Interventions sur "apprenti"

20 interventions trouvées.

Photo de Jean-Michel ArnaudJean-Michel Arnaud, rapporteur :

...ssements dans 160 pays du monde entier. C'est d'ailleurs par ce biais, anciennement Erasmus Mundus, que des échanges devraient se poursuivre avec l'Angleterre elle-même, même si nous ignorons encore quels en seront les ajustements financiers. Depuis 2014, le programme Erasmus + regroupe en effet l'ensemble des programmes de mobilité européens. Il n'est donc plus seulement réservé aux étudiants : apprentis, formateurs, demandeurs d'emploi, jeunes diplômés, collégiens et lycéens peuvent également en bénéficier. Depuis sa création, ce sont en tout plus de 10 millions de personnes qui ont bénéficié de ce programme, dont près de 5 millions d'étudiants. Le retour des apprenants ayant suivi le programme est particulièrement enthousiaste : 93 % se déclarent plus adaptables, 86 % plus autonomes et 85 % en...

Photo de Colette MélotColette Mélot, rapporteure :

...es dans leur pays ou à l'étranger. L'initiative « Un parcours vers le succès scolaire » pourrait proposer dès 2021 des échanges de bonnes pratiques par le biais d'une consultation, en vue d'une recommandation du Conseil au second trimestre 2022. Comment se concrétisent ces grandes orientations ? Le programme se décline principalement en trois actions clés : les projets de mobilité à des fins d'apprentissage ; les projets de partenariat pour l'innovation et l'échange de bonnes pratiques ; enfin, le soutien à la réforme politique dans les domaines-clés du programme, qui est un ensemble plus large. Cette action 3 est mise en oeuvre directement par la Commission européenne ou via des appels à propositions spécifiques gérés par l'agence exécutive de Bruxelles. Au sein de cette action, le « dialogue ...

Photo de Jacques FerniqueJacques Fernique :

L'élargissement des opportunités de mobilité constitue un levier de revalorisation de la formation professionnelle. Élu d'Alsace et ancien enseignant, je connais bien les expériences faites pour développer l'apprentissage transfrontalier à l'échelle du bassin rhénan. Il importe, comme vous l'avez souligné, de démocratiser Erasmus. Partir à l'étranger est plus facile pour les élèves de l'enseignement supérieur, car l'intérêt du stage à l'étranger est bien compris, tant par les élèves que par les familles. Mais il faut porter une attention particulière aux élèves des niveaux 4 et 5. La barrière linguistique n'e...

Photo de Jean-Michel ArnaudJean-Michel Arnaud, rapporteur :

Avec le frein financier, vous avez pointé un sujet essentiel qui pourrait faire l'objet d'une modification parlementaire. Il nous faudra trouver le bon véhicule législatif. Si des centres de formation d'apprentis (CFA), des organismes de formation et des institutions d'enseignement supérieur sont engagés sur le sujet, encore faut-il que les entreprises françaises jouent le jeu. Or, certaines entreprises parmi les plus présentes au niveau international sont réticentes à l'idée de laisser partir leurs apprentis dans d'autres pays. Nous devons travailler sur le réseau des directeurs de ressources humaines (...

Photo de Laurence HarribeyLaurence Harribey :

Dans une vie précédente, j'ai été secrétaire générale d'une organisation de jeunesse. À ce titre, j'ai été à l'origine du programme d'action pour la formation professionnelle des jeunes et la préparation des jeunes à la vie adulte et professionnelle (Petra). Il s'agissait d'une initiative communautaire, comme on les appelait à l'époque, permettant l'échange d'apprentis ; ensuite, le programme a été intégré à Erasmus. Vous avez souligné l'importance des CFA ; je souhaite également associer les missions locales. Elles font un travail remarquable en matière de mobilité européenne. Lorsqu'un jeune en difficulté d'insertion professionnelle fait une expérience de mobilité, il s'approprie la dimension d'insertion à travers l'Europe. Il faut davantage communiquer, ...

