Interventions sur "professeur"

69 interventions trouvées.

Photo de Max BrissonMax Brisson :

...i ne pas autoriser le renforcement du volume horaire en français et en mathématiques au début de l’année de sixième ? Plutôt que d’imposer des emplois du temps trop encadrés, il me semble qu’il faut donner aux établissements la liberté de les ajuster aux besoins de leurs élèves, à condition bien sûr qu’ils respectent le volume global prévu sur l’année. Cela permettra aussi de reconnaître que les professeurs ne sont pas que des exécutants, mais aussi des concepteurs de leur métier. Concernant les procédures d’orientation, la disposition prévue permettra aux établissements qui le souhaitent d’entrer dans l’expérimentation qui donnera le dernier mot à l’élève, prévue par la loi du 8 juillet 2013. L’ajustement du service des enseignants est donc une autre liberté que nous souhaitons donner et dont l’e...

Photo de Angèle PrévilleAngèle Préville :

Je veux réagir à vos propos, monsieur le ministre ; je m’interroge sur ce que vous avez expliqué à propos de l’évaluation interne. J’étais, jusqu’en juin 2017, professeur de collège. J’ai donc connu, pendant des années, de très longues réunions au cours desquelles étaient définis les projets d’établissement, les axes et les priorités ; elles nous permettaient de réfléchir. Les professeurs sont de bonne volonté, ils sont bien conscients des problèmes, et ils se penchent déjà sur toutes ces problématiques. Aussi, je me demande ce que le système proposé apportera en...

Photo de Mireille JouveMireille Jouve :

...ient le choix de participer aux évaluations organisées à l’échelon national doivent le faire au sein d’un établissement d’enseignement public et que leurs épreuves doivent être corrigées par le personnel enseignant de cet établissement. Il serait dommage que l’article 9 bis A ait pour effet que, dans certains cas, ces évaluations ne soient pas réalisées in situ et corrigées par les professeurs. Tel n’est pas, en effet, l’esprit de cet article, car, selon les auteurs de l’amendement, la transmission des résultats aux familles leur permettra d’adapter leur projet pédagogique en vue de la maîtrise du socle commun par leur enfant à l’issue de la période d’instruction obligatoire telle que prévue par la loi. Cet amendement a donc pour objet d’instaurer un climat de confiance et de dialogu...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

Je soutiens néanmoins M. le ministre pour ce qui concerne ce changement de dénomination, qui n’est pas purement cosmétique. Il est fondamental d’affirmer, grâce au « n », le caractère national de ces établissements. Vous avez invité M. le ministre à le faire, et je n’en suis guère étonné, sachant votre attachement à cette dimension nationale de la formation des professeurs, à laquelle je tiens moi aussi, ma chère collègue. Les Inspé, demain, comme les Espé aujourd’hui, ne sont pas des composantes universitaires comme les autres ; ce sont avant tout des écoles professionnelles de formation de fonctionnaires de l’État. Il est donc bien normal que l’État employeur indique clairement, y compris dans le choix du nom, l’engagement qui est le sien. Nous avions d’ailleu...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

Madame Brulin, je ne répète pas ce que j’ai dit sur le rétablissement des Espé. S’agissant en revanche de l’autre question que vous abordez, celle de la suppression du référentiel de formation, la commission est favorable, quant à elle, à l’instauration d’un tel référentiel pour assurer une formation homogène des professeurs sur l’ensemble du territoire national, …

Photo de Christine LavardeChristine Lavarde :

Cet amendement a été déposé par Philippe Mouiller, qui s’est appuyé, pour le rédiger, sur des retours du terrain faisant état d’un manque de formation des professeurs s’agissant de l’accueil et de l’encadrement des enfants en situation de handicap. L’objet de l’amendement est justement d’introduire dans la formation des enseignants un module de formation relatif notamment à l’inclusion des élèves en situation de handicap.

Photo de Max BrissonMax Brisson :

Lors d’une précédente séance, nous avons beaucoup débattu de l’importance de la formation des professeurs au numérique. J’avais alors renvoyé à l’examen de l’amendement n° 217 rectifié bis. Le moment me paraît en effet bienvenu. Les maquettes des Inspé vont toutes être révisées prochainement. Comme cela vient d’être souligné, il est indispensable que celles-ci intègrent toute l’importance de la maîtrise des outils et des ressources numériques, conformément aux préconisations du rapport de Ca...

