Interventions sur "confinement"

16 interventions trouvées.

Photo de Patrice JolyPatrice Joly :

Comme le précédent, cet amendement vise à ouvrir des crédits afin de financer une mesure d’urgence sociale exceptionnelle (MUSE) qui consiste en une aide de 300 euros par mois de confinement pour les bénéficiaires du RSA, de l’allocation de solidarité spécifique (ASS), des aides personnalisées au logement (APL), du minimum vieillesse ou de la prime d’activité, majorée de 100 euros par enfant. Cette aide vise à répondre à la situation d’urgence sociale dans laquelle se trouvent de nombreux habitants de notre pays. Le dispositif présenté par le Gouvernement est insuffisant en ce qu’il...

Photo de Albéric de MontgolfierAlbéric de Montgolfier :

Nous avons parlé des aides distribuées par les CAF. Nous portons tous la même attention aux plus démunis. Au travers de cet amendement, je propose d’accroître de 2 milliards d’euros les crédits du Fonds de solidarité pour les entreprises à la suite de la crise sanitaire, notamment pour permettre la prorogation du dispositif au-delà de la période de confinement. Je rappelle que ce fonds a été initialement calibré pour couvrir les mois de mars et d’avril.

Photo de Sylvie RobertSylvie Robert :

Il s’agit d’une mesure d’urgence visant à revaloriser le métier d’enseignant. Ces 500 millions d’euros ont déjà été annoncés par M. Blanquer. L’idée est d’anticiper sur cette revalorisation. Il importe de saluer, dans cette période de confinement, le travail absolument remarquable effectué par les enseignants pour assurer la continuité éducative. Cela a d’ailleurs permis à certains d’entre eux de travailler différemment et de faire évoluer leurs méthodes pédagogiques. Pour eux, les choses ne sont pas terminées. Ce serait un signal important que cette revalorisation figure parmi les premières mesures d’urgence prises.

Photo de David AssoulineDavid Assouline :

L’audiovisuel public est à l’honneur dans cette période de confinement : il joue un rôle très important pour permettre à la population de tenir. Chacun a pu apprécier à quel point le travail de ses personnels était nécessaire et ses missions indispensables à la cohésion et au lien social. Chacun a pu voir aussi qu’une chaîne qui devait fermer en août, France 4, a permis à tous les enfants, notamment dans les zones non reliées à internet, d’avoir accès à des program...

Photo de David AssoulineDavid Assouline :

...alors que cette chaîne contribue à assurer l’école à la maison ! Quel signal adresserait-on aux familles ? Un tel fonds d’urgence donnerait à la direction de France Télévisions les moyens de revenir sur cette décision de fermeture. Quant à Radio France, où un plan social a provoqué des grèves continues et de fortes mobilisations du personnel, ses salariés travaillent en première ligne pendant le confinement ; vous pouvez tous les jours écouter une radio de qualité. Et nous leur dirions que les économies prévues seront quand même faites, que le plan de licenciements sera en grande partie mis en œuvre ? En créant ce fonds d’urgence, nous donnerions du mou aux sociétés de l’audiovisuel public, ce qui leur permettrait d’œuvrer comme il est nécessaire qu’elles le fassent, au service de la société.

Photo de Jean-Claude TissotJean-Claude Tissot :

...sures d’urgence prises pour faire face à l’épidémie de Covid-19. La crise a entraîné la fermeture administrative des établissements de la restauration et de l’hôtellerie depuis le 14 mars, sans qu’aucun horizon de réouverture ne se dégage à ce stade, selon les premières informations communiquées par le Premier ministre lors de la conférence de presse sur les pistes d’organisation de la sortie du confinement qu’il a tenue le 19 avril. Les mesures proposées par le Gouvernement ne sont clairement pas à la hauteur des enjeux pour certains secteurs, en particulier celui de la restauration et de l’hôtellerie. Les 1 500 euros d’aide au titre du fonds de soutien, par exemple, sont sans commune mesure avec les pertes de plusieurs dizaines de milliers d’euros par établissement subies ces dernières semaines. ...

Photo de Xavier IacovelliXavier Iacovelli :

...sonnes sans domicile fixe ont moins de 25 ans. La crise sanitaire aggrave significativement la situation financière de cette population déjà fragilisée sur le plan économique. C’est pourquoi cet amendement, que je tiens pour mesuré, a pour objet de prévoir le versement aux jeunes de 18 à 25 ans en situation de précarité et non bénéficiaires du RSA une aide exceptionnelle de 150 euros par mois de confinement. Cette aide exceptionnelle serait versée aux 1 220 000 jeunes de 18 à 25 ans vivant sous le seuil de pauvreté, afin de leur permettre de subvenir à leurs besoins essentiels durant cette période de confinement.

