Interventions sur "opération"

7 interventions trouvées.

Photo de Olivier CadicOlivier Cadic :

...ement quotidiens. Nos militaires soulignent l'engagement collectif au Sahel, où la France n'est pas seule à agir. Grâce à l'impulsion donnée par le Président de la République, le Sahel est aujourd'hui un laboratoire qui permet à l'Union européenne de démontrer sa capacité à peser sur le rétablissement de la paix et de la sécurité : aide aux populations, conseil, formations militaires, engagement opérationnel. Qui sait que l'Allemagne, par exemple, compte près de 1 000 hommes engagés dans la Minusma ? La France est aussi engagée aux côtés des armées du G5 Sahel. Leur connaissance du terrain et des populations locales est fondamentale pour rétablir la paix dans la région, apaiser les séparatismes et chasser le terrorisme. Huit ans après le début de l'opération Barkhane, quel regard portez-vous sur...

Photo de Hélène Conway-MouretHélène Conway-Mouret :

...ngagement croissant, nous débattions de celui-ci. Pouvez-vous nous donner des précisions quant aux « ajustements » évoqués par le Président de la République dans ses voeux aux armées ? Nos moyens de renseignement, de liaison et de détection des IED par imagerie radar seront-ils renforcés ? Deux avions légers de reconnaissance ont été livrés à Évreux en août et en décembre 2020. Quand seront-ils opérationnels sur le théâtre sahélien ?

Photo de Hugues SauryHugues Saury :

Je m'associe à l'hommage rendu à nos soldats. Les accusations portées contre les forces françaises à la suite des frappes qui auraient tué des civils lors d'un mariage près de Douentza au Mali le 3 janvier dernier ont mis en exergue l'impopularité de notre armée dans l'opinion publique locale et nous confirment l'existence d'une guerre de désinformation qui pèse sur l'opération Barkhane. Si nous rencontrons des succès militaires, je ne suis pas certain que nous gagnions la bataille de l'information. La présence des soldats français est perçue par une partie de la population locale comme une occupation de territoire, cette perception défavorable étant alimentée par des tactiques de communication via les réseaux sociaux. Comment lutter contre ce phénomène et quelle straté...

Photo de Jean-Marc TodeschiniJean-Marc Todeschini :

Je m'associe également à l'hommage à nos soldats. Disposez-vous d'informations sur une éventuelle montée en puissance d'une coordination entre les différents groupes armés terroristes ? Barkhane fournit un important soutien logistique et opérationnel aux forces du G5 Sahel. Une montée en puissance de ce soutien est-elle prévue en matière de forces aériennes ? Le sommet de Pau a instauré un mécanisme de commandement conjoint. Donne-t-il réellement satisfaction ? La Chine et la Turquie s'étaient engagées à apporter leur soutien en matière d'équipement. Qu'en est-il ? Avez-vous connaissance de l'intervention de mercenaires étrangers, notammen...

Photo de Guillaume GontardGuillaume Gontard :

Je veux aussi rendre hommage aux soldats morts pour la France. L'État malien est un État failli, fragile. Pourriez-vous nous confirmer que le coût lié à l'opération Barkhane s'est élevé à 911 millions l'an dernier ? L'aide publique au développement (APD) au Mali s'est élevée à 473 millions entre 2013 et 2017. Ne faut-il pas rééquilibrer la balance ? Un sentiment antifrançais commence à s'implanter dans l'opinion malienne. Ne vaut-il pas mieux repenser notre action au profit d'opérations plus ciblées, de renseignement par exemple, mais aussi en faveur du déve...

Photo de Nicole DurantonNicole Duranton :

Je veux aussi rendre hommage à nos soldats morts pour la liberté. L'opération Barkhane ne s'arrêtera que le jour où il n'y aura plus de terroristes islamistes dans la région et lorsque la souveraineté pleine et entière des États de la région sera restaurée. La France combine actions diplomatiques, militaires et en faveur du développement. Chacun a conscience que l'action militaire, hélas, ne suffira pas à écarter la menace terroriste et qu'il faut absolument obtenir des Ét...

Photo de Mickaël ValletMickaël Vallet :

Ma question concerne le renforcement de la force Takuba. Quelle est l'attitude nos partenaires européens à cette perspective ? Certains de nos voisins sont réticents en raison du souvenir de la seconde Guerre mondiale. On a reçu le soutien d'un certain nombre de pays, mais celui-ci est-il opérationnel ? L'intérêt de Barkhane n'est pas perçu partout de la même façon, dans tous les pays. Quelles démarches effectuez-vous pour convaincre nos partenaires de s'impliquer davantage ? Je sais que vous ne pouvez préjuger des conclusions du sommet de N'Djamena, mais estimez-vous que l'appui de nos partenaires est suffisant ? Estimez-vous qu'il faut davantage de moyens ?