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... 2018, ils ne sont plus que 5 900 cette année. À l'heure où le Royaume-Uni se tourne désormais davantage vers le reste du monde, notamment vers l'Asie, nous devons également nous repositionner afin de capter une partie de ces 150 000 étudiants européens qui partaient auparavant au Royaume-Uni. L'initiative « Bienvenue en France », lancée en 2018, vise justement à faciliter l'accueil des étudiants étrangers et à promouvoir la destination France. Elle tarde cependant à produire ses effets : en 2020, notre pays est passé de la quatrième à la cinquième place en termes d'accueil. J'ajouterai que nos collectivités territoriales doivent également être plus stratégiques et prendre conscience des opportunités offertes par Erasmus +. Elles peuvent en effet nouer des partenariats avec leurs homologues de l'...
... l'échelle locale, nationale et européenne. Deux dispositifs font ainsi désormais pleinement partie d'Erasmus + : d'une part, DiscoverEU qui offre aux jeunes âgés de 18 ans la possibilité de voyager en train dans toute l'Europe et, d'autre part, le Corps européen de Solidarité, lancé fin 2018, qui leur permet de se porter volontaires ou de travailler à des projets solidaires dans leur pays ou à l'étranger. L'initiative « Un parcours vers le succès scolaire » pourrait proposer dès 2021 des échanges de bonnes pratiques par le biais d'une consultation, en vue d'une recommandation du Conseil au second trimestre 2022. Comment se concrétisent ces grandes orientations ? Le programme se décline principalement en trois actions clés : les projets de mobilité à des fins d'apprentissage ; les projets de pa...
...r allemand. Nos jeunes ne connaissent pas assez les autres langues. À l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), tous mes collègues parlent anglais couramment. Nos établissements ne s'ouvrent pas assez à l'international. Mais lorsqu'ils le font, comme au lycée polyvalent hôtelier d'Illkirch, cela fonctionne très bien : les élèves de BTS doivent obligatoirement faire leur stage à l'étranger et leur première embauche a souvent lieu à l'étranger. On peut déplorer que les jeunes hésitent à bouger. Évidemment, l'heure est plutôt au repli en ce moment. Il faut les inciter à voyager, découvrir d'autres horizons. Je rejoins votre analyse : beaucoup reste à faire pour changer les mentalités ; notre pays est en retard par rapport à d'autres.
L'élargissement des opportunités de mobilité constitue un levier de revalorisation de la formation professionnelle. Élu d'Alsace et ancien enseignant, je connais bien les expériences faites pour développer l'apprentissage transfrontalier à l'échelle du bassin rhénan. Il importe, comme vous l'avez souligné, de démocratiser Erasmus. Partir à l'étranger est plus facile pour les élèves de l'enseignement supérieur, car l'intérêt du stage à l'étranger est bien compris, tant par les élèves que par les familles. Mais il faut porter une attention particulière aux élèves des niveaux 4 et 5. La barrière linguistique n'est pas aussi considérable qu'on le croit, car on apprend très vite les langues lorsque l'on est en immersion. Il est vrai que l'on con...
Française de l'étranger, je ne peux qu'être convaincue des effets positifs de la mobilité de nos jeunes. Les bénéfices en termes d'acquisition de compétences sont considérables. Ma question porte sur le lien avec les communautés françaises à l'étranger. Vous pouvez vous appuyer sur nos réseaux de chambres de commerce françaises, de conseillers du commerce extérieur, sur nos associations et nos élus français qui seraien...
J'ai été enseignante pendant trente ans en lycée. Je suis convaincue, comme vous, que l'apprentissage constitue une voie d'excellence pourvu que les jeunes puissent poursuivre leurs études ou réaliser une mobilité. Ne pourrait-on pas intégrer une année à l'étranger dans les cursus d'apprentissage comme cela se fait déjà dans les grandes écoles ? Vous avez évoqué les difficultés pour les centres de formation à développer des offres de mobilité à l'international. Les régions ne pourraient-elles pas les aider ? Enfin, quelles seront les conséquences du Brexit sur Erasmus ? Beaucoup de jeunes souhaitent maîtriser l'anglais. Comment leur permettre de se déplac...
...èrement développée, affiche d'ailleurs l'un des taux de chômage des 15-24 ans parmi les plus bas de l'Union Européenne : 6,9 %, contre 18,4 % en moyenne en Europe. À l'inverse, la Grèce (55,3 % en mai selon le dernier chiffre disponible), l'Espagne et l'Italie (35,3 %), où l'apprentissage est peu répandu, ont des taux de chômage très élevés. Par ailleurs, les étudiants qui ont séjourné un an à l'étranger sont également mieux protégés du chômage. La mobilité internationale divise ainsi par deux les risques de chômage. En moyenne, les étudiants Erasmus auraient une meilleure employabilité de 70 % par rapport aux autres étudiants sans expérience à l'étranger. Combiner ces deux atouts, apprentissage et séjour à l'étranger, permettrait donc d'aider à l'insertion des jeunes qui ne se destinent pas à ...
...prises. Il s'articule aujourd'hui autour de 32 centres de formation présents dans 12 pays, dont 16 centres implantés en France et en particulier dans l'Ouest. Pour le dernier trimestre 2016, un financement de 1,8 million d'euros avait été prévu par la Commission européenne afin de permettre à 145 jeunes apprentis européens, dont soixante-quinze Français, de partir jusqu'à une année complète à l'étranger. Une trentaine d'apprentis ont déjà pu entamer une telle mobilité longue, d'une durée comprise entre 6 mois et un an. Près de 3 millions d'euros prévus au budget 2017 devraient aussi être débloqués pour une deuxième vague de 550 jeunes apprentis en « Erasmus + » à la rentrée 2018. La demande récente de la Commission d'un budget de 400 millions d'euros pour Erasmus pro ouvre de nouvelles perspect...
L'apprentissage facilite l'accès à l'emploi, 70 % des apprentis trouvent du travail après leur apprentissage. Cependant, le départ à l'étranger, s'il est facile dans les écoles d'ingénieurs, ne va pas de soi dans les lycées professionnels ; il faut lever des freins à la mobilité, cela passe par les chambres des métiers, mais aussi par notre propre action - nous sommes des ambassadeurs de l'apprentissage. Merci beaucoup pour cet avis, auquel je m'associe parfaitement.