Interventions sur "strasbourg"

25 interventions trouvées.

Photo de Jean-Yves LeconteJean-Yves Leconte :

Sur la question des Balkans, au regard de l'allocution du Président de la République à Strasbourg, il me semble que les Italiens n'ont rien à attendre de la présidence française en ce qui concerne l'élargissement de l'Union européenne. Ensuite, je suis quelque peu en désaccord avec André Reichardt sur l'utilisation de l'argument du plan de relance dans les négociations du Pacte. Trop utiliser ce levier pourrait s'avérer contreproductif. Cette utilisation pourrait même être dangereuse eu éga...

Photo de André ReichardtAndré Reichardt :

Je voulais vous remercier d'avoir fait état d'une demande visant à relocaliser les activités du Parlement européen à Strasbourg, haut lieu de démocratie à l'échelle européenne.

Photo de Pascale GrunyPascale Gruny :

J'aimerais apporter une précision : ce bâtiment n'est nullement fonctionnel. Les bureaux sont exigus et dans le cadre de la crise sanitaire, il n'était pas possible de recevoir des personnes en leur sein. Avec la montée en puissance de la visioconférence, les difficultés liées à ce bâtiment sont mises en exergue. De plus, la ville de Strasbourg est relativement enclavée.

Photo de Alain CadecAlain Cadec :

J'ai eu la chance d'être pendant dix ans député européen. À l'époque, 650 députés européens sur 751 s'étaient exprimés en défaveur de l'emplacement strasbourgeois du Parlement européen. La plupart des députés européens veulent quitter Strasbourg. Il existe en outre une très forte pression bruxelloise pour que toutes les institutions soient concentrées à Bruxelles. Seulement, pour que le Parlement quitte Strasbourg il faudrait modifier les traités. Malheureusement, je suis convaincu que le Parlement quittera Strasbourg : c'est la triste vérité.

Photo de André ReichardtAndré Reichardt :

Je ne veux pas faire de plaidoyer « pro domo », cependant, je voulais remercier les auteurs de cette PPRE pour leur rédaction. Je suis conscient que le risque existe : cela fait des décennies que cette question est en suspens. J'aimerais également préciser que l'appui des gouvernements successifs a toujours été largement lacunaire en la matière ! Strasbourg est de surcroît une ville particulièrement enclavée. Tout cela aurait dû être pris en compte depuis des décennies. J'ai espoir que la situation s'améliore : un groupe de pression s'est récemment constitué pour promouvoir le maintien du Parlement européen dans notre belle région. Cela étant dit, s'en est assez ! On ne peut pas à la fois dépouiller Strasbourg de son rôle de capitale régionale, co...

Photo de André GattolinAndré Gattolin :

Pour alimenter le travail de réflexion que nous devons mener à propos de cette question strasbourgeoise, je pense qu'il faut que nous réalisions une analyse comparative du fonctionnement du Parlement européen avec celui de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. J'ai participé à cette Assemblée « en présentiel » la semaine passée, et il est vrai que le fait que son administration soit basée à Strasbourg facilite la synergie entre les différents acteurs du Conseil. Aussi, il faut qu...

Photo de Elsa SchalckElsa Schalck :

Je souhaiterais attirer votre attention sur la question du siège du Parlement européen à Strasbourg. Il faut profiter de cette présidence 2022 pour insister sur l'attachement de la France à cette question. J'entendais dans votre propos que des événements auraient lieu sur les différents territoires. Vous avez effectivement cité Strasbourg. Au-delà de cette question, c'est tout un symbole qui est en jeu. Il faut profiter de ces six mois pour rappeler l'importance du Parlement européen à Strasbou...

Photo de Jean-Yves LeconteJean-Yves Leconte :

...il y a deux ans, et dont nous savons maintenant qu'il n'a pas abouti à grand-chose ? Par ailleurs, les parlements nationaux, qui disposent de la souveraineté budgétaire, doivent être structurellement associés à cette discussion. Que pouvez-vous nous dire sur ce sujet ? Je rejoins aussi ce qui a été dit précédemment : cette présidence sera l'une des dernières cartouches pour défendre la place de Strasbourg comme siège du Parlement européen. Quels éléments seront mis en oeuvre pour défendre cette position ?

Photo de Claude KernClaude Kern :

C'est le moment d'avoir une politique vraiment volontariste sur le sujet ! Il ne s'agit plus de « veiller », mais bien d'imposer ! Il faut profiter de la présidence - comme le font les autres États -, se montrer un peu chauvins et mettre en avant Strasbourg. Comme l'a dit Jean-Yves Leconte, si on ne le fait pas à cette occasion, on aura gâché notre dernière cartouche.

