Interventions sur "cancer"

22 interventions trouvées.

Photo de Émilienne PoumirolÉmilienne Poumirol :

Le problème que vient de soulever ma collègue est particulièrement important. Les pathologies telles que le cancer deviennent aujourd’hui des pathologies chroniques, si bien que bon nombre de patients souhaitent reprendre le travail à la suite de leur traitement ou même durant celui-ci. Vous avez évoqué le cumul d’une pension d’invalidité et de revenus d’activité. Le décret du 23 février 2022 relatif au cumul de la pension d’invalidité avec d’autres revenus et modifiant diverses dispositions relatives aux pe...

Photo de Corinne ImbertCorinne Imbert :

...les à forte cohésion sociale, la continuité du suivi médical est grande et que l’éloignement des soins est faible. D’une manière générale, mais surtout à défaut d’une parfaite couverture de la population en médecins traitants, la prévention gagne à être efficacement ciblée, soit sur la recherche de pathologies précises – c’est l’objet des programmes spécifiques, tels que le dépistage organisé du cancer colorectal, du sein ou du col de l’utérus –, soit sur des populations à risque, par exemple les personnes éloignées des soins ou traversant un moment de fragilité, par exemple à l’occasion d’une période de chômage ou d’un départ à la retraite. C’est pourquoi la commission a accueilli le dispositif gouvernemental avec bienveillance dans ses grandes lignes, mais à la condition de préciser deux poi...

Photo de Victoire JasminVictoire Jasmin :

...e prévention n’est pas au rendez-vous et c’est bien dommage. Dans certains territoires, comme le mien, la Guadeloupe, et plus généralement dans les outre-mer, il n’y a pas de pédopsychiatres. Dans l’Hexagone, il faut six à douze mois, voire plus, pour obtenir un rendez-vous. Cette situation est inquiétante. La santé des femmes est également en cause. La fédération des centres de lutte contre le cancer, Unicancer, nous le signale et nous alerte à ce sujet. Sur l’ensemble du territoire national, en particulier en outre-mer, de grandes disparités se font jour. Monsieur le ministre, les intentions ne valent pas actions !

Photo de Florence LassaradeFlorence Lassarade :

La population des patients ayant été atteints par un cancer est de plus en plus importante, qu’il s’agisse de patients qui n’ont plus de traitement à l’issue d’un cancer ou de patients qui ne sont plus traités que par hormonothérapie lors de la phase de rétablissement. En effet, si le taux d’incidence du cancer reste relativement stable chez l’homme et augmente chez la femme depuis 1990, les taux de mortalité diminuent pour les deux sexes : –2 % pour les...

Photo de Raymonde Poncet MongeRaymonde Poncet Monge :

...ral, de sorte qu’il risque d’être insuffisant quant à son contenu. Cet amendement – comme bien d’autres – vise donc à préciser et à renforcer le dispositif en l’orientant éventuellement sur un certain nombre de risques les plus courants actuellement. Selon la Ligue contre l’obésité, en 2022, 17 % des Français sont en situation d’obésité. Selon Santé publique France, le nombre de nouveaux cas de cancer entre 1990 et 2018 a augmenté de 68 % chez l’homme et de 93 % chez les femmes. Les troubles dépressifs ont pour leur part augmenté de près de 2 points entre 2010 et 2017, alors qu’ils avaient été stables entre 2005 et 2010, touchant majoritairement les femmes, les étudiants et les chômeurs. Enfin, selon l’Insee, en 2050, 4 millions de seniors seront en situation de perte d’autonomie. Surpoids,...

Photo de Victoire JasminVictoire Jasmin :

La population des patients ayant été atteints par un cancer est de plus en plus importante, qu’il s’agisse de ceux qui n’ont plus de traitement ou de ceux qui ne sont plus traités que par hormonothérapie. En effet, si le taux d’incidence du cancer reste relativement stable chez l’homme et augmente chez la femme, il y a fort heureusement moins de décès. Si la population de ces patients doit être concernée par les rendez-vous de prévention, il est nécessai...

