Interventions sur "chine"

29 interventions trouvées.

Photo de André ReichardtAndré Reichardt, vice-président de la commission des affaires européennes :

...eil sur ces sujets avaient été positifs. Nous savons toutefois que, dans le détail, les États membres ne partagent pas tous la même perception des enjeux ni des priorités en matière commerciale. Les pressions portugaise et espagnole en faveur du Mercosur le montrent, tout comme la volonté qu'a eue l'Allemagne de signer sous sa présidence du Conseil, in extremis, un accord d'investissement avec la Chine, accord désormais suspendu, car inacceptable par le Parlement européen dans la situation actuelle. S'agissant du Mercosur, la France a fait valoir des « conditions préalables » en matière de lutte contre le changement climatique et de lutte contre la déforestation, qui pourraient permettre la reprise du processus de validation de l'accord. Elle a également souligné la nécessité d'un suivi tout ...

Photo de Gisèle JourdaGisèle Jourda :

Je souhaite revenir sur la suspension de l'accord sur les investissements entre la Chine et l'Union européenne. Après sept ans de négociations, cet accord a été signé le 30 décembre 2020. Le 4 mai, il a été suspendu, au motif que, dans la situation actuelle, avec les sanctions de l'Union européenne contre la Chine et les contre-sanctions chinoises, dirigées notamment contre des membres du Parlement européen, l'environnement n'est pas propice à sa ratification. Mais la situation des O...

Photo de André ReichardtAndré Reichardt, vice-président de la commission des affaires européennes :

...eil sur ces sujets avaient été positifs. Nous savons toutefois que, dans le détail, les États membres ne partagent pas tous la même perception des enjeux ni des priorités en matière commerciale. Les pressions portugaise et espagnole en faveur du Mercosur le montrent, tout comme la volonté qu'a eue l'Allemagne de signer sous sa présidence du Conseil, in extremis, un accord d'investissement avec la Chine, accord désormais suspendu, car inacceptable par le Parlement européen dans la situation actuelle. S'agissant du Mercosur, la France a fait valoir des « conditions préalables » en matière de lutte contre le changement climatique et de lutte contre la déforestation, qui pourraient permettre la reprise du processus de validation de l'accord. Elle a également souligné la nécessité d'un suivi tout ...

Photo de Serge BabarySerge Babary :

Vous avez récemment rencontré la nouvelle directrice générale de l'OMC. Quelles avancées en attendez-vous ? Je pense en particulier au blocage de l'instance d'appel de l'OMC par les États-Unis depuis quelques mois, et à la posture habituelle de la Chine, qui se déclare toujours pays en développement pour obtenir des exemptions en matière de développement durable.

Photo de Bruno SidoBruno Sido :

Dans sa récente communication sur la révision de la politique commerciale européenne, la Commission annonçait un nouvel instrument pour contrer la coercition économique de plus en plus souvent exercée par certaines grandes puissances, notamment la Chine et les États-Unis, à l'encontre de l'Europe et de ses États membres. En la matière, si les intentions sont généralement louables, la mise en oeuvre est souvent plus laborieuse. Le règlement européen « de blocage » de 1996, même mis à jour en 2018, n'a ainsi produit que peu d'effets tangibles sur la propension des Américains à utiliser leur droit de manière extraterritoriale pour imposer leurs vue...

Photo de Gisèle JourdaGisèle Jourda :

Je souhaite revenir sur la suspension de l'accord sur les investissements entre la Chine et l'Union européenne. Après sept ans de négociations, cet accord a été signé le 30 décembre 2020. Le 4 mai, il a été suspendu, au motif que, dans la situation actuelle, avec les sanctions de l'Union européenne contre la Chine et les contre-sanctions chinoises, dirigées notamment contre des membres du Parlement européen, l'environnement n'est pas propice à sa ratification. Mais la situation des O...

Photo de Serge BabarySerge Babary :

Vous avez récemment rencontré la nouvelle directrice générale de l'OMC. Quelles avancées en attendez-vous ? Je pense en particulier au blocage de l'instance d'appel de l'OMC par les États-Unis depuis quelques mois, et à la posture habituelle de la Chine, qui se déclare toujours pays en développement pour obtenir des exemptions en matière de développement durable.

