Interventions sur "maternelle"

38 interventions trouvées.

Photo de Françoise LabordeFrançoise Laborde :

...d’une forme de prosélytisme passif. L’adoption de cet amendement peut-elle permettre d’améliorer les choses ? Certains enfants de certains quartiers risquent de ne plus participer aux sorties scolaires, c’est vrai, mais le Conseil d’État n’a pas été très aidant : après avoir lu les « attendus » de son étude, je ne suis pas parvenue à la même conclusion que lui… Lorsque j’étais directrice d’école maternelle, j’envoyais à mon inspecteur la liste des personnes que j’avais pris la responsabilité de choisir pour assurer l’accompagnement des enfants. Ces personnes étaient couvertes par l’assurance de l’école : c’est le petit « delta » qui fait d’elles des acteurs de l’école, et non plus de simples parents. Je ne suis pas du tout favorable à l’uniforme à l’école, mais je prône le port d’une tenue spécifi...

Photo de Laurent LafonLaurent Lafon :

...utien à cette mesure, même si certains d’entre nous ont émis des réserves sur certains points. Si nous devions maintenant voter sur la conséquence de cette mesure que nous évoquons maintenant, nous ne serions pas loin non plus de l’unanimité. Après ce premier geste fort du Sénat, il faut que le Gouvernement entende que la question financière pose un problème aux communes qui finançaient déjà les maternelles privées. Vous avez raison, monsieur le ministre, la règle que vous venez de rappeler s’applique à tous les transferts de compétences. Il me semble toutefois que le transfert de compétences dont il est ici question est quelque peu spécifique, pour la raison que vous venez de rappeler. Si le Gouvernement peut aujourd’hui proposer cette mesure, c’est parce qu’elle était dans les faits déjà très l...

Photo de Jean-Pierre GrandJean-Pierre Grand :

Ces trois amendements d’appel sont extrêmement importants. Je voudrais, pour ma part, évoquer l’égalité républicaine entre nos communes. Si le sport à l’école est indispensable, il faut, pour pouvoir le pratiquer, disposer des équipements adéquats. En tant qu’élu local, je n’ai jamais construit une école maternelle ou une école primaire sans prévoir tous les équipements sportifs nécessaires, y compris des bassins de natation. Cependant, toutes les collectivités territoriales ne peuvent pas le faire, pour des raisons diverses, tenant notamment au manque d’espace ou de moyens financiers. Une réflexion s’impose donc pour envisager comment, dans les grandes villes en particulier, en cas de construction ou de r...

Photo de Sylviane NoëlSylviane Noël :

...rs reconnu que l’avenir scolaire d’un enfant est quasiment scellé à son septième anniversaire, d’où l’importance capitale de conforter le premier cycle de sa vie scolaire. C’est la raison pour laquelle j’appelle de mes vœux la mise en œuvre de la scolarité obligatoire à 5 ans, afin de permettre la création d’un premier cycle dit « d’apprentissage des fondamentaux », intégrant la dernière année de maternelle, le cours préparatoire et la première année de cours élémentaire, ainsi que la création d’un deuxième cycle dit « d’apprentissage approfondi », intégrant la seconde année de cours élémentaire et les deux années de cours moyen.

Photo de Robert LaufoauluRobert Laufoaulu :

Abaisser de 6 à 3 ans l’âge à partir duquel l’instruction est obligatoire est une excellente mesure en vue de combler les lacunes des enfants qui n’ont pas le français pour langue maternelle. C’est encore majoritairement le cas à Wallis-et-Futuna, où le wallisien ou le futunien demeure la langue d’usage en famille. Dans les faits, de nombreux enfants sont déjà scolarisés dès 3 ou 4 ans sur mon territoire, où une organisation pédagogique, mise en place à la fin des années 1990, permet que l’enseignement en petite section se fasse dans la langue locale, avec une introduction progressi...

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

...nstruction obligatoire. Cependant, nous pensons que, pour que ce soit un véritable progrès social, un progrès partagé qui suscite l’adhésion et la confiance, il faut au préalable répondre à quelques questions et apporter quelques compensations. Ce n’est pas un point de détail. Différentes situations se présentent. Par exemple, certaines communes assurent d’ores et déjà cette instruction en école maternelle, avec un très haut niveau de service – l’école maternelle étant d’ailleurs plus « coûteuse », parce qu’elle nécessite des équipements particuliers. D’autres communes compensent déjà, partiellement ou en totalité, les forfaits demandés par les écoles privées situées sur leur territoire. Pour toutes ces communes, des compensations doivent être apportées. On le sait, nous sommes rarement enclins à ...

Photo de Jean-Yves LeconteJean-Yves Leconte :

..., la scolarisation doit être possible partout. Dès lors que l’on abaisse l’âge de la scolarisation obligatoire en France, il est indispensable que les établissements scolaires français à l’étranger disposent des outils nécessaires pour appliquer cette mesure. Pour l’heure, certains établissements, par manque de places et de moyens, du fait des plafonds d’emplois, renoncent à ouvrir des classes de maternelle pour s’en tenir à la scolarisation obligatoire. Il faudra donc prévoir des moyens supplémentaires, modifier les plafonds d’emplois. Ce débat doit être l’occasion d’évoquer aussi l’enseignement français à l’étranger et ce qu’il peut apporter à la réforme de l’enseignement en France. Il est indispensable de pouvoir scolariser très tôt les enfants qui ont besoin de l’école pour apprendre la langue ...