Photo de Jean-François LongeotJean-François Longeot :

...ement, l’éducation au développement durable constitue une dimension essentielle de la transition écologique. Si elle a été inscrite parmi les missions de l’école dès 2013, sur l’initiative du Sénat, par le biais de la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République, il semble qu’elle n’est pas toujours dispensée dans les écoles. La sensibilisation des futurs professeurs aux enjeux environnementaux permettrait de les inciter à intégrer plus largement les thématiques environnementales dans leurs enseignements. Elle doit également leur permettre de modifier leur propre comportement au quotidien, comportement qui influence celui des élèves. Dans le cadre des écoles supérieures du professorat et de l’éducation, les futurs professeurs bénéficient déjà de formations ...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

Ces deux amendements identiques sont largement complémentaires de l’amendement de M. Maurey que nous avons adopté hier. Il s’agit ici d’inscrire les enjeux liés « au respect et à la protection de l’environnement et à la transition écologique » dans la formation des professeurs au sein des Inspé. C’est une très bonne initiative du président de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable et de Mme Laborde. Avis favorable.

Photo de Max BrissonMax Brisson :

Ce sont bien de « professionnels issus des milieux économiques » dont les Inspé ont besoin, non pas pour donner des cours de management, mais tout simplement pour former les futurs professeurs de lycées professionnels. Le lien entre le lycée professionnel et le monde de l’entreprise est fondamental pour la qualité de l’enseignement. C’est pourquoi je suis attaché à la mention des milieux économiques. Avis défavorable.

Photo de Max BrissonMax Brisson :

Ces deux amendements soulèvent une vraie question : celle de l’affectation des professeurs dans des territoires complexes, qu’il s’agisse de la grande ruralité ou des quartiers difficiles. Je comprends l’objectif de leurs auteurs. Cela dit, les pistes évoquées ne me semblent pas tout à fait pertinentes. L’amendement n° 21 rectifié bis vise à affecter en priorité les professeurs les plus expérimentés, c’est-à-dire les plus chevronnés, dans les REP et REP+. Même si c’est souhait...

Photo de Angèle PrévilleAngèle Préville :

Puisqu’il est question de la formation des enseignants, je veux attirer votre attention, monsieur le ministre. Ce qui fait la force, l’efficacité, d’un professeur, c’est sa personnalité. Il importe de ne jamais l’oublier ! Bien sûr, on peut essayer de tout cadrer et de faire des têtes bien pleines, mais l’important est d’avoir plutôt, nous le savons tous, des têtes bien faites… J’insiste sur ce point, les futurs professeurs doivent être des personnes solides, fortes de leur foi de transmettre leur savoir, car, au bout du compte, un professeur est seul fa...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

J’apprécie nos débats sur la formation des professeurs, car c’est un métier difficile, qui s’apprend dans la durée et dans lequel on entre progressivement. Cet amendement, madame Cartron, va dans le bon sens. Je crois beaucoup en une formation initiale continuée, s’inscrivant dans la durée. On ne peut pas tout apprendre dans les Espé avant la titularisation. Prenons d’ailleurs garde à ne pas trop charger la barque de cette formation initiale, sous ...

Photo de Françoise LabordeFrançoise Laborde :

...ferme de la commission sur les demandes de rapport. Toutefois, en respectant les contraintes de l’article 40 de la Constitution que je n’ignore pas, je ne pouvais pas aborder autrement que par ce biais la question de la visite médicale des personnels enseignants, qui me paraît au demeurant extrêmement problématique, ce qui justifie à mes yeux une expertise sur sa généralisation. En pratique, les professeurs des écoles ne voient le médecin du travail qu’une fois au cours de leur vie professionnelle, au moment de leur titularisation, alors qu’une visite régulière serait requise, car ils sont en contact permanent avec les enfants. La visite médicale permet de s’assurer du maintien de l’aptitude de l’intéressé au poste de travail qu’il occupe et de dépister les maladies dont il pourrait être atteint. ...