Photo de Bruno SidoBruno Sido :

Dans sa récente communication sur la révision de la politique commerciale européenne, la Commission annonçait un nouvel instrument pour contrer la coercition économique de plus en plus souvent exercée par certaines grandes puissances, notamment la Chine et les États-Unis, à l'encontre de l'Europe et de ses États membres. En la matière, si les intentions sont généralement louables, la mise en oeuvre est souvent plus laborieuse. Le règlement européen « de blocage » de 1996, même mis à jour en 2018, n'a ainsi produit que peu d'effets tangibles sur la propension des Américains à utiliser leur droit de manière extraterritoriale pour imposer leurs vue...

Photo de André ReichardtAndré Reichardt, vice-président de la commission des affaires européennes :

...eil sur ces sujets avaient été positifs. Nous savons toutefois que, dans le détail, les États membres ne partagent pas tous la même perception des enjeux ni des priorités en matière commerciale. Les pressions portugaise et espagnole en faveur du Mercosur le montrent, tout comme la volonté qu'a eue l'Allemagne de signer sous sa présidence du Conseil, in extremis, un accord d'investissement avec la Chine, accord désormais suspendu, car inacceptable par le Parlement européen dans la situation actuelle. S'agissant du Mercosur, la France a fait valoir des « conditions préalables » en matière de lutte contre le changement climatique et de lutte contre la déforestation, qui pourraient permettre la reprise du processus de validation de l'accord. Elle a également souligné la nécessité d'un suivi tout ...

Photo de Gisèle JourdaGisèle Jourda :

Je souhaite revenir sur la suspension de l'accord sur les investissements entre la Chine et l'Union européenne. Après sept ans de négociations, cet accord a été signé le 30 décembre 2020. Le 4 mai, il a été suspendu, au motif que, dans la situation actuelle, avec les sanctions de l'Union européenne contre la Chine et les contre-sanctions chinoises, dirigées notamment contre des membres du Parlement européen, l'environnement n'est pas propice à sa ratification. Mais la situation des O...

Photo de Serge BabarySerge Babary :

Vous avez récemment rencontré la nouvelle directrice générale de l'OMC. Quelles avancées en attendez-vous ? Je pense en particulier au blocage de l'instance d'appel de l'OMC par les États-Unis depuis quelques mois, et à la posture habituelle de la Chine, qui se déclare toujours pays en développement pour obtenir des exemptions en matière de développement durable.

Photo de Bruno SidoBruno Sido :

Dans sa récente communication sur la révision de la politique commerciale européenne, la Commission annonçait un nouvel instrument pour contrer la coercition économique de plus en plus souvent exercée par certaines grandes puissances, notamment la Chine et les États-Unis, à l'encontre de l'Europe et de ses États membres. En la matière, si les intentions sont généralement louables, la mise en oeuvre est souvent plus laborieuse. Le règlement européen « de blocage » de 1996, même mis à jour en 2018, n'a ainsi produit que peu d'effets tangibles sur la propension des Américains à utiliser leur droit de manière extraterritoriale pour imposer leurs vue...

Photo de Jean-Yves LeconteJean-Yves Leconte :

...Unis seront, chaque année, du même montant que le plan de relance de l'Union européenne pour sept ans ? Concernant le partenariat d'égal à égal avec l'Afrique que vous avez évoqué, comment pouvons-nous l'imaginer alors que les entrepreneurs africains ne peuvent pas aujourd'hui se rendre dans l'Union européenne, faute de visas ? Depuis vingt-cinq ans, nous assistons à l'arrivée fulgurante de la Chine dans la mondialisation. Une belle réussite pour ce pays, mais qui a changé la donne et engendré de nombreuses distorsions et des dysfonctionnements, avec des conséquences économiques, sociales et sur l'emploi importantes, à la fois aux États-Unis et en Europe. Aux États-Unis, cette percée de la Chine peut avoir été un facteur de l'élection de Donald Trump. En Europe, elle peut avoir contribué aux...

