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La guerre commerciale entre Chine et États-Unis ne doit pas prendre en otage une telle organisation internationale. Pour y remédier, il faut faire des coopérations renforcées, comme dans l'Union européenne. Comme le dit bien Pierre Ouzoulias, la Chine sait bien qu'elle n'a pas les moyens d'être une vraie économie de marché. Cette guerre commerciale ne sera bonne ni pour elle, ni pour les États-Unis. Pendant qu'ils se disputent, n...
Lorsque je parlais de l'idée selon laquelle l'échange de biens favorise la diffusion des bonnes idées, je ne voulais pas dire que la Chine en avait de mauvaises ; je voulais simplement dire que ce qu'on m'a appris est faux ! L'arrivée de marchandises ne développe pas automatiquement la démocratie.
L'organe de règlement des différends de l'OMC n'est pas exempt de critiques ; la régulation qu'il exerce semble d'une efficacité incertaine. Je me suis opposé, difficilement, à la reconnaissance du statut d'économie de marché pour la Chine et j'ai obtenu gain de cause. De la même façon, certains pays, condamnés pour des actions excessives de lutte contre le dumping se pourvoient en appel pour gagner du temps et ne paient jamais les pénalités auxquelles ils ont été astreints.
...l par ailleurs des services financiers ? Nous avons jusqu'ici été plutôt frappés par l'absence de propositions de la partie américaine, en particulier sur la question sensible de l'ouverture des marchés publics. Nous sommes aussi intéressés de connaître votre analyse sur un autre sujet délicat et potentiellement lourd de conséquences économiques et sociales pour l'Europe : la reconnaissance à la Chine du statut d'économie de marché dans le cadre de l'OMC. Une décision devrait être prise d'ici la fin de cette année. Quels seront les critères de la décision ? Quel serait l'impact pour l'Union européenne d'une telle reconnaissance ?
...constate que l'usage du français a pratiquement disparu dans la négociation. Ensuite, si vous nous avez bien décrit les attentes européennes, que veulent les États-Unis ? Enfin, dans les négociations entre blocs géographiques, il faut être conscient des rapports de force. Dans l'industrie ferroviaire, par exemple, l'Europe est très performante, certes, mais que pèsent nos grands groupes face à la Chine qui investit massivement dans ce secteur - y compris en Europe - alors que le marché chinois, lui, est fermé ? Nos plus grands groupes « pèsent » 6 milliards d'euros, l'équivalent chinois, 24 milliards, quatre fois plus.
...édéraux. C'est le contraire en Europe : l'Union est un nain politique mais le marché est très intégré. La négociation est déséquilibrée et tourne vite au marché de dupes. Quand l'Union européenne ouvre un marché, c'est un boulevard pour le partenaire. Quand les États-Unis font une concession, il faut tout recommencer, État par État. L'Union européenne doit être très attentive à l'évolution de la Chine. La nouvelle « route de la soie » est une façon de dégager ses surplus. Les enjeux sont considérables.
Vous ne vous étonnerez pas que je revienne sur la mise en place de droits anti-dumping provisoires de 11 %, sur les panneaux photovoltaïques en provenance de Chine, qui devraient être portés à 47 % à partir du mois d'août prochain. Même si nous soutenons cette démarche, nous sommes inquiets des représailles qu'elle suscite puisque Pékin a lancé une enquête anti-dumping sur les vins importés d'Europe, avec une menace de taxation si ces investigations se révélaient positives. Or, la Chine est le troisième marché à l'exportation pour nos produits viticoles et ...
... certains secteurs et nos préférences collectives dans le domaine agro-alimentaire. J'apprécie particulièrement que vous ayez pu souligner que cette négociation n'est pas facile et qu'il n'est pas exclu que la France puisse opérer un retrait. Je rappelle à ce sujet que les États-Unis font régulièrement l'objet de procédures relatives à des entorses aux règles de l'OMC et qu'ils disposent, avec la Chine, de l'arme très puissante du maniement des taux de change, cette dernière ayant une influence déterminante sur l'équilibre des échanges. Je me félicite de votre intervention qui démontre que la France va, à la fois, adopter une position dynamique et défendre nos valeurs spécifiques. Ce n'est pas simple, car si l'Europe reste le premier marché du monde, son unité politique est inachevée alors qu'...
Je reviens à mon tour sur le « coup de colère » de la Chine en faisant observer que ce pays n'a pas attendu le résultat des négociations internationales pour prendre des mesures de rétorsion dans le secteur viticole. Je souhaite vous interroger sur la problématique des transferts de technologie : comme vous avez pu le constater lors de vos déplacements à l'étranger, certains pays émergents exigent, pour importer nos produits, un « ticket d'entrée » sous ...