Interventions sur "bachelier"

57 interventions trouvées.

Photo de Laurent LafonLaurent Lafon :

Cet amendement vise à corriger une situation assez anormale que subissent les bacheliers franciliens et qui existait déjà avec le portail Admission post-bac, ou APB. Le traitement des vœux des lycéens est opéré à l’échelon de l’académie de résidence. Or la région d’Île-de-France compte plusieurs académies. De ce fait, un jeune qui a obtenu son baccalauréat en Seine-Saint-Denis ou dans l’Essonne, pour ne citer que ces deux départements, ne peut pas accéder aux facultés parisiennes. ...

Photo de Gilbert RogerGilbert Roger :

...r que la mise en service de la ligne 15-Est était reportée aux calendes grecques ! Il est de notoriété publique que des familles qui en ont les moyens se font fictivement domicilier à Paris intra-muros en y louant une chambre, afin que leurs enfants puissent étudier dans les établissements parisiens. Cette situation n’est pas acceptable ! Elle prive les universités de la périphérie des meilleurs bacheliers. Je soutiens et voterai cet amendement.

Photo de Abdallah HassaniAbdallah Hassani :

Cet amendement vise à permettre aux bacheliers des départements et collectivités d’outre-mer d’être admis dans un établissement d’une autre académie, même si la formation choisie est dispensée dans leur académie de résidence. En outre-mer, dans certaines filières, les universités ou centres universitaires n’ont pas toujours la capacité matérielle d’accueillir tous les bacheliers. À Mayotte, par exemple, en 2016, 110 places étaient disponibl...

Photo de Alain MilonAlain Milon :

Pour l’accès aux formations pour lesquelles le nombre de candidatures excède les capacités d’accueil, l’autorité académique est chargée de fixer un pourcentage maximal de bacheliers retenus résidant dans une académie autre que celle dans laquelle est situé l’établissement. Pour les formations dont le bassin de recrutement diffère de l’académie, il est prévu que le ministre détermine la zone géographique de résidence des candidats prise en compte en lieu et place de l’académie. Du fait de leurs spécificités, certaines grandes écoles de l’académie de Paris ont un bassin de ...

Photo de Laurent LafonLaurent Lafon :

... capitale. On voit bien que les universités parisiennes, de par leur histoire, de par leur taille, de par la diversité des filières proposées, ont vocation à recruter au-delà de Paris intra-muros. Si nous ne modifions pas le dispositif, le critère géographique sera prioritaire pour l’affectation des étudiants et l’algorithme, qui doit être conforme à la loi que nous voterons, exclura de fait les bacheliers non parisiens, au moins pour les filières en tension. C’est cela qu’il faut corriger.

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

Je vais essayer d’expliquer comment nous aurions pu faire l’économie de ce texte… Les problèmes des filières en tension proviennent du fait que beaucoup de bacheliers technologiques et professionnels choisissent une filière généraliste par défaut, notamment parce que l’accès aux filières qui les auraient davantage intéressés, comme les instituts universitaires de technologie, les IUT, leur est interdit pour diverses raisons. Madame la ministre, je regrette que votre étude d’impact, que je trouve assez indigente, ne quantifie pas ce phénomène d’orientation pa...

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin :

Comme je l’ai déjà souligné hier, la commission souhaite l’augmentation du nombre de places offertes aux bacheliers technologiques et professionnels dans les sections de techniciens supérieurs, les STS. La méthode que vous proposez ne convient pas, monsieur Ouzoulias, car sa mise en œuvre aboutirait à créer plus de places qu’il n’y a de demandes. Il faut à mon avis imaginer un système beaucoup plus souple et tenir compte du fait que les chances d’insertion professionnelle ne sont pas les mêmes à la sortie de ...

Photo de Laurent LafonLaurent Lafon :

Cet amendement concerne l’accès des bacheliers technologiques et professionnels aux IUT et aux STS. Ces filières, qui leur étaient destinées à l’origine, ont dévié de leur vocation initiale – surtout les IUT – pour accueillir de plus en plus de bacheliers généralistes. L’amendement vise à réaffirmer la priorité aux bacheliers technologiques et professionnels pour l’accès à ces formations courtes et professionnalisantes.

Photo de Françoise LabordeFrançoise Laborde :

Le taux d’échec des bacheliers professionnels et technologiques en licence générale est particulièrement préoccupant : seuls 16 % des bacheliers technologiques et 6 % des bacheliers professionnels réussissent leur licence en trois ou quatre ans. Évincés des sections de techniciens supérieurs et des instituts universitaires de technologie du fait de l’attribution de places à des bacheliers généraux, ils s’inscrivent par défau...

Photo de Sylvie RobertSylvie Robert :

Cet amendement procède du même esprit que les précédents. Nous proposons pour notre part de fixer le plancher à 40 %, mais nous pourrions peut-être tous nous mettre d’accord pour l’établir à 50 %, afin de bien souligner collectivement que ces formations sont principalement destinées aux bacheliers technologiques et professionnels.

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin :

Je vous rejoins sur le fond, monsieur Lafon : il est important de garantir la diversité des recrutements tout en donnant la priorité aux lycéens des filières professionnelles et technologiques. Toutefois, le fait de remplacer ces quotas par un taux maximal de bacheliers généraux reviendrait à fondre les bacheliers technologiques et les bacheliers professionnels, et peut-être à évincer les bacheliers professionnels des STS. Pour ces raisons, la commission est défavorable à l’amendement n° 52 rectifié. La commission est également défavorable aux amendements n° 182 rectifié, 183 rectifié et 115 rectifié : il faut absolument laisser aux recteurs le soin de fixer ...

