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Nous avons eu, sur ce sujet, un long débat en commission des affaires sociales. Selon moi, cette autorisation n’est pas une très bonne chose. Une fois de plus, les médecins se sentent agressés. On enlève en outre une partie de leur travail aux infirmières libérales, qui peuvent pratiquer la vaccination sous l’autorité d’un médecin. Par ailleurs, quel fonds assurantiel prendra en charge d’éventuelles complications ? Toutes ces questions n’ont pas été suffisamment approfondies. Les médecins ont proposé des solutions ; j’espère, sans en être certain, que Mme la ministre s’y ralliera…
...e qui, rappelons-le, peut être mortelle, en particulier chez la personne âgée. Il est vrai qu’il existe de fortes réticences de la part des médecins ; pour autant, nous avons pu constater que l’enthousiasme n’est pas forcément général parmi les pharmaciens… Néanmoins, cette mesure de facilitation est bienvenue : comme l’a rappelé Mme la ministre, certaines personnes en possession de leur bon de vaccination ne savent comment se faire vacciner, les médecins eux-mêmes indiquant ne pas recevoir de personnes venant spécifiquement pour une vaccination. Il s’agit également d’abolir un certain nombre de frontières trop strictes dans l’exercice des diverses professions médicales. Ce n’est qu’une expérimentation. L’évaluation devra en être très sérieuse ; je ne doute pas qu’il en sera ainsi. Par ailleurs, l...
Je partage tout à fait l’avis de Mme la ministre : il est nécessaire d’étendre au maximum la couverture vaccinale, pour limiter les épidémies. Dans cette perspective, autoriser les pharmaciens à pratiquer la vaccination dans leur officine est une mesure de facilitation et de simplification pour les personnes qui n’ont pas le temps de se rendre chez le médecin. Selon moi, il n’y aura, en fin de compte, pas énormément de gens qui iront se faire vacciner à la pharmacie. Quoi qu’il en soit, cela se pratiquait déjà. Pour ma part, étant de surcroît biologiste, j’avais la possibilité de faire des prises de sang et des...
Soyons pragmatiques : il faut que le plus de gens possible soient vaccinés. Mme la ministre a rappelé qu’il fallait parvenir à un taux de vaccination d’environ 70 %. Quand quelqu’un s’installe dans un village ou dans un quartier, il doit d’abord trouver un médecin traitant qui veuille bien l’accepter. Ensuite, il faut souvent attendre plusieurs jours avant d’être reçu en consultation. La désertification médicale est un fait qu’on ne peut nier ! Dès lors, si l’on veut étendre la couverture vaccinale, il faut, sans hésiter, permettre aux pharma...
Je vais retirer cet amendement, mais je m’étonne que l’expérimentation soit limitée à la vaccination des personnes adultes. Si la vaccination est vraiment un acte aussi facile et banal qu’on le prétend, pourquoi une telle restriction ? Pourquoi, d’ailleurs, réserver l’expérimentation à la seule vaccination contre la grippe ? Pourquoi les enfants ne pourraient-ils pas être vaccinés par un pharmacien, dès lors que les locaux sont appropriés ?
On n’est pas encore parvenu, dans ce pays, à faire en sorte que toute personne soit munie d’un carnet de vaccination destiné à la suivre tout au long de sa vie. Entre les déménagements, les voyages et les changements de médecin, on oublie facilement les dates de ses dernières vaccinations. Peut-être Mme la ministre travaille-t-elle sur ce sujet ?
Il s’agit d’accorder aux médecins du travail la compétence pour réaliser l’ensemble des vaccinations. Nous partageons tous l’objectif d’améliorer la couverture vaccinale, mais le dispositif proposé soulève plusieurs questions. En particulier, les médecins du travail ne disposent pas, à l’heure actuelle, du droit de prescription. Reste que cette mesure pourrait contribuer à renforcer l’attractivité de la médecine du travail, même si je doute que cet élément soit déterminant. En conclusion, la c...