Photo de André GattolinAndré Gattolin :

Monsieur le Commissaire, la commission des affaires européennes du Sénat est très informée des questions européennes. Or je trouve parfois vos propos un peu évanescents et imprécis. Nous savons que la balance commerciale entre la Chine et l'Europe est déficitaire. Parler de rééquilibrage, sans réellement évoquer la question sociale et les questions politiques, me paraît un peu rapide. Votre portefeuille européen est très large, puisque vous êtes également en charge du commerce. Je voudrais rendre hommage à l'une de vos prédécesseurs, Mme Cecilia Malmström, qui avait accepté d'utiliser les leviers politiques. Quel est l'enjeu...

Photo de Pascal AllizardPascal Allizard :

...xique (ACEUM). Il nous est parfois expliqué que les concessions que nous avons faites sur le CETA permettaient de rééquilibrer le nouvel Accord de libre-échange nord-américain (Alena). Pensez-vous que cet équilibre, que j'estime précaire, est susceptible d'être mis en cause, à notre défaveur, avec l'entrée en fonction de la nouvelle administration Biden ? Enfin, concernant notre relation avec la Chine, vous évoquez l'objectif d'un rééquilibrage. C'est indispensable, je suis parfaitement d'accord avec vous sur ce point. Mais pouvez-vous nous dire où vous en êtes avec le Groupe 17+1, à savoir les pays européens qui ont contractualisé en bilatéral avec la Chine, groupe dans lequel l'Union européenne n'occupe qu'un strapontin ?

Photo de Richard YungRichard Yung :

La Chine a fait beaucoup d'efforts en matière de propriété intellectuelle depuis une quinzaine d'années, mais elle n'en reste pas moins le principal pourvoyeur de produits de contrefaçon. En outre, les tribunaux chinois ont tendance à prendre des décisions plutôt favorables à la partie chinoise. Que comptez-vous faire pour que la Chine respecte davantage les droits de propriété industrielle ou intellectue...

Photo de René DanesiRené Danesi :

Merci pour votre rapport très complet et très objectif. Lorsque j'ai fait mes humanités - il y a un certain temps - on m'avait appris que le développement du commerce diffusait les bonnes idées libérales... En Chine, il semble que les idées aient plus de difficultés à circuler que les marchandises, puisqu'elle a réalisé l'exploit d'être à la fois communiste et capitaliste. C'est incroyable ! Je ne connais pas beaucoup de pays en développement qui reconstruisent des routes de la soie ou qui ouvrent une base militaire à Djibouti... Les États-Unis ont bien fait de mettre les pieds dans le plat. Sous-évaluation ...

Photo de Cyril PellevatCyril Pellevat :

L'OMC répond mal à cette guerre commerciale entre Chine et États-Unis. Ne serait-il pas possible de négocier en amont avec les États-Unis et le Japon, et après cela avec les pays du G20 ? Les ministres du commerce du G20 ont fait une déclaration commune à Buenos-Aires en faveur d'une réforme. Les États-Unis semblent également la souhaiter. Peut-on attendre une annonce au sommet du G20 des chefs d'États des 30 novembre et 1er décembre dans ce sens ? S...

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

C'est toujours un plaisir de parler d'histoire avec M. Danesi. Je crois qu'il faut penser la Chine sur la longue durée. Depuis 221 avant Jésus-Christ, date de la fondation de l'Empire, l'idéologie dominante est la même. Qu'elle ait été habillée au XXème siècle des oripeaux du communisme puis du capitalisme n'y change rien. L'important est la continuité impériale. La Chine continue la même politique...

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

Il est plus intéressant de se demander quelle est l'idéologie avec laquelle la Chine fonctionne plutôt que celle qu'elle affiche. Je ne défends en rien l'idée communiste telle qu'elle fut défendue par la Russie ou la Chine, ce n'est pas mon propos. Mais on ne peut pas demander à la Chine que l'État ne soutienne pas la production, ce serait une trop grande rupture. Pour elle, pouvoir central et économie sont indivisibles !