Interventions sur "armée"

55 interventions trouvées.

Photo de Vincent Capo-CanellasVincent Capo-Canellas :

Ma première question concerne la ponction de 24 avions Rafale prélevés sur la dotation de l'armée de l'air ; ce type d'opération est-il habituel ? De plus, vous insistez sur le trou capacitaire qui doit durer jusqu'en 2027 ; comment expliquer que de telles décisions aient été prises ? Ensuite, au sujet du Scaf, vous semblez à la fois pessimiste et réaliste, ce qui vous pousse à prévoir ce « plan B ». L'espoir de voir aboutir un compromis est-il donc si ténu ?

Photo de Rémi FéraudRémi Féraud :

...à l'Ukraine reste obscur. Passe-t-il par d'autres voies ? Comment les dons de matériel sont-ils compensés ? De plus, la France est aujourd'hui mise à l'index pour être l'un des plus faibles fournisseurs d'armement à l'Ukraine et le président de la République vient de s'engager à doubler cette aide. Quel sera l'impact sur le budget de la défense pour 2023 et sur les privations de matériel pour nos armées ? Je précise que je ne conteste pas la nécessité d'aider les Ukrainiens en matière d'armement.

Photo de Christine LavardeChristine Lavarde :

Je voudrais profiter de la présence des rapporteurs des missions « Défense » et « Recherche et enseignement supérieur ». À titre d'exemple, le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) procède à de la recherche duale, civile et militaire, en matière de nucléaire. Qui porte les dépenses liées à la dissuasion nucléaire ? Les armées ? À combien s'élève le montant consacré à cette politique ? Que représente-t-il par rapport à d'autres investissements ?

Photo de Dominique de LeggeDominique de Legge, rapporteur spécial :

... devons garder une industrie de défense qui nous soit propre, mais qui intéresse aussi les Européens ou si, comme le dit le président Raynal, nous décidons d'acheter des F 15 sur étagère. L'enjeu est industriel et économique, mais il s'agit aussi d'autonomie stratégique. La vision qu'ont les Allemands de la question de la défense est très différente de la nôtre. Alors que nous Français avons une armée de projection, la vision allemande est celle d'une armée de protection, destinée à protéger leur sol et non à se projeter sur des opérations extérieures. D'après ce que je comprends de la situation, les états-majors des deux pays sont à peu près d'accord sur ce qu'il convient de faire. Le blocage se situe au niveau politique : comment exporterons-nous, demain, ce nouvel avion ? Quelle sera sa pla...

Photo de Dominique de LeggeDominique de Legge, rapporteur spécial :

Je suis favorable à cet article, qui vise à étendre le bénéfice de la majoration de traitement, instituée dans le cadre du « Ségur » de la santé, à l'ensemble des éléments du Service de santé des armées (SSA)

Photo de Cédric PerrinCédric Perrin, rapporteur pour avis sur le programme 146 « Équipement des forces » :

...n'a pas été associé à ces discussions. Quelles sont les pistes envisagées pour augmenter la capacité de la BITD à répondre rapidement à de nouveaux besoins éventuels ? Quels sont les domaines d'autonomie prioritaires ? Vous ne pourrez peut-être pas répondre sur la question des livraisons à l'Ukraine de lance-roquettes unitaires (LRU), mais il y a un certain nombre de rumeurs... Le ministre des armées a confirmé dans le journal Le Parisien qu'une étude était en cours. Or le nombre de LRU est réduit à la portion congrue au sein du premier régiment d'artillerie de Belfort. Quel sera l'avenir du programme LRU ? Quelles sont les commandes envisagées pour combler la sous-capacité générée par les matériels livrés à notre partenaire ukrainien ? Par ailleurs, quel est l'avenir de l'opération Sentine...

Photo de Hélène Conway-MouretHélène Conway-Mouret, rapporteure pour avis sur le programme 146 « Équipement des forces » :

Mon Général, selon vous, la guerre du futur sera marquée par des conflits de haute intensité. La guerre en Ukraine montre que nous sommes passés de la théorie à la pratique. Quels enseignements devons-nous en tirer pour les futurs équipements de nos armées, notamment le système de combat aérien du futur (Scaf) et le MGCS (main ground combat system ou système principal de combat terrestre) ? À partir de 2035, la vente de véhicules thermiques sera interdite dans l'Union européenne. Aujourd'hui, le coût de l'approvisionnement en essence devient de plus en plus cher et instable. Quelles sont les pistes de travail du service de l'énergie opérationnell...

