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...s, mes chers collègues, nous sommes amenés aujourd’hui à débattre d’un secteur d’activité porteur de promesses en termes d’emploi et qui représente vraisemblablement l’une des pistes pour sortir l’outre-mer de son marasme économique et social. Comme l’a souligné notre collègue Michel Magras dans son rapport, l’outre-mer est divers et composite. Chaque territoire ultramarin dispose d’atouts et de handicaps qui lui sont propres, de sorte qu’une politique touristique établie pour l’un d’entre eux ne peut être transposable à un autre. Au cours des années quatre-vingt-dix, le nombre de touristes à la Réunion a quasiment doublé, passant de 220 000 en 1992 à 430 000 en 2000, pour ensuite se maintenir à ce niveau pendant toute la décennie suivante. L’épisode du chikungunya a, certes, entraîné une chute ...
...aisons aéroportuaires, marqué par l’arrivée de plusieurs compagnies aériennes régionales et nationales, permet, peu à peu, un meilleur désenclavement du jeune département, à tel point que nous sommes passés de 6 700 touristes en 1995 à près de 53 000 touristes en 2010, en provenance essentiellement de la métropole et de la Réunion. Malgré une demande touristique en forte hausse, un des plus gros handicaps du département réside dans sa capacité d’hébergement, car, en 2007, l’île ne disposait que de 750 lits avec une dizaine d’hôtels et une trentaine de gîtes. À ce rythme, il sera très difficile de respecter les engagements du plan d’aménagement et de développement durable, le PADD, qui prévoit l’accueil d’environ 150 000 touristes par an à l’horizon 2020. Pour répondre à cet objectif, le plan d’a...
...istique antillais. Je souscris à l’idée d’une mobilisation de l’ensemble des acteurs dans le cadre d’un véritable projet de territoire, qui donne la priorité à l’activité touristique, laquelle ne représente actuellement que 8 % environ de notre PIB, contre 40 % à 50 % dans les îles environnantes. Cela implique de tourner la page d’une mono-clientèle exclusivement métropolitaine, qui constitue un handicap important, en intégrant l’ère du bilinguisme, préalable incontournable à l’ouverture de la destination Guadeloupe aux marchés européen et nord-américain. Si l’enseignement des langues étrangères devient de plus en plus nécessaire dans l’ensemble des départements français, il l’est très certainement encore davantage en Guadeloupe. C’est pourquoi nous devons, madame la ministre, mes chers collègue...