Photo de Corinne FeretCorinne Feret :

Cet amendement a pour objet la prise en charge de la douleur et des séquelles liées au cancer. En effet, la douleur s’installe parfois durablement, malheureusement bien au-delà de la fin des traitements contre le cancer. Ainsi, dans la dernière étude menée par la Ligue contre le cancer, 78 % des personnes interrogées déclaraient continuer de souffrir des conséquences du cancer ou de ses traitements et ressentir, pour 30 % d’entre elles, des douleurs chroniques, même plus de seize ans apr...

Photo de Cathy Apourceau-PolyCathy Apourceau-Poly :

...ommission des affaires sociales, à la suite d’un avis rendu pour la première fois par la délégation aux droits des femmes sur le PLFSS. Il vise à préciser dans l’article 17 que les modalités et le contenu des rendez-vous de prévention sont adaptés aux besoins et aux facteurs de risque du citoyen et de la citoyenne, notamment les événements de santé spécifiques au corps féminin, qu’il s’agisse de cancers, de la ménopause ou de l’ostéoporose. Loin de vouloir dresser une liste à la Prévert, il s’agit surtout de reconnaître que la médecine est centrée sur l’homme. Or le corps des femmes ne fonctionne pas de la même manière que celui des hommes, notamment à l’échelle de la cellule. Pourtant, notre modèle médical est issu de connaissances établies à partir d’un travail sur des cellules mâles, comme...

Photo de Martine FilleulMartine Filleul :

...-Poly, dans la lignée de celui de Mme Billon. Les rendez-vous de prévention peuvent jouer un rôle important. Toutefois, pour qu’ils soient efficaces, il faut en délimiter les contours, de telle sorte qu’ils soient autant que possible adaptés aux particularités de chacun et, surtout, de chacune. Il s’agit de porter un regard attentif sur les événements de santé propres au corps féminin, comme les cancers spécifiques, la ménopause, l’ostéoporose ou encore l’endométriose. Tous ces événements de santé doivent être sérieusement pris en considération et intégrés à ces rendez-vous. L’égalité en droit ne peut pas être synonyme d’effacement des différences, en particulier sur le plan médical. Bien au contraire, ces spécificités doivent être impérativement prises en compte pour que le dispositif soit fi...

Photo de Alexandra Borchio FontimpAlexandra Borchio Fontimp :

Quelque 78 % des 7 709 personnes interrogées dans la dernière étude menée par la Ligue contre le cancer déclarent vivre avec des douleurs résultant du cancer et des traitements pour le combattre. Parmi elles, 30 % disent souffrir de douleurs chroniques, plus de quinze ans après la fin du traitement. À mon sens, le législateur doit envoyer à ces personnes un message clair et sans ambiguïté : nous sommes là, nous connaissons leurs difficultés et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour appo...

Photo de Alexandra Borchio FontimpAlexandra Borchio Fontimp :

Il s’agit d’un amendement de repli dont l’objet est le même que précédemment, à savoir permettre une meilleure identification et une meilleure prise en charge de la douleur. Toutefois, son champ est restreint aux seules personnes atteintes ou ayant été atteintes d’un cancer.

Photo de Thomas DossusThomas Dossus :

Les rendez-vous de prévention aux âges clés de la vie sont un excellent dispositif. En plus de développer la prévention, ils doivent être l’occasion de sensibiliser les patients à ce qui cause le développement de certains cancers. Toutefois, nous souhaitons aller plus loin, car depuis quelques années, la communauté scientifique alerte sur l’augmentation alarmante du nombre de cancers dits « précoces », c’est-à-dire diagnostiqués avant 50 ans. Ces cancers sont souvent liés à des causes environnementales et à certains modes de vie. Ainsi, sur les quatorze types de cancer qui sont en augmentation chez les moins de 50 ans,...

Photo de Raymonde Poncet MongeRaymonde Poncet Monge :

Une récente étude de la Ligue contre le cancer attire notre attention sur les douleurs chroniques dont continuent de souffrir certaines personnes qui ont eu un cancer, même quinze ou seize ans après la fin des traitements. Mmes Féret et Borchio Fontimp l’ont déjà évoquée. Selon une étude des chercheurs Christine Villatte, Nicolas Authier, Pascale Picard et Fabienne Marcaillou, les traitements pour le cancer « peuvent induire des douleurs aig...