Photo de Pascal AllizardPascal Allizard, rapporteur pour avis sur le programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense » :

...1 milliard d'euros sera consacré à ces études, conformément à la trajectoire fixée par la loi de programmation militaire en cours. Une baisse des crédits d'études n'est pas envisageable tant l'innovation revêt un caractère décisif pour conserver l'avantage technologique et in fine « emporter la décision ». Ainsi, pourriez-vous nous indiquer les nouvelles priorités identifiées par l'État-major des armées pour le PLF 2023 et pour la prochaine loi de programmation ? En troisième lieu, ma dernière question est relative à Djibouti. Le programme 144 finance la contribution forfaitaire versée au Gouvernement de Djibouti au titre de l'implantation de forces permanentes françaises sur son territoire - 26,1 millions d'euros - ainsi que la contribution au fonds de soutien à la modernisation des forces ar...

Photo de Olivier CigolottiOlivier Cigolotti, rapporteur pour avis sur le programme 178 « Préparation et emploi des forces » :

...sur l'entretien programmé des matériels (EPM). Dans le PLF 2023, 500 millions d'euros supplémentaires sont annoncés, portant le montant des crédits dédiés à l'EPM à 5 milliards d'euros. Nous avions identifié dès les premières annuités de la LPM un déficit de ces crédits que nous estimons à plus de 1 milliard. Cette enveloppe de 5 milliards d'euros va-t-elle être suffisante pour les besoins de nos armées ? Ces crédits permettent-ils de faire face aux besoins de nos forces alors qu'on fait l'hypothèse d'un conflit de haute intensité ? De même, 500 millions d'euros supplémentaires sont prévus pour l'achat de munitions, mais des hausses d'effectifs sont-elles prévues pour le service interarmées des munitions (SIMu), alors que ce dernier a connu une forte baisse de ses effectifs dans les dix derniè...

Photo de Michelle GréaumeMichelle Gréaume, rapporteure pour avis sur le programme 178 « Préparation et emploi des forces » :

Nous connaissons votre engagement sur les besoins des services de soutien et la nécessité de la remontée de la préparation opérationnelle. Le rééquilibrage entre les programmes 178 et 146 est une condition de la réussite de la prochaine LPM. Je m'inquiète du niveau de la préparation opérationnelle de nos armées alors que la guerre en Ukraine a bien montré l'importance des services de soutien et de la préparation opérationnelle. Pouvez-vous nous garantir que l'augmentation du coût des facteurs ne fera pas une fois encore de l'activité opérationnelle la variable d'ajustement ? L'accroissement du niveau de celle-ci est indispensable pour assurer la sécurité de nos militaires, l'efficacité de notre armée e...

Photo de Joël GuerriauJoël Guerriau, rapporteur pour avis sur le programme 212 « Soutien de la politique de la défense » :

Alors que le Président de la République a désigné le renforcement des armées dans le domaine cyber comme une priorité, l'actuelle LPM prévoit que la cyberdéfense concentre une grande partie des 6 000 emplois créés pendant la période de référence qui court jusqu'à 2025. Mais, alors que l'objectif de recrutement est désormais fixé à plus de 1 800 cybercombattants supplémentaires entre 2017 et 2025, la capacité des armées à attirer et à fidéliser les compétences dans ce se...

Photo de Marie-Arlette CarlottiMarie-Arlette Carlotti, rapporteure pour avis sur le programme 212 « Soutien de la politique de la défense » :

...es de se l'approprier. Ainsi, le Conseil supérieur de la fonction militaire (CSFM) a fait état d'un risque d'incompréhension de la part des personnels, dû à une information insuffisante. Quel regard portez-vous sur le déploiement de la nouvelle politique de rémunération des militaires ? Comment appréciez-vous le ressenti des soldats, marins et aviateurs ? Enfin, quelle stratégie l'état-major des armées met-il en oeuvre pour assurer l'appropriation de la réforme par les personnels, les gestionnaires et les différentes échelles de commandement ? Enfin, j'appuie la demande du président Cambon : quel type précis de soutien avons-nous apporté à l'Ukraine ? Général Thierry Burkhard. - J'ai lu le rapport de la Cour des comptes concernant l'opération Sentinelle. Celle-ci n'a rien d'inutile, dans la ...

Photo de Cédric PerrinCédric Perrin, rapporteur pour avis :

...Toutefois, le contexte est celui de l'organisation d'un événement planifié à laquelle les militaires sont fiers de contribuer, en coordination avec les forces de sécurité intérieure. C'est un effort maîtrisé. Pour ce qui est du LRU, la guerre en Ukraine montre combien les feux dans la profondeur prennent de l'importance, l'arme aérienne intervenant également en complémentarité. Le programme de l'armée de Terre prévoyait de remplacer le LRU, déjà vieux d'une vingtaine d'années, et que les États-Unis ont déjà remplacé. Il est essentiel que nous disposions d'une capacité de feux dans la profondeur. Comment être plus performants dans ce domaine ? Général Thierry Burkhard. - Si les Armées peuvent exprimer un besoin opérationnel, l'armée française ne fait pas un programme à elle toute seule. Il f...

