Interventions sur "glyphosate"

28 interventions trouvées.

Photo de Guillaume GontardGuillaume Gontard :

Elle vient de porter plainte contre Monsanto, qu’elle rend responsable de la malformation d’un enfant qui a déjà subi de nombreuses opérations. Les méfaits du glyphosate, on les connaît !

Photo de Jean-Claude TissotJean-Claude Tissot :

Il n’y a pas, d’un côté, les pollueurs, et, de l’autre, les naturels. Si, aujourd’hui, on supprime le glyphosate, une autre molécule sera, dès demain matin, mise sur le marché et vendue à un prix plus élevé. Monsieur le ministre, je voudrais vous livrer un chiffre : en 2016, cinquante publications de l’INRA, soit 1 % du total, portaient sur l’agriculture bio. Voilà un chiffre assez révélateur ! Monsieur le ministre, il faut une volonté politique. C’est vous qui pouvez donner l’orientation nécessaire à l’I...

Photo de Pierre MédeviellePierre Médevielle :

Ce débat sur le glyphosate est passionné ; le contraire eût été étonnant. Personnellement, cela fait plus d’un an que je travaille sur le dossier. J’ai rédigé un premier rapport au nom de la commission des affaires européennes, à la suite de la « crise » du glyphosate, dont nous avons pu apprécier les dégâts. Il y a eu une véritable crise de confiance de l’opinion publique à l’égard d’agences telles que l’ANSES, l’EFSA ou ...

Photo de Pierre MédeviellePierre Médevielle :

Tout le monde se demande comment sortir du glyphosate. Pour ma part, je pose la question suivante : pourquoi en sortir ? Écoutons cette agence extraordinairement performante qu’est l’ANSES. Personne n’a été en mesure de produire une étude montrant la cancérogénicité du glyphosate. Je pense donc que nous ne nous posons pas la bonne question.

Photo de Fabien GayFabien Gay :

Je vais ramener un peu de bonne humeur, parce qu’il en faut, en me référant à la discussion que j’ai eue avec Daniel Gremillet la semaine dernière. Notre collègue avait raison sur un point : nous ne sommes pas des scientifiques. Tout le week-end, j’ai donc relu les avis émis par les agences, qui ne sont pas tous convergents, monsieur Duplomb. Ainsi, la seule agence à déclarer le glyphosate comme probablement cancérigène est le CIRC. D’autres agences, telles que l’OMS, l’ECHA ou l’EFSA, ont pris la position inverse. Toutes se sont fondées sur des compilations d’études. Les ONG, quant à elles, continuent de nous alerter. Dans ces conditions, comment y voir clair ? J’ai identifié quelques problématiques. Concernant les études sur lesquelles sont fondés ces avis, quatre-vingt-seize sc...

Photo de Daniel GremilletDaniel Gremillet :

...x dernières années, sept agences internationales en ont réalisées. En termes de risque cancérigène, nous sommes effectivement passés de « probable » à « peu probable », et le directeur général de l’ANSES a dernièrement fait la déclaration suivante : « En l’état actuel des connaissances, nous ne disposons d’aucun élément qui pourrait permettre un retrait immédiat des AMM des formulations à base de glyphosate. » Je tenais à citer ces propos, puisque chacun se réfère volontiers à l’ANSES quand ses conclusions confortent ses convictions. Je crois savoir que la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable a organisé une table ronde au Sénat voilà à peu près un mois, au cours de laquelle le directeur général de l’ANSES a même exclu que l’on parle encore, à propos du glyphosate, d...

Photo de Cécile CukiermanCécile Cukierman :

...ent ne pas défendre l’idée qu’il faut réduire drastiquement l’utilisation de pesticides sur notre territoire ? Si nous nous réjouissons de la reconnaissance d’un fonds d’indemnisation des victimes professionnelles des produits phytopharmaceutiques, nous ne comprenons pas la frilosité de la majorité du Sénat sur la remise en cause des rabais et ristournes en matière de PPP ou sur l’interdiction du glyphosate. Ainsi, au-delà des convergences sur certains objectifs, ce texte ne permettra pas de réorienter notre modèle agricole. A contrario, il maintient notre agriculture dans une logique profondément libérale, laquelle a pourtant démontré ses limites et sa contre-productivité. Vous attendez des agriculteurs qu’il fasse des efforts, monsieur le ministre ? Pour notre part, nous attendons que l’É...

Photo de Franck MenonvilleFranck Menonville :

...ublier le rôle des médiateurs et de l’Observatoire des prix, qui doit veiller aux équilibres. Le débat sur le titre II a été riche, quelquefois passionné. Parmi les points majeurs figure effectivement la relocalisation de l’approvisionnement de la restauration collective. Notre groupe se satisfait de la réintégration des 20 % de produits d’origine bio. Les débats autour des néonicotinoïdes et du glyphosate ont été animés. La séparation du conseil et de la vente est un autre dossier sensible. Notre groupe est partagé. Ceux, comme moi, qui estiment que le titre Ier prime voteront en faveur du texte ; ceux pour qui le titre II est rédhibitoire en matière environnementale et sociétale s’y opposeront ; d’autres encore s’abstiendront.