Interventions sur "vaccination"

19 interventions trouvées.

Photo de Bernard JomierBernard Jomier :

...de patients âgés, mais également le produit d'une augmentation du nombre des patients plus jeunes. Or la stratégie vaccinale visait prioritairement les 14 à 15 millions de Français considérés comme vulnérables, dont les personnes âgées de moins de 65 ans ne faisaient pas partie. Ces chiffres modifient-il notre stratégie vaccinale et, surtout, notre capacité à protéger le système hospitalier de la vaccination ? Ma deuxième question porte sur la vaccination des personnes atteintes de pathologies mentales sévères. La HAS, dans un avis du 2 mars dernier, a recommandé leur vaccination, sans retenir de critère d'âge. Or le ministre de la santé reste inexplicablement silencieux sur ce sujet : savez-vous si cet avis de la HAS sera bien appliqué ?

Photo de Florence LassaradeFlorence Lassarade :

Quel est votre sentiment sur la façon dont les médecins sont traités dans la mise en oeuvre de cette stratégie vaccinale ? Certains ne disposent que d'un petit flacon par semaine et se voient contraints de ne convoquer leurs patients qu'au maximum deux jours à l'avance pour utiliser le flacon. Alors qu'ils ont commencé à bien organiser leur système de vaccination, on leur indique finalement qu'ils ne le pourront pas cette semaine. Or on constate des inégalités, sur le terrain, parmi les personnes de plus de 50 ans qui cherchent à se faire vacciner : certains mobilisent plusieurs portes d'entrée pour accéder à la vaccination, les plus débrouillards sollicitant des rendez-vous auprès de plusieurs centres de vaccination et leur médecin traitant, quand d'autr...

Photo de Corinne ImbertCorinne Imbert :

J'aimerais revenir sur le démarrage poussif de notre campagne de vaccination par rapport au Royaume-Uni. Lors d'une audition au Sénat du groupe interparlementaire d'amitié entre la France et l'Allemagne, l'ambassadeur d'Allemagne en France a indiqué que chaque pays conserve la possibilité de commander des doses supplémentaires au-delà des achats groupés européens. La France, en misant sur le candidat vaccinal de Sanofi-Pasteur, aurait-elle renoncé à certaines commandes de...

Photo de Marie-Pierre RicherMarie-Pierre Richer :

Je tiens à saluer tous les élus qui permettent la diffusion sur leurs territoires de la vaccination et qui, de façon proactive, l'ont proposée très tôt. On commence à proposer le vaccin AstraZeneca à des personnes de plus de 80 ans qui contactent le numéro vert national. Pourtant, en préambule, vous avez indiqué que le vaccin AstraZeneca s'adressait aux personnes âgées jusqu'à 75 ans, tout en mentionnant une étude suggérant qu'il soit possible de l'étendre au-delà. Que doit-on entendre par per...

Photo de Chantal DeseyneChantal Deseyne :

Quelle analyse faites-vous du problème de la sous-vaccination des professionnels de santé ? Les médecins seraient largement vaccinés, mais, plus on descend dans la chaîne de soins, plus la proportion de professionnels de santé vaccinés baisse, si bien que seulement 30 % d'entre eux seraient vaccinés. Quelle est votre position sur une éventuelle obligation vaccinale pour les professionnels de santé ?

Photo de Dominique ThéophileDominique Théophile :

Je vous remercie pour ces informations utiles. Je voudrais attirer l'attention sur la situation préoccupante outre-mer. Celle-ci est très hétérogène, tant par la hausse des cas en Guadeloupe ou les confinements à Mayotte et en Nouvelle-Calédonie que par les réalités logistiques et les caractéristiques démographiques différentes de ces zones. Enfin, les chiffres de vaccination des personnes prioritaires sur ces territoires sont bien plus faibles que dans l'hexagone. Dans quelle mesure la vaccination pourrait être accélérée dans ces territoires où la confiance est parfois une barrière supplémentaire et vraiment supérieure à d'autres ?

