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La Commission européenne a présenté, le 13 mai 2015, au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions, une communication relative à un « Agenda européen en matière de migration ». Dans cette communication, nous nous efforcerons de tracer les grandes lignes des propositions de la Commission européenne. Il conviendra toutefois d'attendre la réunion des ministres des affaires intérieures de l'Union (le conseil dit « JAI ») du 16 juin et surtout le Conseil européen des 25 et 26 juin pour savoir dans quelle mesure le dispositif proposé par la Commission aura été retenu par ...
J'évoquerai, maintenant, les propositions de la Commission européenne pour une « politique européenne des migrations » à plus long terme. Une occasion se présente, selon elle, de démontrer que la gestion commune des migrations par tous les pays de l'Union peut apporter une valeur ajoutée. Ces orientations de la politique migratoire européenne s'articuleraient autour de quatre axes : · réduire les incitations à la migration irrégulière ; · assurer une bonne gestion des frontières extérieures tout en sauva...
...isible de demandes, et ce conformément aux accords de Dublin ? Rappelons que l'Allemagne a dû traiter, seule, en 2014, près de 203 000 demandes d'asile ! · Autre interrogation : avec le programme d'urgence, nous sommes en présence d'une forme de « planification » pour l'heure temporaire mais appelée, selon les voeux de la Commission, à être pérennisée dans le cadre d'une « meilleure gestion des migrations ». 40 000 futurs demandeurs d'asile seraient relocalisés, selon une clé de répartition, sur tout le territoire de l'Union. Ce plan ne risque-t-il pas de créer un « appel d'air » pour les réseaux de passeurs et les dizaines, voire les centaines de milliers de migrants qui veulent à tout prix tenter leur chance ? En annonçant, par avance, qu'elle va répartir et acheminer sur tout le territoire de...
Comme l'a souligné le président Jean Bizet, le sujet que nous abordons est difficile. Je voudrais, pour ma part, faire deux remarques. Premièrement : Il faut absolument se rapprocher des Turcs. La Turquie est un interlocuteur incontournable : une part très importante des migrations vers l'Europe transite par la Turquie et ce pays héberge, aujourd'hui, entre 1,5 et 3 millions de réfugiés. En second lieu, il faut savoir que 200 km de côtes libyennes sont actuellement contrôlées par « Daech ». Des problèmes énormes de sécurité sont susceptibles de se poser.
Ce dossier des migrations est effectivement extrêmement compliqué. Il y a les faits, il y a nos valeurs et nos traditions, et enfin il y a les réalités. « Raccorder » tout cela n'est pas simple. On peut certes critiquer l'Agenda européen mais il apparaît, malgré tout, indispensable de mieux répartir la charge. L'Italie, en particulier, est confrontée à de très grosses difficultés. L'Italie comme la Grèce sont fortement ...
Merci aux deux rapporteurs d'avoir « décortiqué » avec tant de précision les problématiques de l'asile et des migrations. Comment maîtriser des flux migratoires aussi considérables ? Je pense qu'il faut remettre le dialogue « Nord-Sud » sur la table. Au Sénégal, les migrants d'un certain âge reviennent au pays avec des moyens financiers qui paraissent considérables : cela constitue une formidable incitation au départ. D'une façon plus générale, la croissance démographique de l'Afrique Noire est telle que l'aide...
Cette communication a pour principal objet la surveillance des frontières et le sauvetage des migrants en Méditerranée. Toutefois, j'évoquerai d'abord, comme l'a indiqué le président Bizet, le contexte dans lequel s'inscrit la création de notre groupe de travail, ses objectifs et son calendrier. La question des migrations, de la liberté de circulation et de l'asile, à l'échelle de l'Union européenne, est souvent marquée du sceau de l'imprécision (l'évaluation des migrations clandestines, par définition), du non-dit (ce que les textes prescrivent et ce que font les États, en réalité), de l'ambiguïté (certaines stratégies ou politiques ont des finalités qui peuvent apparaître contradictoires), voire même parfois de...
Toute l'Union européenne est concernée par le problème des migrations. Jusqu'à présent, des pays comme la Grèce, l'Italie où Malte n'ont guère bénéficié de la solidarité des autres États membres. Et pourtant, les frontières extérieures de l'Europe sont des frontières communes. Au-delà de l'aspect humanitaire qui nous interpelle tous, il importe d'encourager une « prise en charge européenne » qui paraît bien lente à se mettre en place. Je pense aussi que la relan...
La façon dont l'Europe traite la question des migrations clandestines n'est pas du tout satisfaisante. À cet égard, ni la Commission ni le Conseil ne semblent être vraiment sensibilisés avec une claire conscience des enjeux. Il faut comprendre, par exemple, que les migrants de Calais ont traversé cinq ou six pays de l'Union européenne avant d'arriver sur nos côtes. Ils ont d'ailleurs souvent un bon niveau de formation et possèdent de la famille ou d...
Ce problème des migrations clandestines, c'est un peu le « tonneau des Danaïdes ». Je ferai trois observations : - des progrès sont possibles en matière d'aide au développement en particulier en direction des pays du pourtour méditerranéen. Hélas, contexte budgétaire oblige, les crédits consacrés à l'aide au développement sont aujourd'hui plutôt rognés ; - la lutte contre l'immigration clandestine passe aussi par une me...
Face aux migrations clandestines, l'espace « Schengen » n'est pas le problème ; il est plutôt la solution car s'il n'existait pas, les différents pays de l'Europe se renverraient les migrants de frontières en frontières. Ce qu'il nous faut, ce sont des règles efficaces et surtout une politique commune en matière de visas par exemple. Je souhaite d'autre part que l'Europe demeure un espace attractif. Au demeurant, ...
Ce débat montre que la commission des affaires européennes a eu raison de mettre en place un groupe de travail sur l'espace « Schengen », l'immigration et l'asile. Nous nous efforcerons de formuler des préconisations et de présenter des propositions utiles même si, à l'évidence, les solutions aux questions de l'aide au développement ou de la volonté de migrer des jeunes des pays du pourtour méditerranéen ne sont pas de notre ressort. Tout au long de nos travaux, nous présenterons à la commission des rapports d'étape qui devraient aboutir à un r...