Interventions sur "chercheur"

8 interventions trouvées.

Photo de Laure DarcosLaure Darcos :

Pouvez-vous nous donner des précisions sur votre stratégie en matière de ressources humaines ? L'Inserm s'est engagé, dans le cadre du contrat d'objectifs et de performance 2016-2020 (COP), à embaucher chaque année 60 chercheurs et 75 ingénieurs, techniciens et personnels administratifs (ITA), en dépit pourtant d'un nombre de départs à la retraite des chercheurs inférieur au cours de cette même période. Cette année, le CNRS a privilégié l'embauche de doctorants. Quelle sera votre stratégie pour trouver un équilibre entre ces statuts ?

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

Aujourd'hui, environ 30 % de vos laboratoires sont dirigés par des chercheurs de l'Inserm et 40 % par des professeurs des universités et praticiens hospitaliers, les fameux PU-PH. Quelle est l'interaction entre ces deux communautés ? Eu égard à votre ambition nationale, ne serait-il pas raisonnable de prévoir une augmentation du pourcentage de laboratoires dirigés par des chercheurs ?

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

Dans le cadre des travaux de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), je travaille sur un dossier concernant l'Agence européenne qui s'occupe de la veille sanitaire (ENSA), qui a absolument besoin du concours du CNRS, mais aussi, et surtout, de l'Inserm. L'agence souhaite trouver des chercheurs qui ne puissent pas être soupçonnés de conflit de compétences, c'est-à-dire qui ne travaillent pas avec le privé. Vous avez indiqué que vous vouliez développer les relations avec les industries privées. Comment allez-vous faire ? Il y a une forme de contradiction entre ce que vous demande le Gouvernement, une demande légitime pour développer les fonds, et ce que souhaitent les institutions europ...

Photo de Annick BillonAnnick Billon :

Vous avez peu parlé du statut de l'étudiant chercheur, un statut peu valorisé. J'ai visité l'institut Imagine ; des étudiants ont lancé des projets, mais ne sont pas sûrs d'avoir des bourses pour les mener à terme. Doit-on se pencher sur cette question ? Allez-vous le faire ? Le métier de chercheur est-il suffisamment attractif en France ?

Photo de Laure DarcosLaure Darcos :

... départ, M. Fuchs avait regretté que la recherche ne soit plus une priorité nationale, quel que soit le Gouvernement, surtout comparé à la situation en Allemagne. Quelles seraient les éventuelles marges de manoeuvre que vous avez évoquées dans votre exposé liminaire ? Selon vous, le CNRS est le vaisseau amiral de la recherche, mais avec des salaires peu attractifs et un statut précaire pour les chercheurs, comment comptez-vous redonner de l'attractivité à cet organisme ?

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin :

L'enseignement supérieur et la recherche reposent sur quatre piliers : des universités puissantes et autonomes, des organismes de recherche, des projets dynamiques et des laboratoires privés. Quelles sont les relations du CNRS avec les trois autres piliers ? S'il faut accueillir des chercheurs étrangers, il importe aussi de retenir nos propres chercheurs. Je regrette ainsi le départ aux États-Unis de Jean Tirole. Enfin, j'aimerais avoir votre avis sur l'algorithme Parcoursup qui remplace APB.

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

...e : le CNRS mène à tout, même au Sénat... Le budget du CNRS est composé à plus de 80 % par sa masse salariale : les problèmes du personnel sont donc tout à fait essentiels. Or, le CNRS est confronté à la précarité et l'INRIA a le plus fort taux de CDD. En outre, les titularisations sont de plus en plus tardives : 37 ans en moyenne en sciences humaines. En moins de 20 ans, la situation des jeunes chercheurs s'est considérablement dégradée : ils arrivent au CNRS en étant payé 1,2 smic. Est-ce décent ? Vous n'avez pas évoqué la place des femmes. Le CNRS recrute majoritairement des femmes et plus on monte dans la hiérarchie, moins il y en a. Qu'allez-vous faire pour briser ce plafond de verre ? Le français comme langue scientifique est en train de mourir. La recherche internationale impose un seul...

Photo de Maurice AntisteMaurice Antiste :

Comment allez-vous susciter des vocations de chercheurs au lycée et à l'université, afin que le CNRS ne se referme pas sur lui-même ?