Photo de Brigitte MicouleauBrigitte Micouleau :

Je voudrais d'abord me faire l'écho des médecins mécontents, que j'ai entendus récemment à Toulouse : après avoir passé des heures à prendre des rendez-vous, ils se sont vu refuser des vaccins et passent des heures à décaler les rendez-vous ! L'intérêt de la vaccination est avant tout d'atteindre l'immunité de groupe. Concernant l'obligation vaccinale et la vaccination des enfants, vous avez déclaré « c'est un mal transitoire pour un bien sur le long terme ». Vous l'avez dit en réponse à Chantal Deseyne, une obligation vaccinale est du domaine législatif. Mais avant d'envisager cela, il faudrait peut-être élaborer une stratégie pédagogique pour les rassurer et l...

Photo de Nadia SollogoubNadia Sollogoub :

Je vous remercie, professeur, pour ces informations. Si j'ai bien compris, la vaccination protège des formes graves mais nous n'avons pas de certitude concernant la possibilité de contracter la maladie ou de la propager. C'est pour cela que j'attendais avec impatience une campagne de communication grand public annoncée afin que les personnes vaccinées continuent à bien observer les gestes barrières pour que la campagne vaccinale ne s'accompagne pas d'une flambée de la propagation de l...

Photo de Daniel ChasseingDaniel Chasseing :

Les professionnels sont peu vaccinés. Leur réticence viendrait de la faible action du vaccin AstraZeneca sur les variants, notamment le variant sud-africain. Par ailleurs, lors de vaccinations en maisons de santé, l'idéal est d'être en binôme avec une infirmière, pour la préparation et l'examen du malade - prise de la tension artérielle, surveillance, carnet de vaccination. Vous avez indiqué que pour AstraZeneca la surveillance n'était pas nécessaire. Nous avons interrogé la sécurité sociale, l'infirmière n'a pas le droit au remboursement. Dans ma maison de santé, des honoraires sont ...

Photo de Bernard BonneBernard Bonne :

Avez-vous le comparatif en pourcentage entre les différents pays cités, notamment l'Allemagne, l'Italie et Israël ? Comment expliquez-vous les paroles du ministre de la santé qui prévoyait qu'avant la fin du mois de juillet ou le début du mois d'août 60 millions de personnes seraient vaccinées quand nous en sommes, après deux mois et demi de vaccination, à 6 millions : il reste donc 54 millions à faire en cinq mois. Pourrait-on clarifier le calendrier réel et communiquer correctement sur la vaccination pour les personnes avec ou sans comorbidité. Aujourd'hui, on ne sait pas, on entend des choses différentes selon les jours. Enfin, je trouve très ennuyeux de montrer du doigt les médecins. Nous avons reçu des plaintes de la part de syndicats de ...

Photo de Raymonde Poncet MongeRaymonde Poncet Monge :

Je voudrais revenir également sur les 35 % de soignants vaccinés. Il faut le rappeler, mon collègue vient de le dire : ces campagnes de stigmatisation des professionnels de santé sont assez désagréables. Pour les soignants, il y a eu une sorte de « stop and go » sur leur vaccination ou, du moins, d'organisation de systèmes de rotation pour les vaccinations dans des services. Je connais un service de soins infirmiers à domicile qui a été désorganisé par l'absentéisme dû aux effets secondaires et qui désormais vaccine au goutte-à-goutte. Ces espacements de vaccination se font dans des services tendus en termes d'effectifs. Je voudrais vérifier que j'ai bien compris votre pro...

Photo de Alain DuffourgAlain Duffourg :

Il semble que la vaccination soit la solution à la pandémie que nous traversons. Pour autant, j'ai du mal à croire aux projections faites par le ministre de la Santé. Celles qu'a annoncées le Premier ministre me semblent plus plausibles, mais elles ne prévoient que 30 millions de personnes vaccinées d'ici l'été, ce qui sera encore insuffisant. Pourquoi la France ne s'est-elle pas procuré des vaccins supplémentaires en dehors...

