Interventions sur "viande"

28 interventions trouvées.

Photo de Sophie Taillé-PolianSophie Taillé-Polian :

...est pas excessivement élevé. Ma proposition avait pour avantage d’associer les gestionnaires de restaurations scolaires, qui n’offrent qu’un seul menu par jour, à cette démarche tout à fait positive, visant à diminuer l’apport en protéines animales. Les propos de M. Labbé me permettent de revenir sur la question du budget du bio ou de la nourriture de qualité. En diminuant le nombre de plats de viande ou en remplaçant la viande comme plat principal, pour la remplacer par un œuf en entrée, on peut faire des économies, réduire la part des protéines animales et, ainsi, améliorer l’alimentation offerte aux enfants, ce qui me semble une bonne chose. Il faut inclure le paramètre budgétaire dans une véritable démarche de qualité, qui suppose d’inclure, au-delà du bio, des produits de qualité. Nous d...

Photo de Guillaume GontardGuillaume Gontard :

Monsieur le ministre, je suis d’accord avec tout ce que vous avez dit dans la première partie de votre exposé. Comme Joël Labbé, je mange de la viande et du poisson ; aussi, je n’ai pas d’opinion tranchée. J’ai également un enfant qui n’en mange pas, belle illustration de la diversité ! Je n’ai vu, dans les amendements en discussion ici, aucune disposition contraignante. Ce qui est proposé, c’est d’offrir un menu de substitution, dans le cadre d’une expérimentation sur un temps donné. Je trouve que nous n’imposons rien. Il est vrai que, au-de...

Photo de Joël LabbéJoël Labbé :

...avançant ensemble que l’on pourra trouver les bonnes solutions. Monsieur le ministre, je suis d’accord avec vous sur le fait de ne pas imposer. Proposer un menu végétarien par semaine pour tous est peut-être prématuré, mais nous pourrions proposer une option quotidienne pour les consommateurs végétariens. J’ai écouté les propos de notre collègue Louault sur les légumes. Un plat dont on a ôté la viande et où il ne reste que les légumes n’est pas très bon. Un plat végétarien cuisiné, c’est toute autre chose. Il m’arrive désormais de manger des plats végétariens cuisinés ; cela n’a rien à voir avec les simples légumes qui accompagnent la viande.

Photo de Fabien GayFabien Gay :

... votre attention sur un point : ce débat monte dans la société. Je vous donne mon point de vue et mon expérience. Directeur de la fête de l’Humanité pendant trois ans, pour monter ce bel événement j’ai eu à gérer cent, cent cinquante, deux cents jeunes chaque été. Or nombre d’entre eux sont venus me dire, ce qui m’a surpris, notamment la première année, qu’ils ne souhaitaient pas manger de viande, ou seulement une fois par semaine. Ils étaient d’abord vingt-cinq, puis cinquante, et même une centaine la dernière année. Ils me demandaient d’adapter les plats. Ce débat est donc présent. Que l’on le veuille ou non, se pose une question d’alimentation et de santé, mais aussi une question écologique. Des chiffres démontrent que l’impact environnemental de la consommation de viande n’est pas né...

Photo de Didier GuillaumeDidier Guillaume :

...ieurement en discussion. Nous avons des conseils d’école, des conseils de vie sociale, des conseils d’administration. La liberté des communes consiste à procéder établissement par établissement. C’est ainsi qu’il faut faire ! Au moment où les bouchers et les charcutiers demandent à être défendus parce qu’ils se font attaquer par des gens sectaires, on ne va pas dire au Parlement que manger de la viande, c’est mal. Ce serait émettre un mauvais signal.

Photo de Didier GuillaumeDidier Guillaume :

Si les écoles veulent le faire, elles le font. De même pour les collèges. Pour ma part, j’attends qu’une étude scientifique ou que la faculté de médecine vienne nous dire qu’il est mauvais de manger de la viande.

Photo de Roland CourteauRoland Courteau :

Les menus sans viande se développent de façon croissante dans la société française. Cette pratique saine pour la santé et l’environnement est appelée à progresser, dans la mesure où une consommation carnée moins importante est indispensable. Cet article, intégré par voie d’amendement en commission, limite le développement de ces menus, en interdisant aux produits sans viande de faire référence à un steak ou une sauci...

Photo de Angèle PrévilleAngèle Préville :

Cet amendement de repli a pour objet de prohiber les usages abusifs d’une dénomination associée aux produits d’origine animale pour des produits sans viande, tout en conservant la possibilité d’une dénomination permettant une transition efficace vers un régime végétarien.