Interventions sur "médecine"

7 interventions trouvées.

Photo de Guy FischerGuy Fischer :

...ratoires de l’EFS me semble également remettre en question les activités de recherche de l’établissement. En effet, à côté des laboratoires de qualification biologique des dons existe sur chaque site de l’EFS un laboratoire des examens immuno-hématologiques, outil exceptionnel de dépistage et de prévention pour une série de maladies, dont la leucémie. Trois cents chercheurs y travaillent sur la médecine transfusionnelle du futur en développant des activités d’ingénierie cellulaire et de nouvelles techniques de soins en vue d’élaborer des traitements contre le cancer du sang, le diabète ou la maladie de Parkinson. Je le redis, il me semble irresponsable de casser un tel outil !

Photo de Anne-Marie PayetAnne-Marie Payet :

Le 25 septembre 2010, lors de la quatrième édition des Journées psychiatriques de Saujon-Royan aux thermes de Saujon, Mme Roselyne Bachelot-Narquin, alors ministre de la santé, a d’ailleurs tenu à délivrer un message de soutien à tous les professionnels du secteur, message qui a été apprécié par tous. Le Livre blanc publié en 2008 visait à donner une place d’honneur à la médecine thermale dans l’offre de soins et à aider chacun dans son parcours de santé. Il faut en effet construire le thermalisme de santé de demain : une médecine naturelle qui concourt à la prévention, à l’amélioration de la qualité de vie des maladies chroniques et au « bien vieillir ». C’est pourquoi, madame la secrétaire d'État, je vous demande de bien vouloir me faire connaître les mesures que le Go...

Photo de André TrillardAndré Trillard :

...avoir pu participer. Vous me permettrez de revenir sur un aspect du dossier. Les chiffres sont connus, je rappellerai simplement que le nombre de médecins en France devrait encore chuter d’ici à 2019, alors que la population augmentera de 10 %. Maisons de santé pluridisciplinaires, bourses aux étudiants s’engageant à exercer en zone rurale, augmentation du numerus clausus, reconnaissance de la médecine générale comme spécialité, telles sont, parmi beaucoup d’autres, les mesures, souvent innovantes, mises en place par l’État et les collectivités depuis des années. Si je souscris au parti pris de l’incitation, je crains toutefois que certaines des mesures prises en ce sens ne soient incomplètes pour répondre au défi du vieillissement de la population et du maintien à domicile, souhaitable, des p...

Photo de André TrillardAndré Trillard :

...r des raisons financières, qu’une formation bac +2, à choisir la belle profession de médecin ? Je connais des jeunes qui, s’ils avaient la chance d’être aidés à réaliser un tel rêve, ne quitteraient pas pour un empire leur canton rural une fois devenus médecins ! Ces mesures inspirées de la réalité du terrain, tout comme celles qui sont proposées par Mme Élisabeth Hubert dans son rapport sur la médecine de proximité, sont autant de pistes à explorer. J’aimerais connaître votre avis, madame la secrétaire d’État, ainsi que les intentions du Gouvernement pour désamorcer ce qui pourrait devenir une véritable bombe à retardement.

Photo de André TrillardAndré Trillard :

... à part ceux qui sont issus des familles un peu aisées, aucun de ces bacheliers, qui ont tous les moyens intellectuels de poursuivre de brillantes études supérieures, n’ira au-delà de bac +2 ! Si vous ne cherchez pas la solution du problème dans une promotion des études à durée longue dans les milieux ruraux, vous ne parviendrez à aucun résultat. En tant que vétérinaire, j’ajouterai que, pour la médecine vétérinaire, vous rencontrerez le même problème.

Photo de René-Pierre SignéRené-Pierre Signé :

...e l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, 2 500 étudiants sont inscrits en première année et 300 seront reçus. Les jeunes concernés sont titulaires de bacs S avec mention ; ils ont suivi les filières royales du secondaire, comme celle des lycées européens. Ne nous faites donc pas croire, madame la secrétaire d'État, que 2 200 d’entre eux sont incapables de devenir médecins ! Ces jeunes, chassés de la médecine, sont même parfois dégoûtés des études en général, tant ils se sentent victimes d’une injustice : ils ont travaillé, ils ont obtenu de bons résultats dans le secondaire et ils se font rejeter des études supérieures médicales parce que le concours y est fondé essentiellement sur les mathématiques et la physique ! Les compétences exigées n’ont rien à voir avec l’exercice de la médecine. Pour ma pa...

Photo de René-Pierre SignéRené-Pierre Signé :

Madame la secrétaire d'État, je vous remercie de votre réponse. On s’est préoccupé bien tardivement de la formation des praticiens qui sont, si j’ose dire, des spécialistes de la médecine générale. Vous le savez, les étudiants reçus au concours sont si peu nombreux qu’ils se dirigent tous vers les disciplines nobles de la médecine, comme la neurochirurgie ou la chirurgie cardio-vasculaire. En revanche, ils répugnent à travailler dans les zones rurales. C’est d’autant plus vrai que la profession est désormais très féminisée : les jeunes filles n’aiment pas beaucoup vivre à la camp...