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... éclaire un sujet dense et brûlant. On observe à quel point la question de l'eau en France nous concerne désormais tous et nous n'avancerons pas en tenant nos concitoyens à l'écart de toute forme de démocratie locale autour de l'eau. Je sais que la tentation est forte d'en rester à une approche purement technique et technocratique du problème, mais nous devons aussi en développer les dimensions pédagogiques et citoyennes, tout en étant attentifs aux territoires et à leurs besoins. La loi de 1964, qui fonde notre modèle français de gestion de l'eau, institue le principe bien connu selon lequel « l'eau paie l'eau ». Or, aujourd'hui, celui-ci n'est plus respecté. Pour reprendre les mots de Mathieu Darnaud, que je salue : aujourd'hui, « l'eau paie l'État ». Face aux nouveaux enjeux climatiques, c'est ...
... on peut d'ores et déjà y travailler : nul besoin de renvoyer à des travaux ou à des conventions. Le département que je représente, l'Ardèche, a produit avec l'établissement public de bassin le document « Ardèche 2050 », qui est exemplaire en matière de sobriété. En effet, en mettant tous les acteurs autour de la table, il permet d'ores et déjà d'avancer sur le sujet, y compris dans sa dimension pédagogique. Pour autant, nous avons besoin de mobiliser la ressource. Vous vous demandiez au cours de ce débat, madame la secrétaire d'État, pourquoi nous n'allions pas suffisamment vite sur la réutilisation des eaux usées traitées. Je vous invite à contacter le président de l'Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité (AMF), David Lisnard, que vous avez cité et qui se désespère....