Photo de Hélène Conway-MouretHélène Conway-Mouret, rapporteure pour avis :

Tiendra-t-on l'objectif fixé pour 2035 ? Général Thierry Burkhard. - Le problème reste de savoir quelles normes seront applicables aux forces armées. S'il n'est pas question de sacrifier la défense de la France, la question est toutefois pertinente, car les grands industriels délaisseront de plus en plus le thermique au profit de l'électrique, ce qui remettra en cause notre capacité à conserver une industrie productrice de moteurs thermiques. Le sujet sera de souveraineté et de responsabilité. Qu'en est-il du scénario budgétaire pour la LP...

Photo de André GuiolAndré Guiol :

Vous avez souvent évoqué les enseignements des réussites de l'armée ukrainienne, qui a fait preuve d'une incroyable force morale. Un équipement de qualité peut jouer un rôle majeur pour tenir dans la durée. Dans cet esprit, la loi de programmation militaire a mis l'accent sur les petits équipements des soldats, réduits au gré des coupes budgétaires d'avant 2017. Le PLF pour 2023 traduit-il cet effort indispensable pour le moral de nos troupes ?

Photo de André GattolinAndré Gattolin :

... de 5,7 milliards d'euros. Les pays européens qui aident l'Ukraine peuvent demander une compensation au titre de ce fonds ; 4,5 milliards d'euros ont été dépensés en aides par les pays européens, et 2,5 milliards d'euros ont déjà fait l'objet de compensations. La France a-t-elle bénéficié de ces compensations, qui permettraient d'abonder notre budget ? Cet argent est-il directement réaffecté aux armées ?

Photo de Jacques Le NayJacques Le Nay :

Ma question porte sur les formations de soldats ukrainiens en France. Quelles forces armées sont concernées ? Combien de temps dureront les formations ? Comment seront-elles financées ? Comment ses missions s'articuleront-elles avec les formations annoncées par l'Union européenne ?

Photo de Gisèle JourdaGisèle Jourda :

...; 120 millions d'euros sont prévus. La menace est réelle sur les gazoducs et les câbles. Surveiller ces installations est difficile, mais l'interconnexion des réseaux européens offre une forme de résilience. Les modalités de la formation des soldats ukrainiens ne sont pas encore arrêtées. La force européenne est en train de se mettre en place et le ministre a fait des annonces pour la France. L'armée de Terre devrait former la majeure partie des effectifs, mais l'armée de l'Air et la Marine sont aussi concernées. L'ensemble des contributions est en cours de définition. Les formations devraient être lancées en novembre. Des formations ont déjà lieu en France, et seront bientôt agrégées aux contributions européennes. Les formations concernent soit des spécialistes, soit des unités de combat co...

Photo de André GattolinAndré Gattolin :

Plus on donne, plus on est gagnant. Général Thierry Burkhard. - Il serait bien de se « rembourser » sur ce que l'on donne, mais comme notre cotisation est élevée, l'équilibrage n'est pas évident. Par ailleurs, le matériel que l'on donne est déjà en service. Il est « bon de guerre », c'est ce qui fait sa valeur pour les forces armées ukrainiennes, mais il n'est pas neuf. Le matériel cédé est valorisé « au prix de l'occasion » ; il est remplacé par du matériel neuf. C'est une opération « à somme nulle » d'un point de vue numéraire, mais pas d'un point de vue financier. Reste qu'il s'agit d'un très bon système dans lequel il faut voir un changement de posture de l'Union européenne : jusqu'alors, l'UE ne subventionnait que du ...

Photo de Cédric PerrinCédric Perrin, rapporteur pour avis sur le programme 146 « Équipement des forces » :

...ourds de minage et de déminage antichar, abandonnés après la guerre froide. La guerre russe en Ukraine illustre également l'importance des moyens de franchissement adaptés et de la maîtrise de toutes les étapes de la logistique en arrière du front. Alors que l'inflation absorbera une partie de l'effort réalisé, n'y a-t-il pas un risque de négliger la partie immergée de l'iceberg des moyens de l'armée de Terre, c'est-à-dire des domaines moins visibles que celui des munitions ou des véhicules blindés ? Qu'attendez-vous de la prochaine LPM ?