Photo de Maurice AntisteMaurice Antiste :

...ation. Ainsi, les étudiants qui se destinent à être enseignants devraient pouvoir découvrir et apprendre progressivement et sans pression ce métier via le cumul d’une rémunération et d’une bourse d’études. Par ce biais, l’objectif est, d’une part, de renforcer l’attractivité du métier d’enseignant à travers une accession plus aisée des jeunes issus des classes populaires à une carrière de professeur et, d’autre part, de permettre aux enseignants en devenir d’acquérir des compétences pédagogiques pratiques. Néanmoins, vous le comprendrez aisément, monsieur le ministre, plusieurs collègues et moi-même avons un certain nombre de questions sur ce nouveau mode de recrutement. Ainsi, les assistants d’éducation se verraient octroyer un salaire compris entre 893 et 980 euros par mois dès leur deux...

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

...e retrouver tout seul face à une classe est très dur surtout si, comme vous l’avez suggéré, monsieur le ministre, il est question d’étudiants à partir de la deuxième année de licence, ou L2, soit deux ans à peine après le bac. Cet article ne résulte-t-il pas – je sais que vous n’aimez pas qu’on le dise – d’une vision comptable du système et non de la prise en compte de l’intérêt des élèves et du professeur ? Les assistants d’éducation ainsi employés pourraient se retrouver devant les élèves sans avoir reçu la formation adéquate ni avoir passé de concours. On peut ainsi légitimement s’interroger sur le sort de ceux qui auront commencé à enseigner en tant qu’assistants d’éducation et qui, par la suite, ne seraient pas reçus au concours. Ces étudiants constitueront par ailleurs une main-d’œuvre bon ...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

Sur ce sujet, beaucoup de choses ont été dites, mais il faut certainement clarifier un certain nombre de points à l’occasion de l’examen de ce texte au Sénat. Dans notre rapport sur le métier d’enseignant, Françoise Laborde et moi-même avions appelé de nos vœux une politique de prérecrutement des futurs professeurs, ce qui nous semble nécessaire pour certaines académies et pour certaines disciplines déficitaires. Il nous paraît également nécessaire de promouvoir la préprofessionnalisation des assistants d’éducation pour leur permettre d’entrer progressivement dans le métier et de passer progressivement de la formation théorique à des formations de terrain et à l’enseignement. C’est précisément ce à quoi ...

Photo de Angèle PrévilleAngèle Préville :

J’interviens parce que j’ai moi-même été une élève-professeur issue d’un IPES. À l’époque, j’ai eu ce concours grâce à mon admissibilité à Normale Sup. Autant je trouve louable que l’on revienne à ce système, autant les conditions ne sont plus les mêmes aujourd’hui. Nous étions alors payés à la hauteur d’un professeur débutant, ce qui correspond à un salaire de 1 400 euros actuellement ; en outre, nous n’avions aucune contrainte. Le dispositif n’était dest...

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

...nt avoir compris, mais je vous demande de me le confirmer, qu’il serait préférable d’exclure les académies carencées. Ce point est important, car, on l’a vu, il existe tout de même un gros problème en l’espèce. De notre côté, nous proposons que les tâches confiées aux assistants d’éducation soient exercées en binôme avec un enseignant titulaire. Les assistants seraient alors dans une position de professeur adjoint. Ce serait une façon de dédoubler les classes via le nombre de professeurs et non physiquement. Si vous repreniez notre proposition, monsieur le ministre, votre mesure, à laquelle, je le répète, nous sommes très favorables politiquement et philosophiquement, nous inspirerait davantage confiance.

Photo de Olivier PaccaudOlivier Paccaud :

...s, qui auront choisi de passer par la préprofessionnalisation. En effet, afin d’améliorer l’insertion des élèves en situation de handicap au cœur des classes traditionnelles, il pourrait être précieux de permettre aux futurs enseignants de mieux appréhender et comprendre les difficultés spécifiques de ces enfants. Aussi pourrait-il être pertinent et formateur d’inclure dans le cursus des futurs professeurs, notamment des assistants d’éducation concernés par la préprofessionnalisation, une période consacrée exclusivement à l’accompagnement d’élèves handicapés. Pendant une certaine durée, l’apprenti enseignant effectuerait alors la même mission que les AESH, afin de bien intégrer les attentes et besoins de l’élève sous sa responsabilité. L’expérience ainsi acquise serait évidemment utile aux futurs...