Photo de Viviane MaletViviane Malet :

Le variant sud-africain est très présent à La Réunion et à Mayotte. Vous avez évoqué le vaccin AstraZeneca, que savons-nous de l'efficacité des autres vaccins sur le variant sud-africain, qui est très présent à La Réunion et à Mayotte ? Est-il prévu d'ouvrir des centres de vaccination dans ces territoires, où la vaccination ne pourra pas se faire dans les cabinets médicaux ni dans les officines pour des raisons logistiques ? Pourront-ils bénéficier de doses supplémentaires ?

Photo de Laurence CohenLaurence Cohen :

...ticents à se faire vacciner. Je rappelle que pendant le pic de la pandémie, on a demandé à des soignants d'aller travailler même en étant malade de la covid-19. L'obligation vaccinale ne me convainc pas, surtout quand on manque de doses. Il faut faire preuve de pédagogie. Plutôt qu'un passeport vaccinal, je plaide pour un passeport sanitaire permettant de prouver qu'on a été vacciné. À défaut de vaccination, l'accès à certains lieux publics, quand ils rouvriront, pourrait être conditionné à un test négatif. Je suis surprise que les enseignants ne soient pas considérés comme prioritaires. La communication doit être plus claire si on veut venir à bout de cette pandémie.

Photo de Jean-Marie VanlerenbergheJean-Marie Vanlerenberghe, rapporteur général :

Il me semble qu'il faudrait prévoir une filière privilégiée de prise de rendez-vous pour les auxiliaires de vie et les infirmières qui interviennent à domicile. Serait-il possible de disposer d'un tableau complet et actualisé de la vaccination, comme cela a été le cas en janvier ? Il y a des disparités territoriales en ce qui concerne la vaccination mais également les tests. On a beaucoup plus testé dans le Pas-de-Calais, ce qui peut contribuer à expliquer la flambée de cas que nous constatons. Peut-on espérer à l'avenir une répartition plus claire et transparente ?

Photo de Cathy Apourceau-PolyCathy Apourceau-Poly :

La situation continue de se dégrader dans le Pas-de-Calais. Le confinement le week-end qui s'ajoute au couvre-feu durant la semaine est particulièrement lourd pour les habitants de mon département. Il est donc nécessaire d'accélérer la vaccination dans ce territoire. L'ARS a contacté les élus en fin de journée vendredi dernier pour mettre à disposition 18 000 doses de vaccins. Il a fallu organiser en urgence la vaccination afin de ne pas perdre ces doses. Ne serait-il pas plus efficient de distribuer les vaccins au fil de l'eau aux médecins généralistes ? Je suis en colère et je m'associe pleinement aux propos du président des maires de mo...

Photo de Corinne ImbertCorinne Imbert :

Monsieur le professeur, la première phase de la vaccination, selon nos informations, pourrait être réservée aux résidents et aux personnels des Ehpad et, concernant ces derniers, prioritairement à ceux présentant des risques de développer des formes sévères de la maladie. Ne pensez-vous pas qu'il aurait été plus efficace pour cette première phase d'élargir la vaccination à l'ensemble des professionnels de santé, qu'ils présentent ou non un risque de déve...

Photo de Jocelyne GuidezJocelyne Guidez :

Monsieur le professeur, on sait que la vaccination devrait commencer par les résidents des Ehpad et le personnel susceptible de développer une forme grave de la maladie. Cependant, quelques réticences subsistent quant à cette stratégie, notamment en matière de sécurité sanitaire. En effet, pour les populations vulnérables qui présentent déjà ou sont susceptibles de présenter davantage de pathologies, il va être plus compliqué de déterminer la ca...

Photo de Alain MilonAlain Milon :

...tc. Le message va être compliqué à faire passer. Par ailleurs, les porteurs du virus ayant développé des comorbidités importantes décèdent quasiment toujours à cause de la covid-19, même si ce décès est dû à une autre cause. Or chacun sait que les personnes qui vivent en Ehpad y demeurent environ deux ans à deux ans et demi. Les médias ne manqueront pas d'attribuer les décès qui auront lieu à la vaccination. C'est une autre difficulté qui risque d'être compliquée à expliquer. Quel est votre point de vue à ce sujet ?