Interventions sur "CFA"

50 interventions trouvées.

Photo de Daniel ChasseingDaniel Chasseing :

Madame la ministre, les entreprises se réjouissent de cette loi, notamment en matière d'apprentissage. Je pense que ceci va valoriser énormément les choses. Cependant, une journée par an n'est-elle pas insuffisante pour découvrir les métiers ? Par ailleurs, les entreprises pourront avoir un avis sur l'enseignement, élément très important dans les CFA, mais les aides seront-elles pérennisées ? C'est ce que veulent les entreprises, la baisse d'intérêt pour l'apprentissage venant en effet d'un manque de clarté. Pour ce qui est des travailleurs handicapés en entreprise adaptée, certains, qui ont entre 50 ans à 60 ans, peuvent être obligés de revenir en ESAT. Allez-vous augmenter le nombre de postes dans ce secteur ? Enfin, les indépendants n'on...

Photo de Monique LubinMonique Lubin :

Madame la ministre, je regrette que nous n'ayons pas eu plus de temps pour travailler sur ce projet de loi, qui va modifier considérablement la vie des salariés de ce pays et des jeunes en matière de formation et d'orientation. J'insiste sur une question qui a déjà été posée : vous avez évoqué les passerelles entre les CFA et les lycées professionnels. Ces derniers s'inquiètent d'une concurrence entre les différents établissements et se posent des questions sur la baisse du financement du « hors quota ».

Photo de Michel ForissierMichel Forissier, rapporteur :

Le Sénat a un rôle à jouer dans ce CPF, dont l'utilisation doit être précisée. Croiser le plan de formation de l'entreprise et l'utilisation du CPF permettrait d'abonder les fonds de l'entreprise et ceux du salarié, et ainsi d'aboutir à une forme de co-construction. Par ailleurs, les montants qui seront attribués aux régions pour soutenir les CFA -soit 250 millions d'euros pour le fonctionnement et 180 millions d'euros pour l'investissement- seront-ils à même de garantir un équilibre territorial satisfaisant ? Ne pensez-vous pas que les régions devraient conserver certaines prérogatives pour co-piloter la politique d'apprentissage avec les branches pressionnelles, compte tenu de leur connaissance des bassins d'emploi et de leurs compétenc...

Photo de Florence LassaradeFlorence Lassarade :

En pratique, dans les lycées professionnels qui vont créer des CFA, comment les élèves et les familles vont-ils s'y retrouver, alors que le nombre de conseillers d'éducation est voué à diminuer ?

Photo de Nadine Grelet-CertenaisNadine Grelet-Certenais :

...jectifs éducatifs de plus grande ampleur. Je prendrai pour preuve l'allongement de la durée du travail sur laquelle le projet de loi est relativement flou, en créant deux catégories d'apprentis. En pratique, le temps de travail des mineurs est aligné sur celui des salariés majeurs. Que pensez-vous d'une telle disposition ? En outre, certaines formations professionnelles, dispensées dans de petits CFA, pourraient disparaître, avivant le problème de la mobilité et l'accès à la formation dans les zones plus rurales.

Photo de Michel ForissierMichel Forissier, rapporteur :

...é avec France Compétences, dont le statut et l'organisation doivent également être définis. Je ne vois pas de moyens supplémentaires alloués à l'apprentissage. Or, un effort est à faire dans ce domaine. Les enveloppes financières accordées aux régions représenteront 250 millions d'euros au titre de l'aménagement du territoire et 180 millions d'euros seront consacrés aux investissements dans les CFA. Que pensez-vous de ces chiffres par rapport aux besoins des territoires ? Un certain nombre de contrats sont corrigés par les chambres consulaires à l'occasion de leur enregistrement. La nouvelle procédure de dépôt ne risque-t-elle pas de fragiliser les contrats d'apprentissage ? Plus largement, comment appréhendez-vous les propositions d'assouplissement du contrat d'apprentissage et les nou...

Photo de Jean-Marie VanlerenbergheJean-Marie Vanlerenberghe :

...d'avenir. Dans l'ancien conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, l'apprentissage n'était pas bien vu pour des motifs idéologiques : certains considéraient qu'il ne fallait pas confier la formation des jeunes aux entreprises. Je souhaiterais que nous sortions des maux de l'apprentissage qui manifestement perdurent. Est-il encore possible de rapprocher les lycées professionnels et technologiques des CFA ? Voilà cinquante ans que le problème est posé ; veillons à ce que les régions et l'Éducation nationale travaillent de concert pour faire de l'alternance une voie royale ! Encore faut-il en changer à la fois le pilotage et le contenu et réformer l'orientation des élèves.

Photo de Martin LévrierMartin Lévrier :

J'ai eu la chance de travailler au sein d'une Unité de formation d'apprentis (Ufa) et la situation de l'apprentissage me paraît moins satisfaisante que celle que vous évoquez. Il faut neuf mois pour percevoir la taxe d'apprentissage. Les CFA ne facturent donc pas une prestation mais attendent que l'impôt soit reversé au bon vouloir de l'entreprise. La région verse une subvention d'équilibre qui n'est connue qu'au moment de la présentation du bilan. Les CFA naviguent donc à vue pendant un an et trois mois pour payer leurs formateurs et la taxe d'apprentissage est un drame en soi ! Les régions Ile-de-France et Val-de-Loire ont soutenu ...

Photo de Philippe MouillerPhilippe Mouiller :

Le contrat d'apprentissage adapté ne devrait pas être remis en cause. Mais la modification de la charte des CFA, qui implique la désignation d'un référent handicap et la formation de modules spécifiques, est-elle toujours d'actualité ? Quelles sont les mesures relatives au préapprentissage destiné à familiariser les jeunes au monde du travail ?

Photo de Victoire JasminVictoire Jasmin :

...laires, qui jouent un rôle important dans l'orientation des élèves, doivent être mieux informés sur les formations en alternance. Dans certaines régions, les parents ne sont pas forcément impliqués dans l'orientation de leurs enfants vers les filières d'apprentissage et les élèves ne sont guère informés sur le contenu des formations. Mettre en cohérence les besoins de formation, les capacités des CFA et les prérequis des élèves est une démarche nécessaire, tout en prenant en compte les normes européennes. Les tuteurs doivent être à la fois diplômés et compétents pour transmettre leurs connaissances.