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...s aux circonstances de temps et de lieu. En effet, pour que ces mesures soient efficaces d’un point de vue sanitaire, il est nécessaire qu’elles permettent de réduire la densité afin de limiter au maximum les interactions entre individus. Beaucoup d’observateurs ont noté des incongruités, tel l’accroissement du nombre de personnes se promenant dans les centres de villes balnéaires parce que les plages étaient interdites. Parallèlement, dans les métropoles, il a pu paraître parfois contre-productif de réduire les plages horaires pour la pratique d’activités individuelles ou de restreindre les lieux de circulation des personnes, ces mesures ayant pour effet d’accroître la densité dans les plages horaires et les lieux de passage permis. C’est pourquoi il est proposé de prendre en compte cette ...
Cet amendement a été cosigné par un certain nombre de mes collègues, au premier rang desquels figure Éric Kerrouche. Il a pour objet l’accès aux plages du littoral et aux plans d’eau intérieurs à des fins exclusives de pratique sportive de pleine nature. Dans le cadre du déconfinement progressif, il a été précisé que les activités sportives, dites « de pleine nature », seront de nouveau ouvertes aux pratiquants, au même titre que les autres activités sportives. Parmi ces activités, les sports aquatiques semblent a priori exclus, compte ...
Dans le prolongement de ce que vient de dire notre collègue Sylvie Robert, je voudrais, au nom de Mmes Billon et Loisier, évoquer à mon tour la question des plages et des forêts, qui, dans l’ensemble du pays, sont aujourd’hui, pour l’essentiel, interdites, et qui devront le rester, dans un premier temps, à partir du lundi prochain. Pourtant, ces endroits ne peuvent être accusés d’être des lieux de regroupement, tant ils sont grands. Que l’on prenne les plages du littoral atlantique, méditerranéen ou les rives des lacs alpins, ces lieux permettent aux fami...
Il s’agit d’amendements qui visent en réalité la liberté de circulation, laquelle est restreinte, ou peut l’être, en application de l’état d’urgence sanitaire. À mon sens, si une interdiction générale et absolue d’accéder aux plages pouvait éventuellement se comprendre pendant la période du confinement, elle est beaucoup plus difficile à justifier en période de déconfinement. On peut se demander si la limitation au droit d’aller et venir ne serait pas disproportionnée par rapport aux fins visées, à savoir la sécurité sanitaire. Il y a des petites plages et des grandes plages ; il y a des plages à la ville et des plages à ...
… et assez peu de promeneurs. Les risques de contamination y sont maîtrisés, jusqu’à présent. Enfin, il y a aussi des plages où la position verticale est de mise, et celles où la position horizontale est privilégiée. Vous le voyez, dans cette diversité, appliquer un traitement unique a véritablement quelque chose de tout à fait excessif. C’est la raison pour laquelle, monsieur le ministre, il me semble qu’il serait prudent, du point de vue du respect de cette liberté fondamentale qu’est la liberté d’aller et venir, q...
On a cité le Cotentin et le Calvados, Agnès Canayer représentant la Seine-Maritime, où la problématique est, je pense, identique. Je suis solidaire de la Bretagne, bien sûr, mais aussi de la Vendée dans cette revendication. En effet, si des parcs sont amenés à être rouverts, si l’accès à la forêt est de nouveau autorisé, les plages aussi méritent toute notre attention. L’avantage des plages du nord, c’est qu’elles bénéficient de marées. À marée basse, l’espace est encore plus large pour s’égailler et surtout pratiquer le confinement actif lorsque l’on fait du sport. Je soutiendrai cet excellent amendement, d’autant que notre président de région, soutenu par nombre de maires de communes du littoral normand, vient d’écrire ...
...tagne, qui est chère à plusieurs d’entre nous ici. Le président Bas a parlé des espaces où l’on pouvait se tenir de manière verticale ou de manière horizontale ; je parlerai pour ma part de l’espace breton, où l’on peut se tenir courbé, lorsque l’on va à la pêche aux bigorneaux ou aux crabes. C’est un très grand plaisir ! Je voudrais évoquer l’île d’Ouessant. Elle n’est pas très connue pour ses plages, mais elle est célèbre pour sa qualité de vie, l’art de vivre et la fierté de ses habitants de pouvoir aller voir leurs voisins en mettant les pieds dans l’eau, car il faut franchir une plage. Cet exemple est très sérieux, monsieur le ministre : au-delà des aspects juridiques qu’a évoqués le président Bas, il nous montre qu’un tel sujet ne peut être traité depuis Paris. C’est à mon sens un obje...
