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Après des semaines de négociations difficiles, virant parfois au psychodrame - on se souvient du référendum ou du conseil interminable du 12 juillet -, la Grèce et ses partenaires de la zone euro ont trouvé un accord, le 13 juillet, sur l'octroi d'une nouvelle aide internationale de 86 milliards d'euros sur trois ans. Un mémorandum d'accord signé le 12 août est venu le concrétiser. Ce terme était pourtant honni à Athènes... Le nouveau programme est censé répondre aux besoins de financement du pays mais aussi aux difficultés du secteur bancaire. 10 à 25 ...
La situation grecque reste difficile. La Grèce pourra-t-elle appliquer la totalité de l'accord ? Elle a fait le plus facile, même si c'était douloureux : augmenter la fiscalité sur les catégories populaires. La mise en place d'une taxe sur le foncier soulève bien des réticences, et les catégories socio-professionnelles visées par de nouvelles taxes commencent à se mobiliser. On annonce des privatisations, encore faut-il des acquéreurs, à un p...
Quel dommage que la Grèce ne soit pas une banque d'affaires, elle aurait été sauvée depuis longtemps ! Les comportements sont extrêmement différents à l'égard des peuples et des banques, ce que je regrette profondément. Je reste très inquiet. Le dispositif de réformes extrêmement sévère ne permet pas à la Grèce de relancer son économie. Les nouveaux prêts servant à rembourser les anciens prêts, l'argent n'est pas inject...
Son courage politique a payé. Continuera-t-il à payer, si les catégories populaires subissent encore les conséquences difficiles du plan imposé à la Grèce ? La zone euro a tangué. Je ne suis pas certain qu'elle supporte une nouvelle crise. La stabilité de la Grèce doit être assurée. Rappelons que les élections grecques se sont déroulées sur fond de crise migratoire, à laquelle la Grèce est extrêmement exposée. L'Union européenne lui demande beaucoup, en lui accordant des contreparties moindres qu'à la Turquie. Le nombre de hot spots prévu en Grèce...
Il faut savoir que les services fiscaux ne recouvrent pas correctement l'impôt existant. Le manque à gagner estimé est de l'ordre de 15 milliards d'euros, à rapporter aux besoins de financement actuel de la Grèce. Il existe un véritable problème d'organisation, contre lequel le Président de la République a proposé l'aide de la France. L'administration fiscale française, qu'on critique souvent, est efficace.
Je me suis rendu à Athènes du 8 au 12 juin derniers afin de faire un point sur les relations entre la Grèce et la zone euro, particulièrement délicates ces derniers mois. J'ai souhaité, au cours de ce déplacement, rencontrer des membres du gouvernement et de l'opposition, des représentants du monde économique et des acteurs de la société civile. J'étais parti, je dois l'avouer, avec l'idée de remettre en perspective les critiques qui visent ici et là ce pays. Vous connaissez mon attachement pour la Grè...
...ure ». Mais enfin, peut-on dire d'un gouvernement ayant des convictions qu'il se situe dans la posture ? Je ne suis pas d'accord ! La conclusion est par contre éclairante lorsqu'elle rappelle que la crise grecque actuelle est avant tout une crise morale, marquée notamment par une défiance séculaire à l'égard de l'État. Ce qui n'est pas aujourd'hui sans rapport avec la question de la place de la Grèce au sein de l'Union européenne L'adhésion de la Grèce à l'Union européenne était évidente. Par contre, son intégration au sein de zone euro pose question. Elle a été portée par des personnalités qualifiées comme Jacques Delors, Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn ou même Valéry Giscard d'Estaing ! Au-delà des négociations et du modèle de croissance, la principale urgence à laquelle est confro...
Je n'oublie pas, avant tout de chose, le rôle de la résistance grecque dans la défaite du nazisme. En obligeant Hitler à retirer des troupes du front de l'Est pour soutenir l'armée italienne empêtrée en Grèce, elle a sans doute influé sur le cours des choses... Nous devons aujourd'hui arriver à un accord. Nous connaissions avant même le déclenchement de la crise les problèmes de la Grèce. Mais nous les taisions, qu'il s'agisse du poids des dépenses militaires - 2 milliards d'euros - qui servait nos industries de l'armement ou de l'inefficacité de l'administration grecque. Nous devons maintenant avanc...
Je note une divergence entre vous sur l'analyse de la situation grecque. Que se passera-t-il si le 8 avril, la Grèce ne peut honorer sa dette au FMI ? Je ne crois pas que ce soit un micro-problème. La situation est explosive. Les Grecs se sont rassurés à bon compte en votant pour un parti qui nie les réalités et tient un discours simpliste, mais je suis inquiet à court terme. Votre raisonnement se défend, même si je n'y adhère pas totalement. Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain, soit, ...
Comme client du Crédit Agricole, j'ai déjà participé au redressement de la Grèce... Le plan de relance Juncker reste à financer.
Je ne partage pas votre confiance sur la Grèce. Voilà cinquante ans qu'ils nous mènent en bateau.
Outre les armateurs, l'Église orthodoxe ne paie pas d'impôts en Grèce. J'aurais cru que le nouveau gouvernement de gauche chercherait à faire payer les curés, mais ce n'est pas le cas. Une question : est-il prudent de réserver un séjour en Grèce cet été ?