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J'ai apprécié la formule de Jean Arthuis selon laquelle le Parlement européen vote les dépenses et les parlements nationaux votent les recettes. Je me souviens qu'il a lui-même déjà voté contre le prélèvement européen ! Nous sommes d'accord sur la nécessité de faire évoluer la PAC, que j'ai de moins en moins envie de défendre, car elle avantage toujours les mêmes : les grands céréaliers et les betteraviers. J'aimerais qu'elle s'oriente un peu plus vers les vignes, les arbres fruitiers et les productions légumières. Si nous voulons plus d'efficacité, profitons-en pour obtenir plus de justice ! On a peu parlé de la conditionnalité des aides. J'y suis très hostile, car cela...
Alain Lamassoure, je suis d'accord pour ne pas figer le budget de la PAC, pour rendre la PAC plus efficace ; mais pas pour diminuer les montants avant d'avoir discuté de cette évolution. Pour cela, nous avons besoin d'être d'accord sur le constat : est-elle injuste, n'est-elle pas durable ? Madame Berès, qu'est-ce qu'une agriculture durable ? Faisons-nous de l'idéologie écologique ou de l'économie ? Faire de l'économie, cela suppose de construire une ferme européenn...
Il faut un budget européen ambitieux - on ne peut que souscrire à l'objectif d'1,3 % du PIB du Parlement européen ; il faut des ressources propres, telle la taxation carbone et une harmonisation fiscale. Le RDSE est favorable au fléchage d'un point de TVA pour financer l'Union européenne. Dans notre ADN, nous avons la construction européenne, mais aussi les territoires et la ruralité. La PAC doit évoluer ; mais cela fait cinquante ans qu'elle le fait, elle n'est pas figée ; elle doit évoluer encore, mais rester ambitieuse. Au-delà de la vision budgétaire, il faut avoir une vision ambitieuse de l'agriculture européenne.