40 interventions trouvées.
On ne peut pas laisser sous-entendre à la tribune du Sénat que des enseignants mettent « ent » au pluriel d'un nom, enfin, tout de même !
...nsiste trop souvent en un réquisitoire anti-entreprises, ce qui n'est guère favorable pour les élèves, qui paient les conséquences de la méconnaissance de l'entreprise lors de leur recherche d'emploi. Il y a manifestement un divorce avec les Français sur ce point, puisque, si 93 % d'entre eux souhaitent que l'on parle de l'entreprise à leurs enfants, ils ne sont plus que 8 % à faire confiance aux enseignants pour le faire ! Le second point que je veux aborder concerne les collèges et la carte scolaire. A cet égard, il serait intéressant, à titre d'illustration, de savoir quel est l'effectif moyen des collèges de Paris et celui des collèges de Seine-Saint-Denis.
Cela conduit à remettre en question le collège unique, qui est, dans le cas des banlieues, un collège inique. La diversification des parcours de formation, comme l'apprentissage, est, à mon sens, la bienvenue. Corollaire de tout cela, la nomination des nouveaux enseignants, très souvent inexpérimentés, dans les zones les plus difficiles relève du « massacre des innocents ». C'est tout juste si, dans certains collèges, les plus anciens ne sont pas les élèves redoublants de troisième ! Il y a là des changements à opérer. Dans le même ordre d'idées, j'aimerais savoir, monsieur le ministre, où en est la réforme des IUFM que nous avons décidée voilà peu de temps. Le ...
Je vais justifier tranquillement cette modification, si vous avez la patience de bien vouloir m'écouter. Voici un amendement qui est un enfant très légitime de la LOLF. La commission des finances a examiné la situation des enseignants surnuméraires disciplinaires, ces enseignants qui, du fait de l'évolution de la demande d'enseignants, n'ont plus d'élèves. Monsieur le ministre, votre prédécesseur, Luc Ferry, avait indiqué en 2003 qu'il y avait 2 400 enseignants surnuméraires disciplinaires et qu'il se proposait de ramener ce chiffre à 2 000 pour l'année 2004 et à 1 500 pour l'année 2005. Nous sommes en 2005, et le document t...
Monsieur le ministre, j'ai bien entendu votre appel. Malheureusement, vous avez eu des prédécesseurs et vous aurez sans doute des successeurs. Or l'un de vos prédécesseurs nous a tenus à peu près le même discours que vous, quoique peut-être avec moins d'enthousiasme. Nous comprenons parfaitement que, dans une grande maison comme l'éducation nationale, 385 000 enseignants ne peuvent pas être utilisés à 100 %. Mais admettez que nous nous interrogions dès lors qu'en 2003 on faisait état de 2 400 professeurs en surnombre, en manifestant l'intention de passer à 2 000 l'année suivante, en l'occurrence 2004, puis de 2 000 à 1 500 en 2005, et que vos propres documents mentionnent à ce jour 3 800 surnuméraires. Je souhaite donc maintenir mon amendement pour aller au fond...
Écoutez, monsieur Longuet, vous ne vous êtes pas privé de prendre plusieurs fois la parole ! Aussi, permettez-moi de m'exprimer à mon tour, et, puisque vous m'interpellez de cette façon, je dirai que je ne suis absolument pas surpris qu'un tel amendement émane de vous, tant il est la traduction d'un libéralisme à outrance ! Ainsi, il semble bon de céder à la mode en montrant du doigt les enseignants sans élève et en les donnant en pâture à l'opinion publique. Or je voudrais tout simplement dire que, pour un enseignant, ne pas avoir d'élève est un drame.
Personnellement, j'ai reçu des lettres émanant de professeurs qui sont dans cette situation et qui m'ont demandé d'intervenir pour les aider à obtenir une classe, quitte à changer d'académie. Par conséquent, vous auriez pu, vous auriez dû proposer des règles destinées à aider le ministre à mettre des professeurs à la disposition des élèves. En effet, il est inadmissible que des enseignants restent à la maison contre leur gré et soient finalement payés pour ne pas travailler. Dès lors, que va-t-on faire d'eux ? Vous vous situez sur le plan du symbole en donnant ces enseignants en pâture à l'opinion publique, au motif que des rapports ont été publiés. Il est vrai que des fermetures de filières ou d'établissements sont intervenues, ce qui a entraîné un surnombre d'enseignants. Tout...