Photo de Florence Blatrix ContatFlorence Blatrix Contat :

J'ai été enseignante pendant trente ans en lycée. Je suis convaincue, comme vous, que l'apprentissage constitue une voie d'excellence pourvu que les jeunes puissent poursuivre leurs études ou réaliser une mobilité. Ne pourrait-on pas intégrer une année à l'étranger dans les cursus d'apprentissage comme cela se fait déjà dans les grandes écoles ? Vous avez évoqué les difficultés pour les centres de formation à développer des offres de mobilité à l'international. Les régions ne pourraient-ell...

Photo de Patricia SchillingerPatricia Schillinger :

...es et la mobilité des travailleurs, a clos la première Semaine européenne des compétences professionnelles en annonçant le lancement d'Erasmus pro. Reprenant la formule employée dans une tribune de l'Institut Jacques Delors du 12 mai 2015, ce nouveau programme vient concrétiser le projet pilote mené par le député européen Jean Artuis. Là où l'Institut Jacques Delors réclamait 1 million de jeunes apprentis européens d'ici à 2020, les ambitions affichées par la Commission sont aujourd'hui plus modestes, puisqu'elle vise à atteindre 50 000 jeunes d'ici à 2020. Il faut aussi désormais insister sur la nécessité d'être plus ambitieux pour Erasmus pro, en termes de durée, de validation, de qualification, d'expérience professionnelle, pour éviter que ces mobilités ne se réduisent à un stage d'observation...

Photo de Colette MélotColette Mélot :

Je préciserai le contenu de l'expérimentation proposée. Les apprentis partent aujourd'hui en mobilité avec le programme Leonardo, intégré à Erasmus plus depuis 2014 et destiné à l'ensemble des apprenants de la formation professionnelle. Quelques milliers d'étudiants effectuent ainsi chaque année un stage au sein d'une entreprise européenne accréditée mais les apprentis représentent à peine 1 % du total des bénéficiaires d'Erasmus plus. Leur durée moyenne de séjour...

Photo de Yves Pozzo di BorgoYves Pozzo di Borgo :

En trois ans, à peine 50 000 apprentis à l'échelle européenne, c'est très peu, l'Europe est en retard. Sur la forme, je déplacerais volontiers le point 11, pour le placer entre le 7 et le 8.

Photo de François MarcFrançois Marc :

Ce sujet est important, merci de l'avoir traité. Le diagnostic est connu, le défaut d'apprentissage accompagne une perte de compétitivité et compromet l'accès à l'emploi. Cependant, je ne suis pas sûr que l'apprentissage ait manqué de budget à l'échelon européen, comme le dit le point 9 ; ce sont plutôt les projets à cette échelle qui ont manqué, nous avons de quoi faire beaucoup mieux. Quoi qu'il en soit, je m'associe à cet avis.

Photo de Pascale GrunyPascale Gruny :

L'apprentissage facilite l'accès à l'emploi, 70 % des apprentis trouvent du travail après leur apprentissage. Cependant, le départ à l'étranger, s'il est facile dans les écoles d'ingénieurs, ne va pas de soi dans les lycées professionnels ; il faut lever des freins à la mobilité, cela passe par les chambres des métiers, mais aussi par notre propre action - nous sommes des ambassadeurs de l'apprentissage. Me...

Photo de Patricia SchillingerPatricia Schillinger :

L'apprentissage d'échelle européenne ne dure que quelques semaines, c'est trop peu et les nouveaux Erasmus professionnels vont dans le bon sens ; cependant, l'association EuroApprentissage ne saurait gérer le nouveau dispositif, c'est le sens de la demande d'intégration au programme Erasmus. Les freins à la mobilité existent effectivement et si les enseignants en CFA n'encouragent pas les apprentis à part...

Photo de Colette MélotColette Mélot :

Merci pour l'accueil réservé à notre travail. Erasmus a toujours été populaire, l'association EuroApprentissage fait un travail formidable, ses membres sont très motivés, mais il faut structurer davantage quand on parle des 50 000 contrats d'Erasmus professionnels. Nous avons beaucoup à faire, dans notre pays, pour l'apprentissage - surtout par comparaison avec ce qui se passe outre-Rhin. Enfin, je signale que le groupe d'amitié France-Allemagne va recevoir des membres du Bundesrat et a mis le sujet...