...ne sera pas simplement dans les écoles et les collèges ; il sera également dans les transports publics. Si jamais le Covid-19 revient, ce sera par les transports publics. Vous en êtes conscient, d’ailleurs, car, pour le moment, rien n’y est encore réglé. Vous avez raison de prendre des mesures pour les endroits où il peut y avoir une concentration de personnes. Je ne me battrai pas plus pour les plages bretonnes que pour les plages méditerranéennes ou vendéennes. Que l’on prenne une mesure interdisant la concentration sur les plages, quelles qu’elles soient, avec des serviettes étalées côte à côte et des gens entassés les uns sur les autres, soit ! Toutefois, n’interdisez pas les sports individuels en forêt ou sur l’eau, que ce soit l’eau maritime ou les eaux privées. Les gens attendent avec ...
Monsieur le ministre, je suis prêt à vous entendre sur le fait qu’il faille encore attendre. Mais la patience pèse aujourd’hui sur l’état psychique de nos concitoyens. J’appartiens à une région de cinq départements, dont trois côtiers – le Nord, le Pas-de-Calais et la Somme –, qui possèdent de très belles et grandes plages, où il est parfaitement possible de respecter les gestes barrières. Même à la marée montante, la plage présente encore 200 à 300 mètres de profondeur. Par ailleurs, il convient de faire confiance à nos concitoyens. Nous ne vous demandons pas une autorisation d’étaler sa serviette, vous l’avez bien compris, ni dans le premier ni dans le second amendement. Mais, par la voie réglementaire, au trav...
...r sur ce sujet au Premier ministre, avec copie à M. Christophe Castaner et Mme Jacqueline Gourault. Il s’agit d’espaces immenses, avec des marées importantes ; je parle surtout de la Manche et de l’Atlantique. La situation est peut-être différente dans le Sud. Nous le savons pertinemment, nous reviendrons dans cet hémicycle pour rediscuter de l’évolution de la situation, donc de l’ouverture des plages. Ce sont essentiellement les populations locales qui sont concernées, puisque l’on ne peut pas se déplacer de plus de 100 kilomètres, le Gouvernement ayant expliqué à plusieurs reprises qu’il y aurait de nombreux contrôles en la matière. Par conséquent, la réouverture des plages concerne essentiellement les populations locales, qui en ont besoin. Les plages sont les jardins de la Bretagne, de l...
Monsieur le ministre, je veux tout d’abord vous répondre sur le fond. L’amendement n° 36 rectifié ne vise pas à autoriser les gens à aller s’asseoir sur le sable pour faire bronzette ! On vous l’a expliqué, il s’agit d’ouvrir, progressivement, l’accès aux plages via la pratique sportive. Cette première étape me paraît d’autant plus importante que la ministre des sports veut autoriser, notamment, la pratique du judo. Dans ces conditions, pourquoi le surf et la planche à voile ne le seraient-ils pas ? J’en viens ensuite à la question de forme, évoquée par M. le rapporteur et M. le ministre. Il s’agit non pas de passer obligatoirement par un décret...
J’appartiens à une région où les plages sont petites et où la position allongée sera privilégiée, monsieur le rapporteur, à la position debout… Dans cette région, les eaux sont plus chaudes. Les 4, 5 millions de Provençaux devront s’agglutiner sur de petites plages ; je pense notamment à la région de Nice ou de Mougins. Ils relanceront ainsi la propagation du virus. La simple annonce d’un déconfinement le 11 mai prochain a entraîné u...
Bien que je n’aime pas l’eau froide, je mettrai tout de même un pied dedans ! Il n’est pas facile d’être législateur. Il y a les rats des champs et les rats des villes ; il y a les élus, cher Philippe Bas, des plages de la campagne et les élus des plages de la ville. Chez moi, sur la côte basque, les surfeurs ne rêvent que d’une seule chose, retrouver la sensation des swell ! Quant aux hôteliers de Biarritz ou de Saint-Jean-de-Luz, ils considèrent que les fêtes, les plages et la culture basque font tout l’intérêt de la côte basque française. Pour rappel, celle-ci s’étend sur 25 kilomètres. Néanmoins,...
