Interventions sur "chine"

11 interventions trouvées.

Photo de Christian CambonChristian Cambon :

... accédez à ces hautes et lourdes responsabilités, de vous adresser mes vœux de bonne chance et de réussite. Surtout, au-delà de l’énergie et du sang-froid que nécessite la gestion du calamiteux Brexit, je vous souhaite d’avoir une vision claire et de mener une action résolue pour la relance du projet européen, qui reste notre priorité absolue. En traitant de sujets aussi divers que le Brexit, la Chine ou encore la compétitivité, le dernier Conseil européen a porté, au fond, sur la capacité de l’Europe à préserver son unité et à jouer un rôle, à l’avenir, au sein du concert des grandes puissances. L’Union européenne, hélas ! se fragmente ; elle concentre une grande partie de son énergie sur la gestion du Brexit, alors que des défis immenses l’attendent si elle veut préserver son modèle économi...

Photo de Albéric de MontgolfierAlbéric de Montgolfier :

...ommateurs et des intérêts stratégiques de long terme de l’Union européenne. En matière de politique commerciale, le Conseil européen a proposé de relancer les discussions sur la réciprocité de l’ouverture des marchés publics. L’unité des États membres sur cette question semble toutefois mise à l’épreuve, comme le prouve l’adhésion de l’Italie au projet des « nouvelles routes de la soie » avec la Chine. Enfin, l’interminable épisode du Brexit a encore une fois occupé le devant de la scène, en attendant, peut-être avant quelques jours, d’éventuels rebondissements de la part du Parlement britannique. Les 27 États membres ont octroyé un court délai supplémentaire au Royaume-Uni pour adopter l’accord de retrait. Toutefois, en dépit des efforts de Theresa May, le Parlement britannique n’a pas enco...

Photo de André ReichardtAndré Reichardt :

... vous souhaiter, madame la secrétaire d’État, le plus grand succès dans vos nouvelles fonctions. À une semaine de la date annoncée du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, ce Conseil européen a consacré plus de temps que prévu à ce sujet majeur. Mais, c’est heureux, le Brexit n’a pas entièrement occulté les autres questions stratégiques à l’ordre du jour : l’approche européenne face à la Chine et la situation économique de l’Union. Concernant le Brexit, la demande de son report est arrivée très tard. Saisi la veille par Mme May d’une demande d’extension de l’article 50 jusqu’au 30 juin, le Conseil européen a réagi vite et bien : la solution retenue, qui concède une extension jusqu’au 22 mai en cas d’approbation de l’accord de retrait par la Chambre des communes, et seulement jusqu’au ...

Photo de Philippe BonnecarrerePhilippe Bonnecarrere :

...rogrès dans la lutte contre la désinformation. Vous avez mis également en perspective le prochain sommet, majeur, de Sibiu. De la même manière, je remercie mes collègues pour le souffle qu’ils ont donné à ces questions : M. le président Cambon, qui a traité des questions de défense, M. le rapporteur général, qui a évoqué les perspectives financières, et M. Reichardt, qui a notamment traité de la Chine et des questions numériques.

Photo de Colette MélotColette Mélot :

...e nos territoires. C’est maintenant aux dirigeants britanniques de s’expliquer devant leurs citoyens et électeurs. La décision du Conseil européen est donc une façon de mettre le Royaume-Uni devant ses responsabilités et doit, même si nous pouvons le regretter, s’appliquer le 12 avril en cas de no deal. Deuxième point : les décisions concernant les relations de l’Union européenne avec la Chine, qu’il convient de saluer. J’avais alerté Nathalie Loiseau à ce sujet lors de notre débat préalable au Conseil européen et il semble que les États membres aient pris la mesure de l’urgence de faire front uni face à cette puissance économique mondiale. Sans céder aux sirènes du protectionnisme, le Conseil européen a décidé de multiplier les mécanismes pour répondre à la concurrence étrangère jug...

