Interventions sur "vaccins"

5 interventions trouvées.

Photo de Michel AmielMichel Amiel :

...nation a deux rôles : celui de protéger l'individu mais aussi la population. Grâce à la vaccination, la propagation des maladies diminue. Enfin, il existe encore des bouffées épidémiques de certaines pathologies, comme la rougeole ou la rubéole congénitale. Cette dernière s'est propagée en Grèce il y a quelques années : les conséquences ont été terribles. Je ne peux donc que défendre les onze vaccins.

Photo de Yves DaudignyYves Daudigny :

Je soutiens ce dispositif mais l'effort de pédagogie devrait concerner d'abord les médecins eux-mêmes. S'ils ne le soutiennent pas, il court à l'échec. Rappelez-vous l'épisode de la grippe aviaire H1N1 : à l'époque, mon médecin m'avait déconseillé de me faire vacciner. Nous avions dit à Mme Bachelot que cette défiance aurait de terribles conséquences pour la confiance dans les vaccins.

Photo de Florence LassaradeFlorence Lassarade :

La coqueluche et la méningite pouvant être mortelles, nous vaccinons les nourrissons dès deux mois. Du fait des résistances aux antibiotiques, seuls les vaccins mettent à l'abri des méningites à pneumocoques. J'ai déploré des morts en réanimation à cause de ces méningites. En vaccinant tôt, les vaccins prennent très bien et protègent définitivement.

Photo de Catherine DerocheCatherine Deroche, rapporteure :

L'amendement n° 350 prévoit que les huit vaccins actuellement recommandés, et que l'article 34 prévoit de rendre obligatoires, demeurent facultatifs. Avis défavorable.

Photo de Catherine DerocheCatherine Deroche, rapporteure :

L'amendement n° 333 prévoit un rapport du Gouvernement au Parlement sur le remboursement intégral par la sécurité sociale des 11 vaccins obligatoires. L'article 34 ne change rien aux conditions actuelles de remboursement de ces vaccins par l'assurance maladie de base, qui est déjà de 65 %. En outre, notre commission ne souhaite pas multiplier les demandes de rapport. Avis défavorable.