Interventions sur "défense"

28 interventions trouvées.

Photo de Yannick VaugrenardYannick Vaugrenard, rapporteur pour avis sur le programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense » :

La guerre en Ukraine met en évidence de nouveaux besoins tels que la frappe dans la profondeur et la défense aérienne et anti-drone. L'armée de Terre revendique-t-elle des capacités propres ou peut-elle se reposer sur celles de l'armée de l'air et de l'espace ? L'urgence justifie-t-elle d'acheter sur étagères ou faut-il renforcer nos crédits d'innovation et d'études pour réorienter notre industrie de défense, le cas échéant dans le cadre de coopérations européennes ?

Photo de Joël GuerriauJoël Guerriau, rapporteur pour avis sur le programme 212 « Soutien de la politique de la défense » :

... de la République, est un défi de recrutement. Ce changement de format doit-il s'accompagner d'un changement de doctrine ? Comment associerez-vous les collectivités locales au projet de recrutement territorialisé de 10 000 jeunes volontaires du territoire national (VTN), que vous avez présenté cet été ? D'autre part, l'armée de Terre est concernée au même titre que les autres forces par la cyberdéfense. Florence Parly avait annoncé un objectif de recrutement de 1 800 cybercombattants supplémentaires entre 2019 et 2025, mais se posent les défis de la formation, de l'attractivité et de la fidélisation. Le BTS cyber du lycée militaire de Saint-Cyr-l'École et la formation de l'École militaire préparatoire technique (EMTP) de Bourges sont une première réponse à ces défis mais, face à une attrition d...

Photo de Cédric PerrinCédric Perrin, rapporteur pour avis :

Notre commission demande depuis 5 ans l'armement des Patroller. Général Pierre Schill. - La protection et la résilience sont cruciales, particulièrement la défense sol-air et la lutte anti-drone. Dans ce contexte d'évolution, vous avez posé la question du rôle de la réserve. Nous avons actuellement 24 000 réservistes dans l'armée de Terre, le doublement demandé par le Président de la République nous amenant à 50 000. La réserve présente un double enjeu, militaire et de résilience de la Nation. Or, ces deux enjeux ne sont pas pleinement substituables : peu...

Photo de Cédric PerrinCédric Perrin, rapporteur pour avis pour le programme 146 « Équipement des forces » :

...servir la France et ses armées. Le vote de la précédente LPM témoigne de notre loyauté. D'autres pays étrangers investissent massivement : Israël, la Corée du Sud, ou encore d'autres pays européens. Il n'est pas acceptable que nous distribuions des fonds européens à des pays qui achètent du matériel non européen - voyez l'Allemagne, qui s'oriente vers le programme Poséidon, le F-35 ou encore une défense antimissile israélienne. Comment pouvons-nous considérer l'Allemagne comme un partenaire quand ses investissements militaires sont principalement américains ? Vos interventions sur ce budget, monsieur le ministre, évoquent des « blocs » - dissuasion nucléaire, ressources humaines, missiles - mais conserverons-nous un modèle d'armée complet ? Quid du système principal de combat terrestre, dit MGC...

Photo de Pascal AllizardPascal Allizard, rapporteur pour avis pour le programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense » :

...pas être plus direct ». Où en sont les discussions, au niveau politique, entre la France et l'Allemagne et, au niveau industriel, entre Airbus et Dassault ? Quel est le calendrier ? S'agissant du financement de la BITD, le 13 juillet dernier, le Président de la République a rappelé sa vigilance face aux conséquences des projets de taxonomie européenne sur l'investissement dans les innovations de défense. Certaines dispositions de la proposition de directive européenne sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité pourraient s'avérer problématiques si elles devaient être appliquées à l'industrie de défense. L'intégration de l'aval de la chaîne de valeur pourrait poser problème s'agissant de matériels de guerre et de leur exportation, tout comme la vérification du respect de ...

Photo de Yannick VaugrenardYannick Vaugrenard, rapporteur pour avis pour le programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense » :

Monsieur le ministre, la guerre en Ukraine se durcit. Ainsi, nous revenons à la question fondamentale du rôle de la France au sein de l'Otan et de son rang, au regard des moyens dont elle dispose. Le programme 144 s'intitule « Environnement et prospective de la politique de défense ». Il est au coeur de la réflexion qui doit collectivement nous conduire à identifier les enseignements du conflit en Ukraine, pour les traduire en priorités pour l'innovation de défense. Notre industrie de défense connaît des angles morts : drones armés, munitions rôdeuses et défense aérienne du territoire. Il faut agir face à la guerre en Ukraine, mais aussi anticiper les menaces futures. Est-...

Photo de Guillaume GontardGuillaume Gontard :

...é un processus indispensable de verdissement de nos armées et de leurs bâtiments, tant pour leur coût énergétique que pour le confort des militaires et de leurs familles. Pourtant, l'effort mené reste assez lent : le remplacement de 1 600 chaudières s'étale jusqu'en 2031, 150 seulement seront remplacées en 2023. Cet effort n'est pas plus rapide que celui qui est demandé aux Français, alors que la défense pourrait être exemplaire. Pour les transports aussi, principal poste de consommation énergétique, les efforts restent légers : seuls 25 % des véhicules administratifs seront à faibles émissions en 2023. Quelles réflexions menez-vous pour la réduction de consommation énergétique, en matière de logistique, de déplacements, ou de développement de nouveaux équipements ?

Photo de André GuiolAndré Guiol :

En mai dernier, la Cour des comptes a formulé plusieurs recommandations sur la LPM et s'est montrée inquiète des conséquences d'une éventuelle dégradation des finances publiques sur la poursuite de nos efforts de défense. Elle préconise d'exploiter davantage les synergies et les opportunités européennes, notamment en matière d'armement. Si les avantages financiers sont évidents, il s'agit aussi de conforter l'autonomie stratégique européenne. Quelles leçons peut-on tirer de l'expérience du Scaf ? Quelles perspectives tracez-vous en matière de coopération européenne ?