Interventions sur "l’enseignement"

63 interventions trouvées.

Photo de Nathalie DelattreNathalie Delattre :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, l’excellence de l’enseignement agricole et sa capacité d’insertion sociale et professionnelle sont reconnues par tous. Pourtant, les crédits du programme 143, « Enseignement technique agricole », ne sont pas à la hauteur des défis que doit relever l’agriculture. Je pense à la nécessité de renforcer la résilience et la sécurité alimentaire, à la volonté de produire et transformer autrement. Il y a également urgence à former un...

Photo de Nathalie DelattreNathalie Delattre :

Il est de plus en plus concurrencé par des formations de l’éducation nationale, tandis que la pression sur les équivalents temps plein (ETP) empêche tout dynamisme : pour ouvrir une nouvelle filière dans un établissement, il faut aujourd’hui en fermer une autre. L’enseignement agricole perd 80 ETP cette année, et 110 supplémentaires devraient disparaître l’année prochaine, selon ce projet de loi de finances. Dans ces conditions, nous sommes certains que des suppressions de classes auront lieu dès la rentrée prochaine. Autre conséquence directe des restrictions financières et humaines : la réforme du baccalauréat ne peut pas se déployer dans de bonnes conditions. Par m...

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

...s de 10 % du temps d’enseignement ! Si, sur le papier, vu du ministère, cet allongement du temps de travail des enseignants semble fonctionner, la réalité est tout autre : plus de 12 millions de crédits d’heures n’ont pas été consommés en 2019, et des expériences toutes plus kafkaïennes les unes que les autres nous remontent des établissements, qui ne parviennent pas à les réaliser concrètement. L’enseignement agricole, comme il a été signalé, est le parent le plus pauvre du secondaire, au point que la commission de la culture a émis un avis défavorable sur les crédits du programme correspondant. Établissements au bord de la faillite et suppressions de postes mettant en cause le devenir même de l’enseignement agricole : nous sonnons l’alerte ! Le nombre élevé d’amendements relatifs à l’enseignement agr...

Photo de Annick BillonAnnick Billon :

...vité, il faut rappeler que la rémunération des AESH est très faible, de l’ordre de 600 à 800 euros par mois. À cet égard, gare aux fausses bonnes idées : on ne rendra pas plus attractif ce métier en encourageant les AESH à accompagner plusieurs enfants en même temps, sans prendre en compte les difficultés de mobilité. L’école de l’inclusion est donc encore perfectible. Je terminerai en évoquant l’enseignement technique agricole. Que dire, monsieur le ministre, si ce n’est que le constat est amer ? L’enseignement technique agricole ne représente que 2 % des crédits de la mission « Enseignement scolaire ». Amer, le constat l’est d’autant plus que le gouvernement auquel vous appartenez n’a eu de cesse de valoriser les agriculteurs, leur fonction nourricière de la Nation et leur rôle déterminant dans la ...

Photo de Annick BillonAnnick Billon :

… tous les arbitrages en faveur de l’enseignement agricole ont été perdus au bénéfice de l’enseignement général.

Photo de Annick BillonAnnick Billon :

...énéficié d’aucune augmentation de leur dotation. Or elles ont subi la crise de plein fouet, avec des pertes financières importantes – 10 % de recettes en moins cette année pour la MFR dans laquelle j’étais vendredi dernier, à Saint-Jean-de-Monts. Ce choix est d’autant plus regrettable qu’il intervient au moment où l’État lance « 1 jeune, 1 solution ». Quelle sera la solution pour les jeunes dans l’enseignement technique agricole ?

Photo de Annick BillonAnnick Billon :

C’est pourquoi, monsieur le ministre, si le groupe Union Centriste envisage de voter en faveur des crédits de la mission « Enseignement scolaire », nous rejetons unanimement ceux qui sont relatifs à l’enseignement agricole. Avant de clore mon propos, je souhaite remercier les rapporteurs pour avis de la commission de la culture, Jacques Grosperrin et Nathalie Delattre, pour le travail qu’ils ont mené avec son président, Laurent Lafon, sans oublier le rapporteur spécial de la commission des finances, Gérard Longuet.