Photo de Christine LavardeChristine Lavarde :

Il s’agit, dans le cadre de l’instruction obligatoire à 3 ans, de mieux respecter les rythmes de l’enfant, en prévoyant que l’instruction pourra être organisée par demi-journées dans les écoles maternelles, comme c’est déjà le cas dans la pratique aujourd’hui.

Photo de Max BrissonMax Brisson :

Cet amendement précise que l’instruction pourra, à la demande des familles, être donnée par demi-journée dans les écoles maternelles. La commission n’y est pas favorable, car son adoption tendrait à remettre en cause l’obligation d’assiduité, à laquelle nous sommes tous ici très attachés. En outre, son dispositif s’appliquerait à l’ensemble des classes de maternelle, y compris la grande section, ce qui ne nous paraît pas très pertinent. Par ailleurs, cet amendement me paraît largement satisfait par l’alinéa 2 bis de l...

Photo de Annick BillonAnnick Billon :

Cet amendement a le même objet que celui que vient de présenter ma collègue Michelle Meunier. L’idée est d’introduire de la flexibilité en ce qui concerne les modalités d’accueil des enfants adoptés à l’école maternelle, en permettant que leur entrée puisse être différée d’un an au maximum.

Photo de Guy-Dominique KennelGuy-Dominique Kennel :

Cet amendement vise à instaurer un peu de bon sens, s’agissant de la première année de maternelle… Un enfant de 3 ans peut connaître des besoins spécifiques conduisant à aménager de façon temporaire son assiduité. Ces dispositions seraient prises par les parents après avis consultatif du directeur de l’école.

Photo de Max BrissonMax Brisson :

Mon cher collègue, vous savez très bien que le bon sens a été introduit par la commission à l’article 3, via l’adoption d’un amendement de notre excellent collègue Stéphane Piednoir ! L’alinéa 2 bis de l’article 3 permet désormais des dérogations à l’obligation d’assiduité en petite section de maternelle. Mon cher collègue, le bon sens que vous appelez de vos vœux est au rendez-vous grâce au travail de la commission, et votre amendement est satisfait. J’espère que vous le retirerez. Sinon, je devrai émettre un avis défavorable, ce qui me chagrinerait.

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron :

Cet article 2 a pour moi une résonance toute particulière : il y a huit ans, j’avais déposé une proposition de loi visant à instaurer la scolarité obligatoire à 3 ans. Il aura fallu huit ans, mais nous y sommes ! À l’époque, la finalité et l’intérêt de l’école maternelle étaient remis en cause par un certain nombre de spécialistes et de responsables politiques, qui pensaient que les jardins d’éveil ou les garderies suffisaient pour accueillir les enfants jusqu’à l’âge de 4 ou 5 ans et que la scolarisation n’était vraiment indispensable qu’à partir de 5 ans. Notre école maternelle était donc menacée, et il nous fallait défendre et conforter son excellence et son o...

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin :

Ma chère collègue, nous allons nous aussi voter l’article 2, mais les politiques auxquels vous faites allusion n’ont jamais été contre l’école maternelle. Je ne peux pas vous laisser dire cela ! Le Président de la République s’était engagé à mettre en place la scolarisation à 3 ans. C’est pour lui un acte politique, un geste de communication fort. Cette mesure ne coûtera pas trop cher à l’État ; elle pèsera sans doute plus lourdement sur les collectivités territoriales…

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin :

Nous nous réjouissons tout de même de sa mise en œuvre. Il faudra se pencher attentivement sur la formation des professeurs d’école maternelle, car on n’enseigne pas de la même manière selon que les enfants ont 2 ans ou 5 ans. Certains pays qui obtiennent des résultats scolaires formidables, comme la Finlande, n’ont pas d’écoles maternelles, mais des jardins d’enfants, et cela fonctionne bien. Il nous semble préférable de développer plusieurs dispositifs complémentaires. Quoi qu’il en soit, nous voterons nous aussi l’article 2.

Photo de Catherine Morin-DesaillyCatherine Morin-Desailly :

Mme Catherine Morin-Desailly, présidente de la commission de la culture, de l ’ éducation et de la communication . Je voterai bien entendu cet article, qui est important, en ayant une pensée particulière pour nos élus locaux, notamment les maires : année après année, ces élus de la République ont construit l’école maternelle.

Photo de Patricia SchillingerPatricia Schillinger :

Alors même que le développement de la petite enfance, considéré par tous comme capital, nécessite une attention et des moyens en conséquence, la moitié des classes des écoles maternelles publiques comptent plus de 24 élèves. Or, rester en deçà de ce plafond constitue un levier majeur d’amélioration de la réussite des élèves pour la profession et une revendication première dans les écoles. En effet, 24 élèves par classe, cela représente un seuil raisonnable pour améliorer les enseignements à ces âges et faciliter le travail d’acquisition pour tous, en tenant compte des divers de...

Photo de Patricia SchillingerPatricia Schillinger :

Dans mon département, les classes de maternelle comptent en moyenne 32 élèves : c’est beaucoup trop ! Quand une école compte 5 classes avec un tel effectif, les enseignants n’en peuvent plus. Une évaluation est indispensable. Il faut examiner la situation précisément, en tenant compte, par exemple, des secteurs frontaliers et des enjeux linguistiques. Sans un tel document, il sera impossible de travailler.