Photo de Laurent BurgoaLaurent Burgoa :

Le présent amendement, dont notre collègue Jean Sol est le premier signataire, vise à permettre une meilleure identification et, par conséquent, une meilleure prise en charge de la douleur ainsi que des séquelles pour les personnes atteintes ou ayant été atteintes de cancer.

Photo de Florence LassaradeFlorence Lassarade :

Afin d’être au plus proche des besoins de la population, le contenu et les mesures de promotion des consultations doivent faire l’objet d’une consultation annuelle des centres de lutte contre le cancer par les agences régionales de santé.

Photo de Catherine DerocheCatherine Deroche :

... Au cours d’une consultation, des questions sont posées, un examen physique est éventuellement pratiqué, sans qu’elle soit nécessairement assurée par un médecin – nous ne l’avons nullement mentionné. Il me semble que cette rédaction peut être maintenue sans risque. Pour le reste, bien sûr que nous partageons ce qui a été dit à propos de l’endométriose, de la santé mentale, de l’infertilité, des cancers. Cependant, le professionnel ou la personne ayant les connaissances médicales et des pathologies requises aura ensuite justement la charge de définir, en concertation avec la personne concernée, le parcours de soins le mieux adapté pour elle. Je partage les propos de Mélanie Vogel. S’agissant des difficultés et des problèmes de financement du système de santé, des marges de manœuvre peuvent êtr...

Photo de Émilienne PoumirolÉmilienne Poumirol :

...de mesurer l’intérêt de la prévention, dont nous parlons depuis une heure et demie. Vous-même, monsieur le ministre, avez reconnu l’intérêt du sport-santé ; j’ai cru comprendre qu’une mission ministérielle était chargée de rédiger un rapport sur le sujet – peut-être pourrons-nous en avoir connaissance. De même, vous avez indiqué que l’activité physique et sportive empêche l’apparition de quatre cancers sur dix et de huit pathologies cardiovasculaires sur dix. En outre, l’intérêt de l’activité physique adaptée, non dans le cadre de la prévention primaire, mais, par exemple, à la suite d’un cancer, est démontré. Les chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) que la commission a entendus en audition ont indiqué que le risque de récidive du cancer du sein d...

Photo de Corinne ImbertCorinne Imbert :

Cet amendement tend à demander un rapport sur l’expérimentation prévue par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2020, qui créait un parcours de soins post-cancer comprenant notamment de l’activité physique adaptée. Le sujet mérite en effet d’être approfondi, car les connaissances progressent sur les bienfaits de la prescription d’activité physique et la conclusion est maintenant bien établie. La Haute Autorité de sante (HAS) vient d’ailleurs d’adopter, en juillet dernier, un guide sur la consultation et la prescription médicale d’activité physique. Il e...

Photo de Alain MilonAlain Milon :

...t qu’ils sont porteurs du virus. Grâce aux nouveaux traitements et à l’optimisation des parcours de soins, rendue possible notamment par l’ouverture universelle de la prescription des antiviraux à action directe (AAD), des patients infectés peuvent être plus efficacement et plus rapidement pris en charge, ce qui leur évitera de développer des pathologies chroniques graves, comme la cirrhose ou le cancer du foie. Je tenais, monsieur le ministre, à vous alerter sur l’absence de résultats suffisants au regard des objectifs du plan Priorité prévention et sur la nécessité de mieux informer.

Photo de Corinne ImbertCorinne Imbert :

...é de santé, nous l’avons relevé, est censée rendre public son avis sur la question dans les prochains jours. L’un des enjeux principaux de son avis touchera aux enjeux éthiques associés au dépistage de l’hétérozygotie. Que dira-t-on à une personne dépistée pour l’une des maladies génétiques recherchées chez laquelle sera également trouvée une mutation, associée, par exemple, à un risque élevé de cancer ? Je n’ai pas la réponse. La commission demande le retrait de cet amendement, dans l’attente de la position de la HAS ; à défaut, l’avis sera défavorable.