Interventions sur "vaccination"

12 interventions trouvées.

Photo de Maurice AntisteMaurice Antiste :

...et mis au ban de la société dès leur plus jeune âge. Ensuite, avec la suppression de l’article L. 3116-4 du code de la santé publique, ce serait l’article 227-17 du code pénal qui s’appliquerait. Je me doute que ce type de poursuites ne serait pas à exclure, et même au « cas par cas », cette situation me préoccupe. Enfin, la problématique ne réside pas dans le caractère obligatoire ou non de la vaccination, mais essentiellement dans la somme des vaccins proposés, avec l’injection d’aluminium – produit hautement toxique – dans le corps d’un nourrisson. Selon différents professeurs, français et étrangers, notamment le professeur Exley, spécialiste international de la toxicité de l’aluminium, de nombreuses pathologies pourraient être imputables à cet adjuvant – myofasciite à macrophages, maladie d’Al...

Photo de Maurice AntisteMaurice Antiste :

Madame la ministre, la confiance des Français dans la vaccination ne passerait-elle pas par cette solution ?

Photo de Daniel ChasseingDaniel Chasseing :

...ocoque et plus de 1 000 adultes d’une hépatite. En 2016-2017, il y a eu six fois plus de cas de rougeole, et 37 morts en Europe. Qu’ils soient vaccinés ou non, certains sujets développent parfois des maladies. S’agissant des sels d’aluminium, quatre générations ont reçu des milliards de doses de vaccin. Je le rappelle, l’aluminium est présent dans le chocolat, les tisanes et les déodorants. La vaccination a une double vocation de santé publique et de protection individuelle. L’obligation d’effectuer trois vaccins dans la première moitié du XXe siècle a permis de faire reculer certaines maladies. Pour mémoire, en 1957, l’épidémie de poliomyélite, faisait encore 4 000 morts. Par ailleurs, le BCG a permis d’éradiquer la tuberculose. Aujourd’hui, certains voudraient bien avoir des vaccins contre le HI...

Photo de Laurence CohenLaurence Cohen :

...e caractère orienté et partial des conclusions, vous avez choisi le passage en force sur un sujet extrêmement sensible. Notre pays est le pays de Pasteur, le pays des vaccins, avancée scientifique majeure, qui a permis et permet encore d’éviter des morts, des contagions, des maladies graves. Je ne suis pas de celles et de ceux qui prônent une liberté vaccinale. Je suis résolument en faveur de la vaccination, mais cela fait des années que je m’interroge sur le contenu de certains vaccins. J’ai déjà eu l’occasion de le dire dans cet hémicycle, sans que cela trouve de résonance auprès du gouvernement de ce quinquennat ou du précédent, il est urgent d’informer objectivement nos concitoyens, notamment sur la présence et la nocivité de sels aluminiques utilisés comme adjuvants. Si l’émotion est là, c’es...

Photo de René-Paul SavaryRené-Paul Savary :

...ngt, trente et quarante ans après, on s’aperçoit que la formule ne fonctionne pas ! Dans le cas qui nous occupe, la décision a été prise de ne pas attendre et de prendre ses responsabilités, ce que je considère comme courageux et que je salue. Certes, il faut entourer cette mesure, en commençant par convaincre les médecins, puisque moins de 50 % d’entre eux sont convaincus de l’importance de la vaccination. C’est tout de même extraordinaire ! L’argument pour convaincre les patients, c’est quand même l’obligation. Il y a moins de discussions, on gagne un peu de temps, et c’est efficace. C’est la raison pour laquelle je soutiens, pour ma part, cette action.

Photo de Véronique GuillotinVéronique Guillotin :

Ces débats en témoignent, la décision d’élargir l’obligation vaccinale est juste et courageuse. Si elle n’était pas prise aujourd’hui, le recul de la vaccination dans notre pays se poursuivrait. Nous tenons aujourd’hui le discours d’un pays riche, oubliant ce que sont les épidémies. Je le rappelle, n’importe quel médicament provoque des effets secondaires, y compris le Doliprane. Madame Cohen, vous avez demandé à Mme la ministre de lever le doute, alors que ce n’est pas elle qui l’introduit ! Ce doute a été semé par certaines équipes, qui ont expliqué q...

