain, il faudra aussi envisager un Wuambushu de l’éducation, de la santé, de l’aménagement et du logement. Monsieur le ministre, alors que cette opération vient à peine de débuter, les Mahorais sont inquiets de la suspension des reconduites ...
... encore fait de se documenter sur la VIe République que nous propose la France irrécupérable. La Ve serait vite regrettée comme un modèle de démocratie. Cette tenaille entre les violences dans la rue et la « zadisation » de l’Assemblée nationale, qui dure depuis des mois, est en train peu à peu de saper la confiance des Français dans leurs institutions et de dissoudre lentement le respect pour l’ordre républicain. Dans ce contexte, je veux rendre hommage au jeune policier de 27 ans brûlé avant-hier et toujours hospitalisé, mais aussi aux 405 membres des forces de l’ordre blessés ce jour-là et aux 1 083 blessés depuis le début de l’année en accomplissant leur mission. Ma question est la suivante : comment adapter notre arsenal juridique pour mieux protéger nos forces de l’ordre face aux voyous...