Photo de Sylvie RobertSylvie Robert :

Nous entendons les arguments de Mme la ministre, mais il me semble important de fixer un plancher. Aujourd’hui, les bacheliers professionnels et technologiques ne représentent en moyenne que de 28 % à 30 % des effectifs de ces filières. L’idée est de faire progresser ce pourcentage, pour le porter à au moins 50 %. Cela peut se faire parallèlement à la modification des programmes. Une telle mesure, plus incitative que prescriptive, serait de nature à faire avancer les choses.

Photo de Françoise LabordeFrançoise Laborde :

... en bonne intelligence avec vous, madame la ministre, nous nous heurtons à un « oui, mais ». La rentrée de septembre prochain doit se passer le mieux possible pour ces étudiants. Les marques d’intérêt que vous leur témoignez ne pourraient qu’être renforcées par l’instauration d’un plancher. Je maintiens donc mes amendements. On rejette la faute sur les programmes, qui seraient inadaptés pour des bacheliers professionnels ou technologiques, mais qui les a définis ? S’il faut donner un coup de pied dans les programmes, alors faisons-le !

Photo de Sonia de La ProvôtéSonia de La Provôté :

...z fermes sur ce point, y compris dans la loi. Au-delà des réflexions en cours et des consignes transmises aux recteurs, le ministère pourrait engager un programme d’action assorti d’un calendrier précis d’évolution des pourcentages et d’objectifs bien définis. C’est à lui de jouer le rôle de guide pour faire évoluer les programmes et permettre que ces filières accueillent de nouveau largement les bacheliers auxquelles elles étaient initialement destinées.

Photo de Claude KernClaude Kern :

Je comprends très bien les motivations de ces amendements : il faut donner plus de place aux bacheliers technologiques et professionnels dans les STS et les IUT. Pour avoir enseigné dans ces filières dans une vie antérieure, je peux dire que de 80 % à 100 % des jeunes qui en sortent trouvent un débouché professionnel. Les bacheliers généraux considèrent les STS ou les IUT comme une étape dans leurs études supérieures, une sorte de tremplin. Au final, les entreprises qui veulent recruter des bac+...

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

Madame la ministre, vous nous avez dit que ce texte était destiné à répondre à une urgence, celle de la rentrée de septembre prochain. Nous savons qu’en raison de la mise en œuvre de ses dispositions, un certain nombre de ces bacheliers ne pourront plus s’inscrire dans les filières qui les accueillent aujourd’hui. Je vous pose donc la question d’Edgar Faure : que vont-ils faire ? Qu’allons-nous en faire, nous, politiques ? Même s’il peut paraître aberrant de fixer un taux calculé on ne sait comment, ces amendements sont un début de réponse politique à un problème politique. Je me rallierai au pourcentage qui réunira le plus gra...

Photo de Colette MélotColette Mélot :

Je n’ai pas déposé d’amendement sur ce sujet, mais j’aurais pu le faire, car je partage les interrogations de mes collègues. Il faut trouver une solution pour les bacheliers des filières technologiques et professionnelles. Pour autant, je ne pense pas qu’il faille fixer un plancher d’admis dans les STS et les IUT, car cela pourrait aussi induire des injustices. La solution ne peut venir, à mon sens, que d’un progrès de l’orientation, de la réforme du baccalauréat. Les bacheliers généraux doivent comprendre que ces filières courtes ne leur sont pas destinées, qu’il n...

Photo de Laurent LafonLaurent Lafon :

Il est toujours délicat de fixer un pourcentage de manière arbitraire. Le dispositif de mon amendement ne comporte pas de plancher ; il inverse la logique en prévoyant que l’autorité académique fixe un pourcentage maximum de bacheliers généraux. Cette différence n’est pas aussi insignifiante qu’il peut sembler. Si une autorité académique veut fixer ce taux maximum à 80 %, elle devra l’écrire. Cela aura le mérite de la transparence.

Photo de Martin LévrierMartin Lévrier :

Je crois que nous sommes tous d’accord, mes chers collègues, sur la nécessité de revaloriser ces filières et de les rouvrir davantage aux bacheliers professionnels et technologiques. Toutefois, n’oublions pas que ces jeunes se sont souvent déjà trouvés en situation d’échec. Les orienter vers des STS qui n’ont pas été réformées et dont le niveau est trop élevé pour eux pourrait les y replonger, ce qui serait une catastrophe. Il est urgent de revoir les référentiels pédagogiques pour ces filières. En attendant, il convient de rester très pru...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

... à faire spontanément confiance aux commissions et aux professeurs et je suis assez allergique aux quotas, surtout lorsqu’ils sont fixés ainsi, par le biais d’amendements qui ne prennent pas toute la mesure de la question, dans toutes ses dimensions. Mme la ministre a exprimé une volonté politique. Il y a aussi une vraie sensibilisation des professeurs. On semble déplorer la présence de nombreux bacheliers généraux dans des filières construites pour des bacheliers technologiques ou professionnels, mais on pourrait aussi s’étonner que les bacheliers de la série S constituent une large part des effectifs des classes préparatoires à vocation littéraire. Il convient d’envisager l’ensemble du segment bac-3/bac+3. Par ailleurs, à l’aube d’une rénovation du baccalauréat, il me semble, après avoir lu le ...