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...cap paraît certes très sympathique, mais nous craignons que des fédérations ne ciblent certaines activités en particulier pour obtenir des médailles dans les grandes compétitions, au détriment d’autres qui sont tout aussi importantes dans la pratique du sport pour les personnes handicapées. La Fédération française handisport nous a demandé d’être très vigilants sur ce point, pour éviter cette disparité. L’avis est donc défavorable, pour ne pas déstabiliser le travail considérable effectué à l’échelle nationale par la Fédération française handisport.
...s au sein de l’organe dirigeant de la discipline sportive. C’est d’autant plus légitime à nos yeux qu’il s’agit en fait du seul lieu de gouvernance dont elles disposent, à la différence des clubs professionnels, qui sont eux réunis dans les ligues professionnelles. En l’état, la proposition de loi que nous examinons franchit déjà un premier pas intéressant, puisqu’elle prévoit a minima la parité entre ces deux structures dans les instances. Mais il nous semble qu’on pourrait aller plus loin en accordant une petite majorité aux associations.
Je suivrai l’avis de la commission sur ces trois amendements, mais permettez-moi de partager une réflexion relative à ces questions de déontologie et d’éthique, c’est-à-dire de comportement. Madame la ministre, il a souvent été question au cours de ce débat des règles qui devaient s’imposer, quels que soient les contextes, en matière de parité notamment. À cet égard, je ferai deux constats et vous poserai une question. En effet, j’ai pris le temps de regarder la composition des cabinets du ministère de l’éducation nationale, du Premier ministre et du Président de la République. Au sein du cabinet du ministère de l’éducation nationale, la proportion d’hommes par rapport au nombre de femmes s’élève à 58 %. Quelles sont les raisons justi...
... de ceux-ci dans le temps. Le texte issu de l’Assemblée nationale prévoyait que ce non-cumul s’applique au bout de trois mandats. Cette mesure n’a pas survécu, hélas, à l’examen en commission au Sénat, laquelle a purement et simplement supprimé cet article. Le motif avancé est le même que celui que j’évoquais lors de la discussion générale, le même qui est brandi au sujet de l’instauration de la parité : on nous dit que c’est trop tôt, qu’il ne faut pas déstabiliser le fonctionnement des instances, que l’on est d’accord sur le principe mais que l’on travaillera plus tard à son application… Nous en sommes donc encore à la politique de l’autruche, à ce refus obstiné de tout progrès en direction de la légitimité ou de la représentativité. Il est beaucoup question de la crise du bénévolat. Il faut...
Je souhaite que, avant la fin des débats, on cesse d’affirmer que cette majorité s’oppose à la parité. Arrêtez de tenir ce discours ! Nous ne sommes pas contre la parité ; nous proposons, comme le souhaite le mouvement olympique, un échelonnement en deux étapes.
Vous voulez établir la parité en 2024, et nous en 2028. Voilà la grande différence sur ce texte !