Photo de Claude HautClaude Haut :

...publique, qui tombe à point nommé. Il nous donne l’occasion de nous exprimer non seulement sur les conclusions du dernier Conseil européen, mais aussi sur les récents rebondissements intervenus dans le « feuilleton » du Brexit. J’axerai mon propos sur trois dossiers en particulier, qui mettent à rude épreuve l’intégrité et la force du projet européen : le Brexit, bien sûr, les relations entre la Chine et l’Union européenne, ainsi que les enjeux de cybersécurité. Le Brexit a largement occupé les esprits et les discussions de ce sommet européen. Des conclusions spécifiques ont effectivement été adoptées, afin d’entériner un accord clair sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Cet accord est venu proroger la date de sortie effective, tout en préservant une unité infaillible entre le...

Photo de Simon SutourSimon Sutour :

... et protectrice : tels sont, avec les relations extérieures et le changement climatique, les principaux points qui ont été évoqués. Au-delà de ce qui peut apparaître comme un catalogue de bonnes intentions, on doit se féliciter du retour à une politique active et volontariste. L’Europe doit effectivement tracer des perspectives de développement, tout en assurant un haut niveau de protection. La Chine et les États-Unis sont, certes, des partenaires économiques de première importance, mais nous devons protéger nos entreprises de la concurrence déloyale de ces pays et leur permettre de se développer dans une économie désormais mondialisée. De ce point de vue, le Conseil européen des 20 et 21 juin prochain jouera un rôle majeur. Je me permets d’en parler aujourd’hui un peu en avance puisque, com...

Photo de Pascal AllizardPascal Allizard :

Monsieur le président, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, ce débat est l’occasion d’aborder le sommet Union européenne-Chine, sujet qui m’apparaît extrêmement important dans le contexte actuel. En effet, en quelques années, la Chine est devenue un acteur global, et plus seulement économique, une véritable puissance qui a su se construire patiemment, à bas bruit, au point d’être aujourd’hui omniprésente en Europe comme sur les autres continents. Le bras de fer économique entre les États-Unis et la Chine illustre combie...

Photo de Pascal AllizardPascal Allizard :

...ents orateurs l’ont rappelé – les routes de la soie viennent de gagner, via notamment le port de Trieste, un nouveau partenaire : l’Italie, membre fondateur de l’Union européenne. En outre, dans les pays d’Europe centrale et orientale, les PECO, la présence chinoise s’est affirmée dans l’économie. De nombreux projets en cours et des forums économiques sont régulièrement organisés entre la Chine et les PECO. De plus, en matière politique, un dialogue de haut niveau a été instauré au format « 16+1 » : finalement, quel échec pour l’Europe de voir les PECO s’en remettre aux États-Unis et à l’OTAN pour leur sécurité, et à la Chine pour leur prospérité économique ! Par ailleurs, la Chine a constitué un véritable réseau d’organisations influentes à Bruxelles. Ces dernières agissent comme auta...

Photo de Christophe PriouChristophe Priou :

...e est d’une importance primordiale pour la prospérité et la compétitivité de l’Europe, ainsi que pour son rôle sur la scène mondiale. Cela appelle une approche intégrée tenant compte des défis actuels et émergents à l’échelle mondiale. » Au-delà des concepts, prenons le large : le volet maritime, s’il reste insuffisamment pris en compte, est au cœur des défis économiques de l’Union européenne. La Chine, devenue une puissance maritime de premier plan, l’a bien compris en prenant position dans divers ports mondiaux d’intérêt stratégique. Une politique industrielle volontariste repose aussi sur la maîtrise des espaces maritimes, avec le concours d’une marine océanique de premier plan. Comme les précédents orateurs l’ont rappelé, l’Italie est le premier pays du G7 à entrer dans le projet des nouv...

Photo de Édouard CourtialÉdouard Courtial :

... L’Europe, quel numéro de téléphone ? » Monsieur le président, madame la secrétaire d’État, monsieur le président de la commission, mes chers collègues, chacun a encore en mémoire la phrase de Henry Kissinger, secrétaire d’État des États-Unis. Plus de quarante ans après avoir été prononcée, elle est toujours autant d’actualité, plus encore pour décrire les relations entre l’Union européenne et la Chine. En effet, sauf retournement improbable de situation ou de politique diplomatique, le sommet entre ces deux puissances prévu le 9 avril prochain, que le Conseil européen a préparé lors de sa dernière réunion, ne permettra sans doute pas de trouver une position commune entre tous les membres de l’Union européenne pour faire front commun. Ainsi, au vu des événements récents, dire que l’Europe avan...