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...lles seront confrontées comme les autres au manque d’enneigement, en particulier sur les « ailes » de la saison hivernale. Cette situation est très préoccupante, car la viabilité d’un domaine skiable suppose une durée minimale d’ouverture de cent jours par an. Certes, des outils existent pour sécuriser l’enneigement, comme la neige de culture. Nous devons cependant trouver des solutions pérennes, écologiques et moins coûteuses pour les stations, notamment les plus petites. Même sans neige, la montagne est et doit rester un espace attractif pour les Français et les touristes étrangers. Deux pistes principales se dégagent des propositions qui figurent dans le rapport adopté le 15 juillet dernier. Tout d’abord, il faut accompagner les territoires de montagne dans le développement d’un tourisme « 4 sa...
À l’heure où l’absence de perspectives met les professionnels et les communes de montagne à l’agonie, à l’heure où la région des Alpes du Nord est celle qui se réchauffe le plus en France, à l’heure où notre plus grand réservoir naturel d’eau s’assèche, notre responsabilité à l’égard des territoires de montagne est immense. La crise à la fois économique et écologique que nous traversons a sonné le glas d’un modèle qui voudrait à tout prix maîtriser le développement de la montagne en gommant ses aléas, ses aspérités et ses aménités. En réalité, cette situation d’exception pourrait offrir l’opportunité de montrer tous les atouts de nos territoires de montagne, dont les capacités de résilience sont considérables. En effet, au-delà d’une aire de jeux, les massif...
... choc de 2021 et transformer durablement notre modèle économique et social, n’en ont plus les moyens. L’article 4 de la loi du 28 décembre 2016 de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne dispose que la DGF et le FPIC intègrent « les surcoûts spécifiques induits par des conditions climatiques et géophysiques particulières en montagne et les services, notamment écologiques et environnementaux, que la montagne produit au profit de la collectivité nationale ». Comment allez-vous soutenir un effort supplémentaire au bénéfice de collectivités locales aujourd’hui dépourvues de ressources pour entretenir la montagne, notre bien commun, et faire vivre dignement ses habitants au cours de ce premier semestre de 2021 ?
...que, certes, mais aux conséquences importantes sur l’écosystème des territoires de montagne : en matière d’agropastoralisme, nos jeunes ont du mal à s’installer et nos agriculteurs actuels peinent à résister. Nous observons une véritable perte de vocation de berger. C’est un savoir-faire, une filière et des traditions qui risquent de disparaître. Nous allons vers une crise économique, humaine et écologique. Au cours des vingt dernières années, nous avons perdu 50 % de nos surfaces d’estives et de pâturages. Leur remplacement par des taillis ne fera qu’accroître les risques d’incendie. Le pastoralisme est un équilibre fragile entre l’homme, l’animal et le milieu ambiant. Quelles mesures incitatives comptez-vous mettre en œuvre, afin de préserver les bienfaits économiques, écologiques et sociaux de ...
... ce qui constitue une garantie assez forte en termes de volume de lait de brebis produit. Pour les zones de montagne dont l’accès est plus difficile, je crois qu’une synergie entre l’échelon national et l’échelon local sera nécessaire pour que cela soit davantage incitatif. J’ai pu observer des photos aériennes : je vous garantis que la perte d’estives, de pâturages nous mènera à une catastrophe écologique – j’insiste sur ce point. Je le redis, certains villages sont déjà entourés par les ronces : il est urgent de se pencher vraiment au chevet du malade.