Au titre de l'exercice budgétaire 2006, 798 emplois d'enseignants mis à disposition, en demi-année, seront supprimés, soit 399 équivalents temps plein travaillés. Le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche prétend que ces 798 suppressions n'en sont pas et que les crédits correspondant ont été transférés sur les titres 2 des différents programmes de la mission. En tout état de cause, une grande nébuleuse entoure la de...
Si tirer les conséquences de la LOLF signifie que ce sera ensuite moins bien, alors il vaut mieux ne pas le faire ! Ne mettez pas sur le dos de la LOLF ce qui relève d'un choix politique. Assumez-le ! Pour l'anecdote, je souligne que le conseiller du Premier ministre qui a reçu les associations sur ce sujet était un enseignant mis à disposition.
Tout au long de la discussion du projet Fillon, le groupe CRC avait démontré la nécessité d'assurer la réussite des élèves dès le plus jeune âge. C'est pourquoi, avec les enseignants et les lycéens, nous avons combattu la loi Fillon. D'ailleurs, il est bien dommage que le ministre devenu sénateur soit absent de cette discussion sur le budget de l'enseignement.
... c'est le moment que choisit le Gouvernement pour faire entrer en apprentissage les enfants de quatorze ans. Toutes les personnes compétentes et responsables, y compris des patrons, s'accordent à dire que les conditions ne sont pas créées à cet âge pour travailler. Des enseignants, des chercheurs, des élus réfléchissent à cette question et font des propositions. Il faut les entendre. Le Premier ministre a dit qu'il fallait mettre en place des sanctions parentales, comme si les parents ne voulaient pas de tout leur coeur, de toutes leurs forces la réussite de leurs enfants ! Si, parfois, ils n'en comprennent pas toute l'importance, c'est qu'eux-mêmes sont en difficulté ; ...
...que nous connaissons. Là où je ne vous rejoins pas, c'est quand, pour abonder ces deux programmes, vous prenez dans le programme 141. Vous allez dégager la somme nécessaire, nous dîtes-vous, grâce à une meilleure gestion des remplacements. Pourtant, lors de l'examen du fameux projet de loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école, nous avons décidé d'un système de remplacements des enseignants. Il doit donc être prévu ; or, je ne vois rien à ce sujet. L'ensemble de votre mission, monsieur le ministre, est insuffisante et vos propositions ne sont pas satisfaisantes.
...voir intégrer la vie scolaire ordinaire. La volonté de concrétiser plus rapidement les engagements pris a d'ailleurs été entendue à l'Assemblée nationale, puisqu'elle a voté un crédit de un million d'euros supplémentaires en vue d'abonder le programme « Vie de l'élève ». Accélérer l'équipement de locaux adaptés, favoriser l'accessibilité des établissements, permettre la formation des personnels enseignants et des auxiliaires de vie scolaire, hâter la création de postes d'auxiliaires de vie scolaire accompagnant individuellement des enfants, voilà ce à quoi tend cet amendement que je présente au nom des sénateurs Verts. Par ailleurs, monsieur le ministre, vous disiez souhaiter financer la création de postes d'auxiliaires de vie scolaire par la mobilisation des marges de manoeuvre de l'enveloppe de...
...pourtant amputé de huit millions d'euros supplémentaires par l'Assemblée nationale, en vue de financer les maisons familiales et rurales, les MFR. La situation financière des MFR est précaire, suite notamment au gel de leurs crédits ces dernières années, alors qu'elles ont vu leurs effectifs d'élèves augmenter de manière continue. Cela a notamment entraîné la non-actualisation du coût du poste « Enseignant », alors qu'elle est prévue par la loi. Cette non-revalorisation cumulée de leurs moyens de fonctionnement risque de conduire progressivement les MFR à l'asphyxie. Or, elles sont devenues un acteur incontournable de notre système éducatif, venant en aide à des jeunes qui n'ont pas trouvé, au sein de l'éducation nationale, une scolarisation adaptée à leurs talents. En conséquence, l'amendement n...