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

...d’AESH, mais nous regrettons qu’il ne soit pas envisagé d’augmenter la rémunération de ces derniers. La plupart des AESH sont payés au SMIC en début de carrière et, de fait, il apparaît qu’ils – et surtout elles, car ce sont majoritairement des femmes – sont à temps partiel. Leurs revenus sont donc trop faibles. Leur mission essentielle mériterait d’être revalorisée. Enfin, cette mission englobe l’enseignement agricole, qui est un vrai atout français même si nous en parlons trop peu. Heureusement, je sais que dans cet hémicycle – les orateurs avant moi l’ont dit – nous y sommes toutes et tous très attachés. Son rôle dans la mise en œuvre de la transition écologique est central, car il est indispensable si nous voulons réussir à inventer un nouveau modèle agricole viable tout en accompagnant et en soute...

Photo de Jean-Pierre DecoolJean-Pierre Decool :

...tivité scolaire, mais aussi au maintien du lien social que l’école permet. Les professeurs et les équipes ont déployé des trésors d’inventivité pour maintenir leur enseignement. Pandémie ou non, le numérique est très utile au fonctionnement des établissements. Il est à ce titre indispensable de continuer la numérisation de l’école et d’y veiller particulièrement au primaire. Comme chaque année, l’enseignement scolaire est la mission la plus importante du budget général et ses crédits sont en hausse. Cela témoigne de la place accordée par notre pays à l’enseignement. L’école de la République joue un rôle essentiel dans notre société, celui d’instruire les plus jeunes de nos concitoyens et de les amener à développer un esprit critique. Samuel Paty y participait avec passion. Les membres du groupe Les ...

Photo de Thomas DossusThomas Dossus :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous examinons aujourd’hui un budget exceptionnel pour l’éducation nationale ; exceptionnel, du fait de la crise sans précédent que traverse notre pays et à laquelle sont confrontés de plein fouet tous les personnels de l’enseignement, de l’encadrement et même de l’entretien. Ils et elles font tous partie de la première ligne. Que ce soit dans l’enseignement primaire ou secondaire, ils et elles ont mis en œuvre les conditions d’accueil les plus favorables pour tous les élèves, ils et elles ont organisé les classes, se sont convertis en un temps record à l’enseignement « en distanciel », puis, lorsque les cours ont repris, ont...

Photo de Nadège HavetNadège Havet :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, ce matin, nous parlons d’avenir. En hausse de 2 milliards d’euros, le budget de l’éducation nationale demeure, cette année encore, le premier poste de dépenses du budget de l’État. Le plan de relance a également alloué à l’enseignement scolaire des crédits qui permettront de financer le dispositif « Les cordées de la réussite », avec l’objectif d’augmenter le nombre de bénéficiaires de 120 000, ainsi que l’accélération de la transformation numérique. Il n’est pas inutile de le rappeler, depuis 2017, le budget alloué à l’enseignement scolaire a augmenté de 8 milliards d’euros. Que traduit ce budget ? Tout d’abord, la priorité...

Photo de Guylène PANTELGuylène PANTEL :

...« Enseignement scolaire » prend cette année un relief particulier en raison de la pandémie qui a bouleversé l’organisation des cours. À cette difficulté s’est ajouté l’impensable : le tragique assassinat du professeur Samuel Paty ; un acte odieux, attaquant la République en général et la liberté d’enseigner en particulier. Avec 76 milliards d’euros demandés pour 2021, il est coutume de dire que l’enseignement scolaire est le premier poste de dépenses au sein du budget général. Aussi, nous attendons beaucoup de notre système d’éducation nationale. Faut-il rappeler que l’école est le ciment de notre pacte républicain ? On sait très bien tout ce qui se joue à l’école dès les premières années. C’est d’ailleurs, monsieur le ministre, ce qui a conduit le gouvernement auquel vous appartenez à engager le déd...

