Interventions sur "touristique"

14 interventions trouvées.

Photo de Hermeline MalherbeHermeline Malherbe, au nom du groupe du RDSE :

...if ambitieux de 100 millions de touristes en 2020. Le tourisme est donc un pilier de notre économie nationale, source d’emploi local et non délocalisable. Il contribue à la dynamique d’aménagement du territoire, en raison des besoins en matière de dessertes routières, ferroviaires ou aériennes qu’il suscite. Aujourd’hui, les événements culturels ou sportifs participent positivement à l’économie touristique. Pour autant, nous devons nous adapter aux nouvelles exigences de la clientèle, qui évoluent rapidement dans une société en mutation constante. Certains secteurs se sont adaptés avec succès : les campings des années quatre-vingt ont laissé place à une hôtellerie de plein air de haut niveau, comme à Argelès-sur-Mer. De même, les gîtes et chambres d’hôte d’aujourd’hui offrent des prestations san...

Photo de Hermeline MalherbeHermeline Malherbe, au nom du groupe du RDSE :

Nous avons donc un capital touristique riche, mais cela n’est pas une fin en soi : ce capital et ce patrimoine, nous devons sans cesse les valoriser et les développer ! C’est ce que nous faisons aujourd’hui en mettant en valeur nos lieux de mémoire avec le mémorial du camp Joffre de Rivesaltes. Dans nos territoires, partout en France, nous innovons ; mais encore faut-il que nos actions soient visibles et entendues par le plus grand n...

Photo de Jean-Jacques LasserreJean-Jacques Lasserre :

...t de la loi NOTRe : l’action pour la promotion du tourisme doit être totalement distinguée de l’aide aux entreprises, réservée aux seules régions, afin de laisser la possibilité aux départements d’intervenir financièrement. Je formule cette demande, monsieur le ministre. J’aborderai maintenant un autre sujet au cœur de l’actualité et de notre quotidien : l’« uberisation » de l’économie. L’offre touristique change très rapidement de visage. Les canaux classiques – agences, centrales de réservation – sont aujourd’hui très fortement concurrencés par l’offre commerciale numérique, notamment par l’apparition de plateformes en ligne, dont on mesure aujourd’hui les inconvénients, en particulier sur le plan fiscal. De nouveaux canaux émergent via internet, mettant en relation directe l’offreur et le...

Photo de Christian FavierChristian Favier :

...emercier nos collègues du groupe du RDSE d’avoir permis un débat sur cette importante question. Au terme de longues discussions, la loi NOTRe a maintenu le tourisme parmi les compétences partagées entre l’État et tous les niveaux de collectivités, au même titre que la culture et le sport. Nous ne pouvons que nous en féliciter, car cela permet à chacun de jouer son rôle au profit du développement touristique et en faveur de tous les territoires. Chaque collectivité devient ainsi le maillon d’une chaîne de coopération nécessaire pour répondre aux besoins diversifiés qui s’expriment dans ce domaine. On ne saurait le nier, le tourisme est un secteur important de notre économie nationale et l’une des principales filières créatrices d’emplois. Cependant, au-delà de cet aspect majeur, il est une activité...

Photo de Guillaume ArnellGuillaume Arnell :

...ses travaillant dans ce secteur, pour un effectif salarié de plus de 1 million d’emplois en équivalent temps plein. C’est dire à quel point le tourisme connaît aujourd’hui un essor continu dans la croissance mondiale, jusqu’à se substituer parfois aux secteurs d’activités traditionnels et à prendre la place de moteur de l’économie. C’est le cas dans certaines économies ultramarines où le secteur touristique représente un levier important de croissance et une source déterminante d’activité. Dans mon territoire, à Saint-Martin, il mobilise près de 30 % des effectifs salariés déclarés. Pour autant, ce secteur décisif est confronté au dynamisme croissant des destinations concurrentes, par exemple Cuba ou la République dominicaine. Alors que le secteur touristique est en léger recul dans nos territoires...

Photo de Guillaume ArnellGuillaume Arnell :

Saint-Martin se distingue ainsi de plus en plus par la promotion d’un tourisme écoresponsable. Mes chers collègues, au travers de ces quelques exemples, vous comprendrez que la politique touristique relève avant tout d’une action conjuguée des acteurs publics et privés locaux, tant ce secteur occupe une part croissante dans nos économies. Le moment n’est-il pas enfin venu, pour reprendre le titre du rapport sénatorial de 2009, de « faire confiance à l’intelligence territoriale » ?