...liales d'acquérir un certain nombre d'attitudes et de méthodes de réflexion. Cette éducation à la non-violence et à la paix ne devrait pas faire sourire. Des enseignements de ce type sont proposés dans nombre de pays européens, dans le cadre d'une politique d'éducation qui parie sur la responsabilité des enfants, sur le renforcement de la place des parents et sur la mobilisation tous azimuts des enseignants.
La commission des finances n'est pas favorable à cet amendement, pour la bonne raison que les crédits de formation permanente réservés aux enseignants permettent tout à fait à ceux d'entre eux qui le souhaitent et en font le choix de suivre ce type de formation. Parallèlement, la réforme du contenu de l'enseignement des IUFM qui est engagée actuellement permettra assurément de veiller à la diffusion des pratiques pédagogiques et de l'enseignement comportemental. Tout ce que vous préconisez, madame Voynet, relève de la bonne éducation. Nous s...
L'anticipation des tensions, la résolution des conflits, les techniques d'apaisement ne s'improvisent pas. Il s'agit non pas, je le répète, de bonne éducation, mais de méthodes. De surcroît, ces savoir-faire doivent être actualisés en fonction des nouveaux publics auxquels sont confrontés les enseignants. Nous ne sommes pas encore capables de faire naître des relations apaisées, sans défiance ni provocations, entre groupes de filles et groupes de garçons, entre cultures différentes, entre bandes de quartier rivales, entre générations. À cet égard, on a vu à quelle vitesse peuvent s'embraser, soit dit sans jeu de mot, à la fois les esprits et des biens appartenant à des gens très proches des aute...
...estes, a une valeur symbolique et n'a pas d'autre objet que de poser un problème connu depuis longtemps, qui suscite chaque année un certain nombre de phénomènes de librairie mais pas de réponses sérieuses de la part de l'institution scolaire. Cet amendement concerne les modalités de nomination des professeurs des écoles et des professeurs du secondaire, lesquelles conduisent à l'affectation des enseignants les plus inexpérimentés dans les académies et dans les écoles présumées les plus difficiles, et, par voie de conséquence ou de symétrie, à la nomination, tout simplement parce qu'ils sont plus âgés, d'enseignants expérimentés dans des écoles ou dans des collèges réputés plus tranquilles. Nous devons réfléchir sur l'ensemble des dispositifs envisageables, travailler à l'amélioration à la fois de...
...ituent, depuis leur création, dans la logique du développement et du rayonnement de l'école publique. Elles en défendent les valeurs et visent à promouvoir, au cours et en dehors du temps scolaire, le service public d'éducation dont elles sont des partenaires incontournables. Par ailleurs, elles contribuent à l'évolution du système d'éducation en accompagnant nombre de dispositifs innovants. Les enseignants mis à leur disposition sont garants de la qualité éducative des projets comme du respect des principes fondamentaux de l'école républicaine. Aussi, dans une période où les questions de formation, d'éducation à la citoyenneté, d'éducation au développement, de laïcité, d'intégration sociale, d'épanouissement personnel de l'enfant mettent en évidence la nécessaire complémentarité éducative, où le ...
...i moins à faire prendre l'embauche de personnes en qualité d'auxiliaires de vie scolaire pour un soutien à l'emploi des personnes handicapées. Quant aux arguments invoqués, permettez-moi de dire qu'ils ne sont pas à l'honneur de notre Assemblée : on procéderait ainsi au motif que les personnes handicapées n'auraient pas la qualification nécessaire pour exercer un emploi dans la fonction publique enseignante ! Je trouve cette explication pour le moins déplacée. Dans le cadre de la décentralisation, il a été décidé de transférer les personnels ATOSS dans la fonction publique territoriale et l'on feint de découvrir qu'il n'y aurait plus d'emplois correspondant au niveau de qualification des personnes handicapées ! On imposerait en quelque sorte une double peine aux personnes handicapées en leur fais...