Photo de André ReichardtAndré Reichardt :

Monsieur le secrétaire général, cette réponse n'est absolument pas satisfaisante. Mes deux collègues l'ont rappelé, il s'agissait là d'une occasion rêvée pour remettre les pendules à l'heure. Depuis presque un an, le Parlement européen ne se réunit plus à Strasbourg pour les raisons que l'on sait, même si je note que d'autres instances internationales s'y sont réunies malgré tout. Ce serait donc l'occasion d'une compensation pour tout ce qui ne s'est pas fait pendant cette année. Si vous n'en décidez pas vous-même, qui va le faire ? Vous dites veiller à une répartition équitable, mais ce n'est pas du tout ce que l'on souhaite ! Alors nous vous exhortons vrai...

Photo de Jean-Michel ArnaudJean-Michel Arnaud :

...péenne. Il faut absolument que vous nous fassiez des propositions ; si vous ne le faites pas, nous en ferons, en espérant qu'elles seront écoutées, sur la participation des citoyens et des territoires à ces deux rendez-vous capitaux que sont la Conférence sur l'avenir de l'Europe et la présidence française. Enfin, il est indispensable, quelle que soit notre implantation géographique, de défendre Strasbourg et, à travers elle, une histoire, mais aussi la langue française, qui peut être mise à l'honneur si Strasbourg occupe pleinement sa place.

Photo de André ReichardtAndré Reichardt, vice-président :

M. Claude Kern va nous rendre compte du déplacement d'une délégation de notre commission à Strasbourg, les 6 et 7 juin. Conduite par notre président Jean Bizet, cette délégation était composée de Pascal Allizard, René Danesi, Fabienne Keller et Claude Kern. Notre commission avait déjà effectué un déplacement à Strasbourg l'an passé. Elle avait ainsi marqué tout son attachement au statut de capitale européenne de cette ville - ce qui n'est pas pour déplaire à l'Alsacien que je suis. Elle avait eu ...

Photo de Claude KernClaude Kern :

Une délégation de notre commission s'est rendue à Strasbourg les 6 et 7 juin derniers, pendant la session plénière du Parlement. Ce déplacement s'inscrit dans la continuité de celui que la commission avait effectué il y a un an. En effet, l'un des objectifs de la mission était de faire le point sur l'évolution de certains sujets évoqués à Strasbourg en mai 2015. Puis, la présence régulière des parlementaires français au siège de Strasbourg nous semble impo...

Photo de Louis NègreLouis Nègre :

Que faire pour sauver Strasbourg ? Comment préserver son statut de capitale européenne ?

Photo de Claude KernClaude Kern :

Oui, un élément nouveau de ce type aiderait à maintenir l'attractivité de Strasbourg, et la proposition sur la zone euro formulée par M. Philippe Richert est bienvenue. En tous cas, améliorer le confort des eurodéputés ne suffira pas.

Photo de André GattolinAndré Gattolin :

Les conditions d'accueil actuelles ne donnent pas envie de rester à Strasbourg. Les eurodéputés y arrivent le mardi et en repartent le jeudi, car ils sont beaucoup mieux installés à Bruxelles. Résultat : les trois-quarts d'entre eux souhaitent l'abandon de Strasbourg.

Photo de André ReichardtAndré Reichardt, vice-président :

Hélas, il est très difficile d'accéder à Strasbourg. Même les membres de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, qui ne tient que quatre parties de session par an, commencent à rejoindre les parlementaires européens dans leur rejet de cette localisation. Mme Josette Durrieu a écrit aux autorités nationales et locales pour s'en émouvoir, en vain. La suppression de la dernière liaison aérienne avec Paris succède à celle de la ligne Roissy-...

Photo de Philippe BonnecarrerePhilippe Bonnecarrere :

La géographie compte. Le statut de capitale européenne de Strasbourg est certes un enjeu français, mais il doit être porté aussi par l'Allemagne. À cet égard, je ne trouverais pas choquant que l'aéroport de Francfort soit mobilisé. Après tout, c'est le deuxième aéroport européen. Quelle est la position allemande sur ce dossier ? Y a-t-il toujours un esprit rhénan ? L'organisation ferroviaire allemande dessert-elle bien Strasbourg ?

Photo de Claude KernClaude Kern :

En effet, l'avenir de Strasbourg est lié au bon fonctionnement du couple franco-allemand. Les liaisons ferroviaires allemandes aboutissent à Kehl, riveraine. Mais les lignes Munich-Paris et Stuttgart-Paris passent par Strasbourg, qui est presque mieux desservie du côté allemand !

Photo de André ReichardtAndré Reichardt, vice-président :

Le couple franco-allemand fonctionne bien sur ce dossier. Les parlementaires allemands sont d'ailleurs les moins opposés à cette localisation. Pour autant, ce n'est plus suffisant, et l'influence des parlementaires européens issus des autres États-membres est croissante. Parmi eux, les plus défavorables à Strasbourg sont les Britanniques...