Photo de Jean-Claude LenoirJean-Claude Lenoir :

...tour d’offices de tourisme permet de promouvoir un territoire beaucoup plus large. Encore faut-il que nous ayons au plan national une politique de promotion de nos territoires tournée vers l’étranger, pour assurer la diffusion de toutes ces belles images que nous avons à l’esprit. Monsieur le ministre, deux conditions supplémentaires sont nécessaires pour mener à bien nos actions dans le domaine touristique. Il faut, tout d’abord, un accès aux réseaux, qu’il s’agisse du haut débit ou du téléphone. De nombreux gîtes ruraux et fermes isolées n’ont pas accès aux possibilités qu’offre internet pour réserver ou connaître les disponibilités d’un lieu d’hébergement. En outre, avant de choisir un lieu de villégiature, certaines personnes se préoccupent de savoir si elles seront connectées au réseau téléph...

Photo de Loïc HervéLoïc Hervé :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, d’autres ont rappelé avant moi l’importance du secteur touristique dans l’économie de notre pays. Je soulignerai, de façon moins poétique que Jean-Claude Lenoir, que le tourisme représente 7 % du produit intérieur brut. Dans mon département, la Haute-Savoie, 34 millions de nuitées génèrent 23 000 emplois non délocalisables. Avec plus de 84 millions de visiteurs étrangers, la France est toujours la première destination touristique au monde. Néanmoins, la clientè...

Photo de Loïc HervéLoïc Hervé :

...inances publiques est assortie de critères de péréquation négatifs pour ces communes : considérées comme riches du fait de l’importance de leurs recettes économiques, elles sont pénalisées par leur faible population permanente. §On pourrait également évoquer l’évolution des finances communales. La seconde raison tient aux craintes qui entourent la réforme de la DGF, très défavorable aux communes touristiques de montagne, dont les spécificités ne sont pas prises en considération.

Photo de Loïc HervéLoïc Hervé :

Ces difficultés posent la question du financement des investissements nécessaires supportés par les communes et les intercommunalités qui s’engagent dans la voie du développement touristique. Pour mieux atteindre leur objectif, les élus de ces territoires demandent que soient prises en compte leurs spécificités, en insistant sur quelques points : la compensation des « surcoûts montagne » via une fraction ou une majoration de la dotation de ruralité ; l’intégration de la disparition de la dotation touristique et de la population prise en compte au titre de la DGF dans le calcu...

Photo de Michel BouvardMichel Bouvard :

Dans la vallée des Belleville, le territoire d’une seule commune accueille trois stations et près de 70 000 lits touristiques, c’est-à-dire plus que certains départements français ! Dans ce cas, la question de la promotion ne se pose pas de la même manière qu’ailleurs. Monsieur le ministre, nous souhaitons que, au-delà du maintien du seul office du tourisme, les communes, lorsqu’elles pèsent un certain poids touristique, puissent conserver en gestion directe cette compétence.

Photo de Michel BouvardMichel Bouvard :

...la procédure de classement en station de tourisme des Arcs, engagée il y a plus de deux ans par la municipalité de Bourg-Saint-Maurice. On ne cesse de lui demander des choses invraisemblables : pour déterminer si les Arcs sont une station de tourisme, il faut notamment indiquer l’emplacement des bacs à ordures ! Il a fallu refaire une démarche complète, alors que la ville a été classée en commune touristique le 3 octobre 2013… Combien de fonctionnaires sont occupés à cette tâche dans les préfectures, au ministère ? Combien d’économies pourrons-nous réaliser avec le choc de simplification que nous attendons là aussi ? Je terminerai en évoquant la procédure de création des unités touristiques nouvelles.

Photo de Michel BouvardMichel Bouvard :

… ce qui aurait été logique s’agissant d’une procédure d’exception en matière d’urbanisme pour les territoires de montagne. Le projet d’ordonnance prévoit d’étendre cette procédure à la totalité des projets d’aménagement. Il n’y a plus de limites ! Demain, pour un simple dépôt d’explosifs servant à déclencher des avalanches, nous pourrons nous voir imposer une procédure d’unité touristique, puisqu’il n’y aura plus d’unités touristiques nouvelles. Ce projet d’ordonnance a été unanimement rejeté par les élus et par la profession. Alors que la procédure en question a vocation à s’éteindre, puisqu’il n’y aura plus d’unités touristiques nouvelles une fois les SCOT mis en place, …

Photo de Jean-François HussonJean-François Husson :

...omique. Si le tourisme est indéniablement un facteur de dynamisme, il est aussi source de difficultés dans la mesure où le partage des compétences en la matière est insatisfaisant pour nos collectivités. La loi MAPTAM et la loi NOTRe ont maintenu le partage de la compétence « tourisme » entre l’État et les différents échelons de collectivités : l’État conduit la stratégie nationale de promotion touristique, ce qui est compréhensible ; la région définit les objectifs régionaux et coordonne les initiatives ; le département garde la main sur les agences départementales du tourisme, les plans des itinéraires de promenade et de randonnée, et élabore les schémas d’aménagement touristique départementaux, qui doivent s’intégrer dans les dispositifs de la région ; quant à la commune ou à l’intercommunalité,...