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir :

...gnement à l’école pour ne pas insister sur cette action. La création de 8 000 postes d’AESH dès la rentrée 2020 et de 4 000 autres à la rentrée 2021 est un signal fort envoyé aux 380 000 élèves concernés. Toutefois, au-delà de ce satisfecit quantitatif, la revalorisation salariale de ce métier me semble absolument indispensable. Je partage également la conviction qu’il faut donner la priorité à l’enseignement du premier degré, tant il conditionne l’acquisition des savoirs fondamentaux. Rappelons qu’à l’entrée en sixième un élève sur cinq ne sait pas lire, écrire ou compter correctement, de l’avis même du directeur de l’enseignement scolaire. La limitation des effectifs dans toutes les classes de grande section de maternelle, puis en CP et en CE1, contribuera à améliorer les conditions d’apprentissage....

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir :

L’anticipation de la décrue démographique dans l’enseignement secondaire se traduit par la suppression de 1 800 postes et par une utilisation décomplexée des heures supplémentaires d’enseignement, visant à compenser les absences et les déficits du recrutement dans certaines disciplines. La crise sanitaire a mis les enseignants à rude épreuve depuis le printemps dernier et je tiens à saluer le dévouement et le professionnalisme sans faille de la grande majo...

Photo de Fabien GenetFabien Genet :

Malgré ce contexte très sombre, certains jeunes restent motivés et font confiance à l’enseignement agricole pour réaliser leur rêve professionnel. Lors de mes visites, j’ai pu lire dans les yeux de ces jeunes la passion des animaux et l’amour de la nature, leur envie d’apprendre et de travailler. Ils m’ont dit combien ils appréciaient la possibilité d’une formation en alternance ou en apprentissage, mieux adaptée à leur situation. J’ai également entendu les équipes de formateurs, de moniteurs...

Photo de Fabien GenetFabien Genet :

Prenons garde, monsieur le ministre, que la broyeuse de Bercy ne vienne faucher le blé encore vert et n’ensevelisse dans son sillon les espoirs de l’enseignement agricole, qu’elle n’enterre la vocation agricole de notre pays et n’enfouisse pour longtemps l’espérance de voir notre agriculture relever les défis du futur. C’est alors toute la société qui y perdrait.

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

Cet amendement vise à financer la titularisation d’une partie des contractuels de l’enseignement secondaire. Alors que le Gouvernement réduit les effectifs dans le second degré, il est proposé de titulariser chaque année 10 % des agents contractuels, sous condition d’ancienneté. Le nombre des contractuels, qui atteint 40 % dans certaines zones tendues où le recrutement d’enseignants reste difficile dans certaines matières, est en contradiction avec l’exigence de stabilité des équipes, éléme...

Photo de Gérard LonguetGérard Longuet :

La commission a émis un avis défavorable sur cet amendement, dont l’objet remet en question tout ce qu’elle soutient, à savoir un rééquilibrage en faveur de l’enseignement primaire, qui s’explique, hélas, par l’évolution démographique. Cette réalité suppose un effort budgétaire accompagné de mesures très ponctuelles, comme les heures supplémentaires qui constituent une réponse immédiate. Ce que vous proposez n’est pas justifié de notre point de vue. C’est contraire à la priorité que nous souhaitons accorder à l’enseignement primaire.

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

En France, l’enseignement agricole est d’une qualité exceptionnelle, qualité que l’on doit notamment à la possibilité d’avoir des effectifs réduits, de dédoubler les classes, chaque fois que c’est nécessaire pour l’organisation de travaux pratiques en toute sécurité. Cela implique donc de disposer suffisamment de postes d’enseignants. Le projet de loi de finances pour 2021 prévoit la suppression de 80 emplois, dont 22 da...

Photo de Michel CanevetMichel Canevet :

L’enseignement agricole est absolument vital pour le dynamisme des territoires ruraux. Il apporte une réponse à certains de leurs besoins, en particulier en favorisant l’insertion professionnelle de nombreux jeunes dans des métiers agricoles. J’ai donc déposé, avec certains de mes collègues du groupe Union Centriste, un amendement visant à abonder les moyens dédiés à l’enseignement agricole. On observe une év...