Interventions sur "prix"

87 interventions trouvées.

Photo de Cécile CukiermanCécile Cukierman :

Personne n’a parlé de prix plancher ou de prix imposé. Tout le monde respecte sincèrement le cadre de la contractualisation. Le fait qu’il y ait contractualisation dispense-t-il de prendre en compte le coût réel ? En France, alors même que nous avons coutume de dire que l’agriculture n’est pas délocalisable, devons-nous continuer d’accepter que des producteurs vendent leurs produits – lait, cerises, pêches et j’en passe –...

Photo de Anne-Catherine LoisierAnne-Catherine Loisier :

...manier le SRP avec précaution, car nombre de filières pourraient souhaiter ensuite un traitement différencié. Il faut également attendre les conclusions du rapport que le Gouvernement remettra prochainement sur le sujet. Le relèvement de 10 % du seuil de revente à perte a en effet eu d’importants effets de bord pour certaines filières, notamment celle des fruits et légumes frais, qui ont vu leur prix durement négocié par les distributeurs. La commission s’en remet donc à la sagesse du Sénat sur ces deux amendements.

Photo de Laurent DuplombLaurent Duplomb :

...lim 1 ? Mon amendement, lui, est factuel. Ce ne sont ni des carabistouilles ni des histoires. Vos services le savent : les acteurs du secteur des fruits et légumes frais disent depuis la première année de mise en place du relèvement de 10 % du seuil du SRP que cela ne s’est pas traduit, comme dans toutes les autres filières, par un manque de ruissellement, mais que cela a fait baisser de 10 % le prix des produits. C’est donc différent, par exemple, du secteur du lait dont le relèvement du seuil du SRP n’a pas fait bouger le prix. L’application psychologique du prix est la suivante : lorsque le prix est à 0, 99 euro le kilogramme, le distributeur demande une baisse de 10 % à son fournisseur quand il augmente le SRP de 10 %. C’est aussi simple que cela pour rester à 0, 99 euro. Ce n’est pas u...

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

Cet amendement vise à indiquer qui définit les indices de coûts de production. Nous considérons, pour notre part, qu’ils doivent être établis par l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires. Je ne reviens pas sur tous les défauts et les insuffisances de la loi Égalim 1, qui nous conduisent à avoir aujourd’hui ce débat et à avancer sur la question centrale de l’obtention de prix rémunérateurs pour les agriculteurs. Comment objectiver – le mot n’est pas très heureux – les coûts de production en les rendant les plus indiscutables possible, quan...

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

Il faut désormais avancer ! L’Observatoire devra non pas fixer des prix sortis du chapeau, mais définir des indicateurs en s’appuyant sur les interprofessions et les instituts techniques agricoles. Il dispose de l’expertise nécessaire en la matière.

Photo de Anne-Catherine LoisierAnne-Catherine Loisier :

La loi prévoit aujourd’hui que les interprofessions élaborent et publient ces indicateurs, ce qui permet un ancrage par rapport aux réalités du terrain. Nous sommes attachés à ce principe. L’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires est une petite structure, qui n’a pas les moyens humains et financiers d’établir l’ensemble des indicateurs de coût de production de toutes les filières et de les décliner selon les modes de production. Or il convient que l’actualisation soit rapide. C’est pourquoi la commission émet un avis défavorable sur cet amendement.

Photo de Joël LabbéJoël Labbé :

La diversification des productions et des débouchés constitue un enjeu prioritaire de création de valeur pour les agriculteurs. Les circuits courts répondent à une demande des consommateurs quant aux objectifs de politique publique d’approvisionnement en restauration collective et permettent une meilleure maîtrise de son prix par l’agriculteur. De ce fait, au-delà des circuits courts, cette diversification implique d’élargir la terminologie de vente directe au consommateur. La commission a fait remarquer que la rédaction de cette disposition n’était pas encore aboutie. Nous souhaitons néanmoins mettre le sujet en débat, car il paraît important de lever les obstacles au développement des circuits courts, au sens large...