Interventions sur "abattoir"

28 interventions trouvées.

Photo de Arnaud BazinArnaud Bazin :

C’est un message fort de la part de nos éleveurs ! Pour ma part, je me réjouis de cette expérimentation sur les abattoirs mobiles, qui n’est pas une petite affaire. Elle suppose des investissements importants, mais comme elle concerne un moment particulier, qui couronne en quelque sorte l’ensemble du travail de l’éleveur, elle participe de ce mouvement de réappropriation que je viens d’évoquer. Monsieur le ministre, si les abattoirs de proximité, qui viennent d’être évoqués et qui sont complémentaires des structur...

Photo de Franck MontaugéFranck Montaugé :

Cette discussion est très intéressante et je voudrais vous faire part d’une expérience locale, que j’ai vécue il y a environ deux ans en tant que président de l’agglomération du Grand Auch. Lorsque la question du devenir de l’abattoir s’est posée, la collectivité a fait le choix de racheter le foncier et l’immobilier et d’engager sa modernisation et sa mise aux normes, tandis que les éleveurs ont créé eux-mêmes une société d’exploitation, qui loue l’installation à la collectivité. Je voudrais attirer l’attention de M. le ministre sur la position des services de l’État : ils privilégiaient alors – je ne crois pas que cela ait ...

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

Je ne maîtrise pas tous les aspects techniques du dossier des abattoirs, mais je souhaite revenir, sans prolonger le débat, sur ce qu’a dit très justement notre collègue Arnaud Bazin. Il est essentiel que les agriculteurs se réapproprient la totalité de la chaîne de production, jusqu’à la transformation et la vente. Le type d’expériences évoquées va véritablement dans le bon sens et nous les soutenons, parce qu’ils participent du développement d’un nouveau modèle q...

Photo de Bernard DelcrosBernard Delcros :

Je me réjouis de la mise en place de cette expérimentation, qui va dans le bon sens, mais comme cela a été dit, nous devons aussi avoir une attention particulière et bienveillante pour les petits abattoirs non mobiles. Une telle orientation est cohérente avec la volonté de développer et de structurer des filières de qualité et de proximité. Elle permet d’apporter des réponses à de multiples enjeux : le bien-être animal, l’organisation des filières économiques locales, la qualité de l’alimentation ou encore l’aménagement du territoire.

Photo de Henri CabanelHenri Cabanel :

Cet article prévoit d’expérimenter, pour une durée de quatre ans, le recours à des abattoirs mobiles. Il s’agit notamment de répondre aux besoins d’abattage en petites unités ou d’urgence. Nous partageons la nécessité de mener une réflexion et une expérimentation sur ce sujet. Toutefois, nous estimons aussi que la création de structures mobiles pourrait fragiliser les abattoirs de proximité existants. La rédaction actuelle de cet article 13 quinquies prévoit que cette expériment...

Photo de Céline Boulay-EspéronnierCéline Boulay-Espéronnier :

Cet amendement propose de fixer un niveau d’ambition élevé pour le service d’abattage d’urgence, tout en limitant les contraintes pour les abattoirs : les horaires iraient de 5 heures à 17 heures, au lieu de 5 heures à 20 heures, et les jours concernés ne seraient que les jours ouvrés, plutôt que 365 jours par an. Les accidents touchent chaque année de nombreux animaux d’élevage, sans aucun lien avec la maltraitance animale. Selon Interbev, 50 000 bovins sont accidentés chaque année dans les élevages français. La prise en charge rapide des...

Photo de Joël LabbéJoël Labbé :

Il s’agit d’un amendement de repli concernant la question de l’abattage d’urgence. Il vise à éclairer les éleveurs, les clients des abattoirs, l’État et les collectivités sur le fonctionnement réel des dispositifs d’abattage d’urgence existants. Un arrêté du ministre de l’agriculture permettra d’établir une liste des éléments à transmettre, par exemple les horaires d’ouverture, le nombre de demandes d’abattage d’urgence, en identifiant celles qui ont été satisfaites, ou encore la part des saisies sanitaires. Cet arrêté pourra fixer l...

Photo de Anne-Catherine LoisierAnne-Catherine Loisier :

Ces amendements visent à rendre obligatoire l’organisation d’un service d’abattage d’urgence avec une permanence relativement large, ce qui ne serait pas économiquement supportable. Je rappelle que chaque département qui possède un abattoir doit déjà disposer d’un abattoir spécialisé dans l’abattage d’urgence. Pour ces raisons essentiellement économiques, la commission a donné un avis défavorable sur ces amendements.