Photo de Chantal DeseyneChantal Deseyne :

Madame la ministre, par cet amendement, il s’agit non pas d’ajouter une douzième obligation vaccinale, mais d’inciter fortement à la vaccination contre les infections liées aux papillomavirus humains, le HPV, responsable de nombreux cancers génitaux, aussi bien chez les femmes que chez les hommes. Le nombre de nouveaux cas de cancers de ce type est estimé à près de 48 000 par an en Europe. Les auteurs de cet amendement s’appuient sur les recommandations du Haut Conseil pour la santé publique, qui constate une faible couverture vaccinale ...

Photo de Véronique GuillotinVéronique Guillotin :

Le débat sur la vaccination mérite que l’on s’arrête sur le cancer du col de l’utérus et le vaccin contre le papillomavirus. Par cet amendement, il s’agit non pas de prévoir une obligation vaccinale, mais de rouvrir le débat sur cette question. En effet, la situation française est préoccupante, notre pays ayant pris un retard considérable. Permettez-moi de rappeler quelques chiffres : 2 800 femmes sont touchées chaque ann...

Photo de Yves DaudignyYves Daudigny :

...uvernement chaque année à compter du dernier trimestre 2019. Elle est rendue publique. » Or cette disposition a été adoptée par l’Assemblée nationale avec l’exposé des motifs suivant : « Cet amendement vise à ce que le taux de couverture vaccinale soit évalué chaque année par la Haute Autorité de santé, qui s’appuie sur des données épidémiologiques, des études sur l’efficacité et la tolérance des vaccinations. » Ma question est donc simple : pourquoi ne pas écrire, directement et simplement, que c’est la Haute Autorité de santé qui réalise l’évaluation, puisque telle était bien l’intention initiale du législateur ? J’ajoute qu’au regard de la défiance exprimée par certains vis-à-vis de la vaccination, l’intervention de la Haute Autorité de santé, avec son autorité médicale, serait à mon sens un gag...

Photo de Bernard JomierBernard Jomier :

... déjà pris en charge à 100 %, et huit ne le sont pas. D’ailleurs, ces trois vaccins intégralement remboursés ne sont pas les trois vaccins qui étaient obligatoires. Il s’agit des vaccins contre la rougeole, les oreillons et la rubéole, dont la prise en charge à 100 % a été instituée lorsque le ministère et l’assurance maladie, il y a quelques années, ont lancé une campagne pour « booster » cette vaccination, dont le taux de couverture était bien trop bas. Cette prise en charge à 100 % couplée à une campagne d’information – il faut redire l’importance de l’information et de la mobilisation des professionnels de santé – a permis de faire progresser significativement le taux de vaccination. Je défends l’idée suivante : les onze vaccins étant obligatoires, les onze vaccins doivent être pris en charge à...

Photo de Catherine DerocheCatherine Deroche, rapporteur :

...ues mois ou années, qu’ils n’ont jamais été remis. Sur le remboursement intégral des vaccins, nous avons déjà débattu, lors de la discussion d’un amendement de Mme Cohen. Actuellement, le taux de remboursement est de 65 %, le complément étant pris en charge par les mutuelles. Madame la ministre, vous nous avez expliqué que, pour les personnes qui n’auraient pas de couverture complémentaire, des vaccinations étaient proposées dans les centres de vaccination ou dans les centres de la PMI, la protection maternelle infantile. La commission a donc émis un avis défavorable sur cet amendement.

Photo de Samia GhaliSamia Ghali :

Madame la ministre, cette histoire, en définitive, c’est le serpent qui se mord la queue ! Vous parliez de la PMI ; mais dans plein de territoires, la PMI est absente, ou a fermé ses portes, ce qui explique peut-être aussi pourquoi la vaccination, même remboursée à 100 %, est de moins en moins pratiquée. Il y a de moins en moins de médecins sur certains territoires ; combiné à l’absence de PMI, ce phénomène entraîne une baisse de la prise en charge des enfants. Certaines familles s’éloignent complètement de la question de la santé ; il ne s’agit plus d’une priorité pour elles, faute de moyens. C’est un vrai sujet, en France ! Au moment ...