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Madame la secrétaire d’État, le risque zéro n’existant pas, la sûreté des installations nucléaires nécessite de prévoir des dispositifs de protection des populations en cas d’accident avec rejets radioactifs. Le 23 juillet 2020, j’interrogeais le ministre de la santé, par une question écrite, sur l’existence et la mise à disposition des stocks d’iode stable nécessaires pour protéger le système thyroïdien des populations en cas d’accident nucléaire. L’iode stable est prioritairement destiné ...
...ètres suffisamment étendus, de simulations opérationnelles impliquant les parties prenantes concernées, au premier rang desquelles la population à protéger. Par des mesures immédiates d’anticipation, on peut éviter de se retrouver dans une crise sanitaire. Il faut que l’État prenne à bras-le-corps ce sujet, pour notre population et pour l’acceptabilité, actuelle et à venir, du mode de production nucléaire.
Madame la secrétaire d’État, nous le déplorons régulièrement, les fausses informations sont monnaie courante et inondent les réseaux sociaux, qui ne se préoccupent guère de vérifications rigoureuses. Mais il y a pire encore : les fausses théories douteuses qui dépassent la sphère d’internet et viennent s’ancrer dans l’imaginaire collectif. Ainsi de la théorie, qui vise à discréditer la filière nucléaire, selon laquelle les réacteurs auraient une durée de vie théorique. À en croire certains des orateurs précédents, nos réacteurs sont prévus pour fonctionner seulement quarante ans, au terme desquels leur sûreté ne serait plus assurée – ce qui laisse d’ailleurs augurer une cessation brutale de la production d’électricité d’origine nucléaire. L’Autorité de sûreté nucléaire précise pourtant que la ...
Madame la secrétaire d’État, selon l’Association nationale des comités et commissions locales d’information (Anccli), notre pays est « le plus nucléarisé au monde par nombre d’habitants ». Rien qu’en Seine-Maritime, nous disposons de deux centrales nucléaires, à Paluel et à Penly, avant la livraison d’un futur EPR. Cette richesse énergétique est conditionnée à un besoin de sûreté évident. Informer, prévenir et mieux alerter sont essentiels pour la survie de notre modèle nucléaire. Après la catastrophe de Fukushima, le groupe EDF s’est doté d’équipes internes de pompiers volontaires, formés aux situations d’urgence : la force d’action rapide nucléai...
La filière nucléaire française est une filière d’excellence, mais elle a été délaissée trop longtemps, ce qui a causé un véritable déficit de compétences et de qualifications et a créé des tensions dans certains métiers. Pourtant, la formation et les compétences sont primordiales pour atteindre les exigences de sûreté sur nos installations. Au-delà de la formation continue, très bien assurée par les acteurs du secte...
Le nucléaire reste et doit rester une énergie d’avenir. Le recours au nucléaire a toujours été mis en œuvre en France dans la plus stricte responsabilité, de pair avec une exigence maximale quant à la sécurité de son utilisation. À ce jour, aucun incident nucléaire majeur n’est à déplorer en France. Nous avons démenti les pronostics les plus sombres et les scénarios les plus apocalyptiques que certains prome...
... des problématiques majeures de la sûreté et de la sécurité de nos installations : le manque total de transparence. Il peut naturellement se justifier pour protéger les installations de la malveillance, mais il est hautement problématique à bien des égards. Les éléments mis en lumière par le lanceur d’alerte de la centrale du Tricastin soulignent ce dont on se doutait : même l’Autorité de sûreté nucléaire est tributaire, pour ses activités de contrôle, des informations transmises par l’exploitant EDF. Ce dispositif ne peut pas inspirer la confiance et il est indispensable de trouver des mécanismes pour renforcer les moyens de contrôle du gendarme du nucléaire. L’excellent rapport parlementaire de Barbara Pompili, auquel vous avez contribué, madame la secrétaire d’État, proposait quelques pistes p...
M. Guillaume Gontard. Ni verte, ni propre, ni bon marché, ni sans danger, l’énergie nucléaire pose question et nécessite certainement, plus que d’autres énergies, une expertise et une transparence renforcées.