Interventions sur "site"

5 interventions trouvées.

Photo de Bernard FialaireBernard Fialaire :

...ationale, comme nous avons la prétention de l’appeler, ne se résume pas à l’instruction et à la transmission des savoirs. Trois mondes cohabitent trop hermétiquement : l’école, la famille et la rue, où hélas ! certains enfants passent trop de temps. Un comportement inadapté en milieu scolaire trouve parfois son inspiration dans la rue, où il doit être encadré. Les difficultés d’acquisition nécessitent un soutien familial qu’il faut accompagner. De façon plus évidente encore, la question de la santé est essentielle, dans toute son acception, physique, psychique et sociale. Il est nécessaire d’aller plus loin dans le rapprochement de la médecine scolaire avec les services de protection maternelle et infantile (PMI), les services de santé et sociaux des départements. Il n’y a pas de pathologi...

Photo de Jacques-Bernard MagnerJacques-Bernard Magner :

...rmance, en particulier chez les enfants des milieux défavorisés, qui ne bénéficient pas de structures périscolaires et extrascolaires, de sorte qu’ils se retrouvent malheureusement trop souvent livrés à eux-mêmes. Il est désormais avéré que les apprentissages se font mieux pendant les matinées. Le fait d’en supprimer une par semaine, soit trente-six par an, est évidemment dommageable pour la réussite de nombreux enfants de nos écoles. La France – on l’a beaucoup dit – est de plus en plus mal classée dans les enquêtes PISA, mais vous avez expliqué précédemment que cela n’était pas vrai, même si nous nous situons entre le quinzième et le vingt et unième rang sur trente-six pays. En outre, la France reste le pays de l’OCDE qui a le moins de jours d’école pour un nombre total d’heures plus élevé...

Photo de Sonia de La ProvôtéSonia de La Provôté :

...t nécessaire. L’éducation prioritaire ne s’éteint pas à la couronne périurbaine de chaque ville et les territoires ruraux ont aussi des besoins en la matière. Or, depuis sa création, il y a quarante ans, l’éducation prioritaire fondée sur les inégalités sociales s’est concentrée sur les grands quartiers urbains. Quel que soit le territoire, l’objectif est bien finalement identique : c’est la réussite des élèves par des moyens différenciés et adaptés. Monsieur le ministre, cela fait six mois que dure l’expérimentation. Il était prévu de l’élargir à d’autres académies en cas de bons résultats ou si le dispositif démontrait son efficacité. J’ai donc forcément plusieurs questions : tout d’abord quels sont les retours ? A-t-on de bons résultats ? Qui les mesure et comment ? Le dispositif est-il t...

Photo de Béatrice GosselinBéatrice Gosselin :

... de Parcoursup, une responsabilité immense repose sur leurs épaules. Celle-ci est d’autant plus difficile à gérer lorsque la mission d’aide à l’orientation n’est pas fléchée. En outre, la réforme du lycée a mis fin à l’existence du groupe classe, en raison des multiples enseignements de spécialité. Enfin, la crise sanitaire a changé la donne : les salons de l’orientation se sont transformés en visites et conférences virtuelles, parfois déroutantes pour les lycéens. Monsieur le ministre, quelles mesures entendez-vous prendre pour que les lycéens, déjà malmenés par la crise sanitaire, ne manquent pas d’ambition, simplement à cause d’une méconnaissance des formations existantes ?

Photo de Olivier RietmannOlivier Rietmann :

...née sur le territoire de Jussey s’est poursuivie et entre désormais dans sa quatrième année. Si la crise sanitaire a retardé l’objectivation des résultats, il n’en demeure pas moins que l’école du socle, de l’avis de la communauté éducative, produit des résultats toujours aussi prometteurs. Les élèves en milieu rural sont moins préoccupés par le changement de degré scolaire. Leurs chances de réussite sont donc optimisées. Nous constatons également que l’école du socle a ouvert les portes d’une acculturation entre les enseignants, de la petite section de maternelle à la classe de troisième. Comme l’indique l’intitulé de notre débat, l’heure du bilan est venue : ce dispositif est positif. Aussi, monsieur le ministre, quand et comment prévoyez-vous de consacrer les écoles du socle ?