Pour une fois, je puis faire miens sans réserve les propos de M. Savary : si l’on veut mettre en place une politique vaccinale qui soit la plus large possible, il faut permettre tant aux pharmaciens qu’aux médecins du travail de procéder à des vaccinations, sous les conditions que M. Dériot et Mme Yonnet ont très bien exposées : la prescription relèvera du seul médecin traitant. Cela permettra d’élargir la couverture vaccinale : on en a bien besoin, sachant que les Français se montrent de plus en plus réservés à l’égard de la vaccination.
Je rappelle que, en 2004, quand le dossier médical personnalisé a été mis en place, il a été décidé que deux catégories de médecins ne pourraient y accéder : les médecins du travail et les médecins des assurances. Je pense que les choses doivent évoluer en matière de vaccination : en effet, il importe qu’un maximum de personnes soient vaccinées. Cependant, comme l’a souligné Mme la ministre, l’implication des partenaires sociaux est nécessaire pour mettre en œuvre un tel changement de paradigme quant à la place du médecin du travail dans notre société. Par le petit bout de la lorgnette, on envisage de changer complètement la fonction du médecin du travail. Personnellemen...
Je ne suis pas certain que la mesure proposée permettra d’élargir les possibilités de vaccination, car il faudra que le salarié obtienne une prescription de son médecin traitant. Par ailleurs, sa mise en œuvre créerait une certaine hiérarchie entre les médecins qui prescrivent et ceux qui injectent. Ce n’est pas tolérable ! Enfin, si l’on ouvre le droit de prescription au médecin du travail, …
Les choses sont extrêmement simples : concernant la grippe, il faut une vaccination de masse. Dans ce cas particulier, le pharmacien doit être autorisé à vacciner. Cela ne pose aucun problème à mes yeux.
Je crois qu’il y a confusion. Nous parlons ici de la vaccination contre la grippe : dans le cas d’espèce, j’estime moi aussi que les pharmaciens et les médecins du travail peuvent être associés à la campagne de vaccination. Permettre au médecin du travail de vacciner contre la grippe un salarié se présentant avec sa dose de vaccin évitera à ce dernier de devoir patienter deux heures dans une salle d’attente.
En revanche, les autres vaccinations doivent bien sûr continuer à relever de la compétence exclusive du médecin traitant.
...r été provoqués par cet adjuvant. Nous souhaitons donc pouvoir disposer d’un rapport précis sur le coût de la prise en charge des pathologies liées à la présence de sels d’aluminium dans les vaccins. Cela permettrait d’avancer sur cette question, qui est de plus en plus médiatisée. J’imagine que vous recevez, comme nous, des courriels provenant de signataires d’une pétition remettant en cause la vaccination, notamment sur le fondement de doutes sur l’innocuité des adjuvants utilisés. Les gens s’interrogent. Au lieu de nier le problème, dotons-nous des moyens d’approfondir la réflexion en vue d’éclaircir la situation.
Outre qu’elle n’est guère favorable aux demandes de rapport, monsieur Desessard, la commission s’interroge sur le fond de votre proposition : est-il opportun de précéder, en quelque sorte, l’avis des scientifiques sur ce sujet et de jeter la suspicion sur la vaccination en général ? Cela va à l’encontre de l’objectif que nous étions unanimes à affirmer tout à l’heure, à savoir favoriser l’extension de la couverture vaccinale. Pour ces raisons, la commission demande le retrait de cet amendement.
... pu démontrer que les adjuvants aluminiques migraient dans le cerveau et que, chez certains patients, cela pouvait entraîner des maladies invalidantes. Le Parlement, lui, ne peut rien faire d’autre que demander des rapports, mais le problème est très grave. Tous ces scientifiques, ces responsables d’association, comme Didier Lambert, président de l’association E3M, ne sont pas des opposants à la vaccination : ils demandent seulement que l’on utilise des vaccins dépourvus de sels aluminiques. De tels vaccins ont déjà été commercialisés par l’Institut Pasteur : il est donc tout à fait possible d’en produire encore aujourd'hui. Je vous invite, mes chers collègues, à regarder le film L’aluminium, les vaccins et les 2 lapins, réalisé par Marie-Ange Poyet : il présente des preuves scientifiques de...