Ils ont vu les images de Saint-Sébastien ce week-end. Ils ont vu la grande plage de la Concha noire de monde. Certes, les gens y marchaient, mais sans respecter les distances barrières. Les surfeurs, dans l’eau, étaient également en très grand nombre et ne respectaient pas non plus ces distances. Il se passera à Biarritz, à Saint-Jean-de-Luz ou à Hendaye la même chose. La « plage dynamique » ne fonctionnera pas ! Comment faire, à tout moment, la différence entre activités sp...
...e diffuser. Et même en respectant la limitation des 100 kilomètres, dans un coin du Val-d’Oise, on peut aller jusqu’à Dieppe. Il sera très difficile de faire respecter la barrière des 100 kilomètres. Ainsi, pour aller à Anvers, pourquoi faudrait-il l’appliquer ? Nombre de mes proches me posent la question. Si nous faisons passer le message que la fréquentation des lieux de vacances que sont les plages, les forêts et les chemins de montagne est rouverte pour les locaux, dans le respect de la limite de 100 kilomètres, cela voudra dire que nous avons pris la décision d’autoriser tout le monde à aller partout. En conscience, j’estime que notre gouvernement et le Président de la République auront de bonnes raisons de ne pas prendre cette décision, même pour le 2 juin. Je suis le premier à le regr...
...ons depuis des semaines font le même constat que moi. Quand on habite à proximité de la mer ou même qu’on la voit depuis sa fenêtre, on se dit : « Pourquoi pas ? » Monsieur le ministre, nous avons plusieurs semaines de retard par rapport à d’autres pays, non pas pour ce qui concerne la gestion du virus, mais pour son arrivée chez nous. Examinons ce qui s’est passé à l’étranger. En Australie, des plages dynamiques ont été ouvertes, avant d’être refermées deux semaines plus tard. Certains de mes collègues m’ont fait remarquer tout à l’heure qu’elles viennent d’être rouvertes. Certes, mais la première phase de réouverture a été un échec ! En Californie, il s’est passé la même chose. Inspirons-nous donc de l’expérience de ces pays, qui ont dû faire face à ces difficultés avant nous. Comme le dit ...
...tirait rapidement ! Comme M. Kanner et nombre de nos concitoyens, j’aurais bien envie d’aller sur le littoral. Mais cette maladie est tellement dangereuse que je ne pense pas qu’il soit possible d’envoyer un tel signal. Peut-être peut-on territorialiser, au cas par cas, dans certaines zones vertes et certains cas spécifiques, ces réouvertures. Néanmoins, envoyer un signal autorisant l’accès aux plages, cela signifierait que l’on retrouverait la vie d’avant !
Monsieur le ministre, dans l’Oise, il y a peu de plages, si ce n’est autour de certains points d’eau, mais il y a des forêts. J’ai été très sensible, comme beaucoup d’entre vous, à la plaidoirie d’Alain Milon. Son statut de médecin lui confère une autorité que nous sommes peu nombreux à avoir ici. Néanmoins, si l’on va jusqu’au bout de sa logique, il ne faut pas déconfiner ! Il a d’ailleurs évoqué, dans sa démonstration, non pas une plage, mais une ...
À ce stade du débat, j’ai le sentiment qu’il faut poser les questions simplement : déconfinons-nous ou ne déconfinons-nous pas ? Si on déconfine, on s’intéresse non pas à des lieux, mais à des pratiques. Sur une plage, on peut être assis sur une serviette de bain, sans bouger, avec des enfants faisant des châteaux de sable à moins de 50 centimètres ; on peut aussi avoir des pratiques sportives qui sont totalement différentes. S’agissant des pratiques de pleine nature, la réflexion qui vaut pour les plages vaut pour les forêts et la montagne. La pratique sportive est différente d’une position statique, où on r...
L’adhésion, la responsabilisation, la capacité des individus à prendre en considération pour eux-mêmes et pour les autres les règles sont tout aussi importantes que la force des règles qu’on leur impose. Selon moi, avec de telles précautions, on peut autoriser les pratiques de pleine nature, notamment sur les plages.