Photo de Patricia SchillingerPatricia Schillinger :

...es et la mobilité des travailleurs, a clos la première Semaine européenne des compétences professionnelles en annonçant le lancement d'Erasmus pro. Reprenant la formule employée dans une tribune de l'Institut Jacques Delors du 12 mai 2015, ce nouveau programme vient concrétiser le projet pilote mené par le député européen Jean Artuis. Là où l'Institut Jacques Delors réclamait 1 million de jeunes apprentis européens d'ici à 2020, les ambitions affichées par la Commission sont aujourd'hui plus modestes, puisqu'elle vise à atteindre 50 000 jeunes d'ici à 2020. Il faut aussi désormais insister sur la nécessité d'être plus ambitieux pour Erasmus pro, en termes de durée, de validation, de qualification, d'expérience professionnelle, pour éviter que ces mobilités ne se réduisent à un stage d'observation...

Photo de Colette MélotColette Mélot :

Je préciserai le contenu de l'expérimentation proposée. Les apprentis partent aujourd'hui en mobilité avec le programme Leonardo, intégré à Erasmus plus depuis 2014 et destiné à l'ensemble des apprenants de la formation professionnelle. Quelques milliers d'étudiants effectuent ainsi chaque année un stage au sein d'une entreprise européenne accréditée mais les apprentis représentent à peine 1 % du total des bénéficiaires d'Erasmus plus. Leur durée moyenne de séjour...

Photo de Yves Pozzo di BorgoYves Pozzo di Borgo :

En trois ans, à peine 50 000 apprentis à l'échelle européenne, c'est très peu, l'Europe est en retard. Sur la forme, je déplacerais volontiers le point 11, pour le placer entre le 7 et le 8.

Photo de François MarcFrançois Marc :

Ce sujet est important, merci de l'avoir traité. Le diagnostic est connu, le défaut d'apprentissage accompagne une perte de compétitivité et compromet l'accès à l'emploi. Cependant, je ne suis pas sûr que l'apprentissage ait manqué de budget à l'échelon européen, comme le dit le point 9 ; ce sont plutôt les projets à cette échelle qui ont manqué, nous avons de quoi faire beaucoup mieux. Quoi qu'il en soit, je m'associe à cet avis.

Photo de Pascale GrunyPascale Gruny :

L'apprentissage facilite l'accès à l'emploi, 70 % des apprentis trouvent du travail après leur apprentissage. Cependant, le départ à l'étranger, s'il est facile dans les écoles d'ingénieurs, ne va pas de soi dans les lycées professionnels ; il faut lever des freins à la mobilité, cela passe par les chambres des métiers, mais aussi par notre propre action - nous sommes des ambassadeurs de l'apprentissage. Me...

Photo de Patricia SchillingerPatricia Schillinger :

L'apprentissage d'échelle européenne ne dure que quelques semaines, c'est trop peu et les nouveaux Erasmus professionnels vont dans le bon sens ; cependant, l'association EuroApprentissage ne saurait gérer le nouveau dispositif, c'est le sens de la demande d'intégration au programme Erasmus. Les freins à la mobilité existent effectivement et si les enseignants en CFA n'encouragent pas les apprentis à part...

Photo de Colette MélotColette Mélot :

Merci pour l'accueil réservé à notre travail. Erasmus a toujours été populaire, l'association EuroApprentissage fait un travail formidable, ses membres sont très motivés, mais il faut structurer davantage quand on parle des 50 000 contrats d'Erasmus professionnels. Nous avons beaucoup à faire, dans notre pays, pour l'apprentissage - surtout par comparaison avec ce qui se passe outre-Rhin. Enfin, je signale que le groupe d'amitié France-Allemagne va recevoir des membres du Bundesrat et a mis le sujet...