Photo de Jean-Claude TissotJean-Claude Tissot :

...ation de semences et de plants potagers, il refuse toujours de le faire pour la vente de fleurs et d’arbustes. La filière chiffre ainsi les pertes potentielles dues à la crise entre 600 millions et 800 millions d’euros. Les auteurs de cet amendement souhaitent donc apporter une aide exceptionnelle à cette filière qui, à la différence d’autres secteurs, ne retrouvera pas ses stocks à la sortie du confinement. En effet, les plantes d’ornement sont vouées à la destruction si elles ne sont pas vendues dans les périodes où elles arrivent à maturité. Il est proposé, dans un premier temps, de doter ce fonds de 150 millions d’euros et de flécher ces aides sur les situations d’urgence, à savoir sur les entreprises dont la perte d’activité et de revenus subie remettrait en cause la survie.

Photo de Albéric de MontgolfierAlbéric de Montgolfier :

... a pas de raison que les juridictions ne puissent pas se remettre au travail. Les notaires le pourraient également en recourant aux téléprocédures. La reprise d’activité sera sans doute plus difficile, j’en conviens, dans certains secteurs, tels que ceux du spectacle ou de la culture, mais, s’agissant des commerces et des services, je considère qu’il appartient au Gouvernement d’avancer sur le déconfinement et la reprise de l’activité économique. Je demande le retrait de l’amendement.

Photo de Hélène Conway-MouretHélène Conway-Mouret :

...e, qui rassemblent près de 500 000 étudiants dans 132 pays. Cela donne une idée de l’ampleur de ce réseau, principalement financé par les ressources provenant des cours de français. Il s’agit d’associations de droit local privé, qui bénéficient de subventions publiques pour la seule organisation d’événements culturels. Un certain nombre d’entre elles sont aujourd’hui en danger ? Affectées par le confinement, elles ont opéré une formidable transformation de leurs méthodes en recourant au télé-enseignement. Il convient de rendre hommage à leurs enseignants ; cela vaut également pour les Instituts français. Les Alliances françaises se trouvent cependant en concurrence avec des organismes d’enseignement en ligne bien implantés sur le marché. De plus, les événements culturels au titre desquels elles son...

Photo de Albéric de MontgolfierAlbéric de Montgolfier :

Il faudrait déjà connaître les conditions du déconfinement et les aménagements à apporter avant d’envisager un tel dispositif. L’avis est défavorable.

Photo de Marie-Pierre de La GontrieMarie-Pierre de La Gontrie :

...l’heure souhaité que nous allouions 2 milliards d’euros de plus au fonds de soutien. C’est bien que des besoins se font sentir ! Souffrez donc que nous les identifiions, qu’il s’agisse d’horticulteurs pour les uns ou de libraires et d’éditeurs pour les autres, comme cela a été dit à l’instant. Monsieur le secrétaire d’État, j’ai entendu un matin à la radio – c’était très tôt dans le processus de confinement –, Bruno Le Maire, interrogé sur ce sujet, déclarer qu’il était favorable à la réouverture des librairies.

Photo de Bruno RetailleauBruno Retailleau :

Je vais aller dans le sens du rapporteur général. Cette discussion est intéressante. Pour ma part, je pense que la stratégie sanitaire de lutte contre l’épidémie est totalement imbriquée dans la stratégie économique, et c’est parce que l’on a une mauvaise stratégie sanitaire que l’on sera l’un des pays européens qui restera confiné le plus longtemps. La première vague de déconfinement a commencé le 14 avril dernier, au Danemark et en Autriche. La deuxième vague a eu lieu lundi dernier au Luxembourg, en République tchèque et en Allemagne. Pour la France, ce sera le 11 mai… En d’autres termes, on va accentuer le décrochage économique de la France : nos entreprises seront fermées quand d’autres seront ouvertes, qui capteront des marchés. Nous n’avons pas une stratégie suffisamme...

Photo de Bruno RetailleauBruno Retailleau :

M. Bruno Retailleau. Si nous en restons là, le coût économique sera énorme : nous n’aurons pas tué le virus – nous l’aurons mis sous cloche, avec le confinement –, mais nous aurons tué l’économie !

Photo de Arnaud BazinArnaud Bazin :

...ogistes. Les études dont nous disposons aujourd’hui indiquent que 3 % à 10 % des Français ont été en contact avec le virus. Si je retiens le chiffre du Gouvernement qui est le plus favorable, cela doit être de l’ordre de 10 % ; c’est ce qui a été communiqué ces jours-ci. Si nous devons attendre de passer de 10 % à 60 % ou 70 % de Français ayant eu des contacts avec le virus pour faire cesser le confinement, toute l’économie française sera par terre depuis très longtemps !

Photo de Arnaud BazinArnaud Bazin :

Il est donc indispensable de regarder la réalité en face et de prendre en compte cette donnée-là : il n’existe pas de vaccin, le taux de contamination est très faible et notre économie ne survivra pas à trois ou quatre mois de confinement supplémentaires. Il faut en tirer les conséquences courageusement et dire la vérité aux Français.